Forcalquier le 23 mai 2020 – On était là !

On était là !

Le dispositif policier nous attendait à l’heure prévue, ostensiblement déployé devant la mairie de Castaner sans doute en souvenir d’un bombage à l’encre rouge sur la dite mairie (sur un film polyane) « la police de Castaner tue » qui avait déplu visiblement.
Les restrictions hallucinantes des liberté que tente d’imposer ce régime honni méritent d’être combattues, partout de toutes façons…
Expérience à renouveler partout au plus près des gens pour leur montrer qu’on est toujours là même, si Macron ne veut pas, pour notre honneur et sortir de Facebook pour revenir sur le terrain, là où ils veulent interdire notre présence, sous tout prétexte !

Durand Justine

3 h

Sauf que nous avons combattus le Golem. Et nous réunir à 14, avec les distances de sécurité, on est tout à fait capables de le gérer dans le parc des Cordeliers !
Et si vous continuez à nous faire chier, à vouloir nous asservir, on se fera un Puy du fou nous aussi, lieu privatif, entre confrérie d’anars, de séditieux, de réfractaires.
Assister à ce déferlement des forces de l’ordre pour une banderole déployée, pour moins de vingt séditieux sur la place nous a tout à fait édifiés sur l’ampleur de l’interdit qui nous est infligé, mais que nous ne tolérons pas. « Il est interdit d’interdire », disait 68 !
Ainsi, de vos interdits, nous nous en rions, à la Villon, nous frères humains. Nous envahissons tous les espaces que vous tentez de limiter, censurer, nous sommes malins, joueurs, créatifs et solidaires. Nous sommes multiformes, aux compétences diverses.Furtifs, à la Damasio! Vous vous méprenez sur notre intelligence!
Aucune loi Avia ne peut censurer mon texte, littéraire, sans haine, sans insulte. Aucune interdiction de likes virtuels, (préconisés ce jour par les FDO à Forcalquier, fief de Mr Castaner), ne pourra tarir nos paroles et notre liberté de dire. Nul ne pourra nous faire taire et nous empêcher de dire, dans l’espace public et les réseaux sociaux, dans nos actes, notre désir de vivre autrement que ce que vous tentez d’imposer mondialement aux peuples, lesquels le refusent. Nul ne pourra nous empêcher de penser, d’analyser, d’échanger, de construire nos contre feux contre l’avidité criminelle du capitalisme et du cynisme. Nul ne pourra empêcher l’expression artistique et politique, laquelle procède du même ordre. Le Politique, dans l’acception grecque, nous appartient.
Comprenons leurs règles, qui ne sont pas des lois, mais des arrangements de caste qui se pense privilégiée et au dessus des lois et pense édicter l’utilitarisme et la perversion comme ligne de conduite. Et faisons en fi.
Entre ce lundi, dans le fief de sa seignerie Spagnou, (mal orthographié, ah zut!), lorsque un drone nous a survolé, hors la loi, vu la décision du Conseil, et qu’on nous expliquait la loi, et, ce samedi à Forcalquier, dans un autre fief, où les bleus étaient surnuméraires par rapport à nous, je mesure l’étoffe du monde tel que les « impuissants » le pensent, (car qui veut le pouvoir est impuissant, c’est une femme qui vous le dit et a eu pas mal de temps pour étudier la question), sachez que les riens, les gueux sont putain d’intelligents et de créatifs, mieux que des tableaux Excel, on est plusieurs à savoir faire ça aussi, ça vous en bouche un coin?
Je préciserais, pour les GJ, anars, combattants de tout ordre qui disent que « le mouvement est mort », que depuis ma plus tendre enfance, le mouvement n’est pas mort, que je suis fille de réfugiée, petite fille d’anarchiste espagnol, alors non, le mouvement n’est jamais mort. Je précise aussi que si on vient retoquer que nous étions si peu et que ça vaut rien, je dirais : « où étaient ceux qui critiquent ? ». Nous étions là, c’est bien ça qui se chantait ? « On est là, on est là! ». On tient le pavé, sous eux la plage, c’est bien connu.Que le mouvement du peuple, depuis des centenaires, n’est jamais mort, en nul lieu. Des fois on a cru gagner… On a toujours morflé. Mais on a préféré se battre plutôt qu’être asservis. Solidarités avec nos frères et nos sœurs réduits en esclavage, c’est le combat et l’hommage que nous leur devons. Ils ont lutté au centuple!
Alors les amis, de quelque façon que vous vous inscriviez dans cette lutte contre ce rouleau compresseur, unissons-nous, relions-nous, créons et partageons.
Pour vous rafraichir, une vidéo, cool, personne ne s’est fait frapper, merci!
Et c’est cool la retraite, on peut publier à point d’heure, respecter ses émotions en sachant que demain, pas boulot! A moi les nuits de mon adolescence!
Y avait une IDE, que je retrouve à toutes les manifs, on travaillait ensemble, on était les seules à s’échanger des mails à point d’heure. Vous l’avez connue, Gaëlle VastLaetitia Barazzoni. C’est Marie Claire Frappa que j’ai le bonheur de rencontrer souvent, épanouie, merveilleuse! Et qui vous embrasse!
Cette vidéo met des heures, punaise, je vous envoie ça demain!

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