VIDEO. « Gilets jaunes » : blessé lors de la manifestation du 16 novembre, un journaliste amateur témoigne

Julien Moreau, qui couvrait la manifestation parisienne place d’Italie, a eu le nez fracturé.

franceinfoFrance Télévisions

Un anniversaire très violent. Lors du 53e samedi de mobilisation des « gilets jaunes », le 16 novembre, Julien Moreau, journaliste amateur de 18 ans, a été touché par un éclat de grenade. Il couvrait la manifestation parisienne sur la place d’Italie. Il portait un masque à gaz, ce qui ne l’a pas empêché d’être blessé.

« Tout allait bien jusqu’à ce qu’un groupe de personnes habillées en noir – des pseudo-manifestants ou manifestants, je ne sais pas – arrivent. Ils ont cassé une banque HSBC, raconte le jeune homme. Je filmais les altercations, et puis je me suis pris un bout de grenade. » Selon lui, une grenade de désencerclement utilisée par les forces de l’ordre.

Les street medics le prennent rapidement en charge, avant qu’il soit conduit à l’hôpital. Il sort le soir même, avec le nez fracturé. « Ce n’est pas mon état qui m’a le plus choqué, mais celui du ‘gilet jaune’ qui a perdu un œil le même jour et que j’ai croisé aux urgences », témoigne-t-il.

VIDEO. « Gilets jaunes » : blessé lors de la manifestation du 16 novembre, un journaliste amateur témoigne
Julien Moreau, qui couvrait la manifestation parisienne place d’Italie, a eu le nez fracturé.

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Mis à jour le 28/11/2019 |
Un anniversaire très violent. Lors du 53e samedi de mobilisation des « gilets jaunes », le 16 novembre, Julien Moreau, journaliste amateur de 18 ans, a été touché par un éclat de grenade. Il couvrait la manifestation parisienne sur la place d’Italie. Il portait un masque à gaz, ce qui ne l’a pas empêché d’être blessé.

« Tout allait bien jusqu’à ce qu’un groupe de personnes habillées en noir – des pseudo-manifestants ou manifestants, je ne sais pas – arrivent. Ils ont cassé une banque HSBC, raconte le jeune homme. Je filmais les altercations, et puis je me suis pris un bout de grenade. » Selon lui, une grenade de désencerclement utilisée par les forces de l’ordre.

Les street medics le prennent rapidement en charge, avant qu’il soit conduit à l’hôpital. Il sort le soir même, avec le nez fracturé. « Ce n’est pas mon état qui m’a le plus choqué, mais celui du ‘gilet jaune’ qui a perdu un œil le même jour et que j’ai croisé aux urgences », témoigne-t-il.

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