1er-Mai: les autorités redoutent la venue à Paris d’au moins 1 500 black blocs et leur convergence avec des « gilets jaunes » radicaux
50 unités des forces mobiles – CRS et gendarmes mobiles – seront déployées à Paris pour la manifestation de mercredi.
Entre 1 500 et 2 000 black blocs – dont un noyau dur composé d’environ 200 personnes – sont attendus mercredi à Paris, contre 1 200 l’année passée, où la manifestation du 1er-Mai avait été émaillée de scènes de violences et de casse. Plusieurs commerces et du mobilier urbain avaient été incendiés ou endommagés.
Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a pris cette année un arrêté pour imposer aux commerces, bars et restaurants présents sur le parcours de la manifestation de fermer et de se protéger lors du passage du cortège. Il interdit par ailleurs toute manifestation dans plusieurs secteurs à Paris, dont les Champs-Elysées.
Les villes de Toulouse, Montpellier, Rennes ou encore Nancy font partie des autres points de vigilance de cette journée pour les autorités, a appris franceinfo de source policière.
Convergence black-blocs-« ultra jaunes »
La principale crainte des forces de l’ordre est du même ordre que pour les précédents samedi de mobilisation des « gilets jaunes » : qu’il y ait une convergence et une complicité entre les black blocs et ceux que la police qualifie d’« ultra-jaunes », dans le but de casser.
50 unités des forces mobiles – à la fois des CRS et des gendarmes mobiles – seront déployées à Paris mercredi, sans compter les effectifs de police supplémentaires de la préfecture de police de Paris. Dans toute la France, 110 unités de forces mobiles, soit environ 8 000 hommes, seront déployées.
Des contrôles préventifs seront menés dès mardi soir dans et aux abords des principales gares, stations de métro et RER de l’agglomération parisienne, a appris franceinfo de source policière.
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