VIDÉO – Un homme du cortège parisien a eu la main arrachée à hauteur de l’Assemblée nationale, où les tensions étaient vives ce samedi midi.
Alors que des tensions émergeaient entre forces de l’ordre et manifestants devant l’Assemblée nationale ce samedi midi, un manifestant présent dans le cortège a été grièvement blessé.
Cet homme a été évacué par les pompiers de l’Assemblée, un bandage au bout de l’avant-bras, a constaté un journaliste de l’AFP. Des street medics ont évoqué une main arrachée, également visible sur des images diffusées en direct par la chaîne de télévision RT.
La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP que la victime a eu «quatre doigts arrachés» et a été évacuée par les pompiers et transportée à l’hôpital. Âgé d’une trentaine d’années, ce photographe «gilet jaune» aurait aussi été touché à la tête, nous indique le commandant Gildas Lecoeur, porte-parole des pompiers de Paris. Reuters indique également qu’un autre manifestant serait blessé à la tête, sans indiquer si l’homme touché à la main a eu d’autres blessures.
La cause de la blessure de l’homme à la main arrachée n’était pas connue dans l’immédiat, mais selon Cyprien Royer, témoin qui a filmé la scène, la blessure serait due à une grenade de désencerclement. Celle-ci aurait été lancée par les forces de l’ordre, alors que des manifestants tentaient d’enfoncer les palissades protégeant l’entrée de l’Assemblée nationale, explique-t-il à l’AFP.
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«Quand les flics ont voulu disperser les gens, il a reçu une grenade de désencerclement au niveau de son mollet, il a voulu mettre un coup de main dedans pour ne pas qu’elle explose vers sa jambe et elle a pété quand il l’a touchée», a-t-il affirmé. «On l’a mis sur le côté, on a appelé les street-medics, c’était pas beau: il hurlait de douleur, il n’avait plus aucun doigt, il n’avait plus grand-chose au-dessus du poignet».
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«Visiblement, les gendarmes étaient acculés. Le manifestant aurait pris une grenade à la main pour la relancer», a déclaré à Reuters une source policière, selon laquelle il aurait eu au moins un ou deux doigts sectionnés, sinon la main arrachée.
Depuis le début du mouvement, plusieurs manifestants ont été grièvement touchés aux mains ou aux doigts: un homme avait notamment eu la main arrachée en ramassant une grenade à Bordeaux samedi 8 décembre, et avait annoncé son intention de porter plainte.
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