
Son avocat, Juan Branco, l’a confirmé à franceinfo. Cette figure du mouvement accuse les policiers de lui avoir adressé des menaces lors de contrôles d’identité à Toulouse, au mois de janvier.
« L’entrave a été effectuée sur ma personne en me pointant du doigt, en me nommant, c’était accompagné de menaces », déclare-t-il. Maxime Nicolle parle ensuite d’un policier en civil « avec un casque de moto sur la tête », à Toulouse.
« Empêcher que je me rende en Italie »
Maxime Nicolle avait été soumis à plusieurs contrôles d’identité de la part de policiers, en voulant rejoindre la manifestation des « gilets jaunes » à Toulouse. « Il s’agissait de barrages de police ex nihilo qui visaient à empêcher sa progression, avait expliqué à franceinfo le 8 février Juan Branco. Ces contrôles en tant que tels ne sont pas pénalement caractérisables, mais ils viennent s’inscrire dans un cadre plus large. »
« Fly Rider » dépose également plainte pour violation de la liberté de circulation entre la France et l’Italie, le 9 février. Le préfet des Alpes-Maritimes et le commissaire de police de Menton ont pris la décision « de fermer les frontières italiennes pour empêcher que je me rende en Italie, moi de façon ciblée et une vingtaine de personnes italiennes et françaises », déclare-t-il dans le procès-verbal d’audition. Maxime Nicolle fait visiblement référence à son déplacement à San Remo (Italie) pour des échanges franco-italiens avec des « gilets jaunes ».
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