Une plainte pour crime contre l’humanité vient d’être déposée devant la CPI contre E. Macron et C. Castaner

Par eau-du-robinet

Lundi 24 juin 2019

Plusieurs pétitions circulent depuis des mois sur internet demandent que justice soit faite pour les diverses violences et mutilations qu’ont subi les GJ, repression qui a été ordonnée par le gouvernement Macron. Diverses pétitions exigent de traduire en justice Emmanuel Macron, actuel président de la France ainsi contre Christophe Castaner, Ministre de l’intérieur devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

Des avocats se sont associé, parmi eux Ghislain Mabanga Monga Mabanga, qui lui est accrédite à la CPI et qui avait déposée une plainte le 11 Juin 2019 à La Haye à l’encontre du président Français, E. Macron et le ministre de l’Intérieur, C. Castaner, pour crime contre l’humanité et persécution sachent que tout les deux sont considérés par le syndicat “France police, policiers en colère” comme les « donneurs d’ordre » des violences policières exercées contre les Gilets jaunes.

Ghislain Mabanga Monga Mabanga est avocat au barreau de Paris et conseil à la Cour pénale internationale.

Il y des gens qui vont dire :
« Oui, mais E. Macron bénéficié de l’immunité en tant que président de la France ». Détrompez-vous, cette immunité est interne elle est valable que pour le territoire français mais elle n’a pas de valeur devant la CPI au niveau international (externe), c’est pour cela qu’existe la CPI !

La spécificité de la CPI est, justement que l’on peut solliciter la Cour contre un chef d’état et ses ministres !

Plainte à été porté contre E. Macon et C. Castaner car c’est bien eux qui ont donné l’ordre d’agir avec une extrême fermeté, pas seulement contre les casseurs mais contre les gilets jaunes, des manifestants défilant pacifiquement ! E. Macron et C. Castaner ont autorisé les forces de l’ordre à avoir recours à des armes « répertoriées comme armes de guerre » lors des manifestations des Gilets jaunes.

L’objectif du gouvernement Macron a été d’effrayer et de dissuader les citoyens de rejoindre les manifestations des GJ, d’étouffer le mouvement et ainsi les revendications politiques et sociales par la violence policière associée à une justice expéditive, la fameuse comparution immédiate. En revanche, la comparution immédiate n’est pas applique aux policiers ayant commis des violences sérères envers des manifestants pacifiques !

Voici un exemple choquant à Bordeaux

et voici une autre prise de vue :

Cette extrême violence, cette répression ordonnée par le gouvernement qui sont digne d’un état totalitaire, ne se limitent pas seulement à l’exécutif mais aussi au législatif !

A la violence policière s’ajoute la répression judiciaire, elle aussi ordonnée par le gouvernement Macron.

Le 22 nov. 2018, une circulaire a été adressée par Mme La Ministre de la Justice, Nicole BELLOUBET, au procureur de la République prônant une sévérité extrême dans le traitement des affaires des Gilets Jaunes.
Une copie de cette circulaire avait été adressée aux Tribunaux des Grandes Instances qui sont censés être indépendants !

Signataire : La garde des sceaux, ministre de la justice, Nicole BELLOUBET

Voici la circulaire
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/index.php?action=afficherCirculaire&hit=1&retourAccueil=1&r=44133

Ghislain Mabanga Monga Mabanga a formulé une requête de 88 pages à la quelle s’ajoutent mille pièces de preuves, et des nombreuses vidéos !

Maître Mabanga est accompagné par Maître Sophia Albert-Salmeron qui défend les Gilets jaunes depuis plusieurs mois avec le soutien de Francis Lalanne, parce qu’il fallait un requérant.

Francis Lalanne, chanteur et Gilet jaune avait lancé il y a trois mois une pétition sur change.org afin de soutenir une procédure contre le Président et son ministre de l’Intérieur qu’il accuse de « crimes contre l’humanité ». Au moment de la rédaction de cet article, cette pétition a recueilli quasiment 100 000 signatures.
https://www.change.org/p/j-accuse-macron-et-castaner-de-crimes-contre-l-humanit%C3%A9?signed=true

C’est aussi Francis Lalanne qui finance les frais d’avocat pour Ghislain Mabanga Monga Mabanga qui s’élèvent à 30000 Euros.

Que peut-on attendre de la cour pénale internationale ?

D’ici un mois on aura une réponse sur la recevabilité.
Les avocats ne doutent pas de la recevabilité, car ce n’est pas sa première requête voire plainte que Maître Ghislain Mabanga dépose devant la CPI.

En attendant, et en espérant une réponse favorable, des avocats poursuivent la collecte des éléments, qui seront transmise au fur et à mesure au procureur de la CPI, sachent aussi que les violences policières et les arrestations abusives se poursuivent en ce moment comme le démontre la vidéo suivante :

Acte 32 – Bordeaux

J’invité donc toutes les victimes ainsi toutes les personnes possèdent des preuves, notamment les vidéos des violences policières, de bien vouloir contacter Maître Ghislain Mabanga voire Maître Sophia Albert-Salmeron.

Je souhaite attirer votre attention sur mon dernier article publié sur Agoravox qui porte le titre :

Un syndicat de police reconnaît et accuse le gouvernement d’avoir ordonné la répression envers les Gilets Jaunes
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-syndicat-de-police-reconnait-et-215567

Comme dit Maître Sophia Albert-Salmeron, avocate des gilets jaunes dans le Vaucluse : « Les gilets jaunes sont aujourd’hui une minorité, identifiée voire identifiable, en tout cas c’est ainsi que le traité de ROME définit la persécution sur une minorité ou sur un peuple, donc les gilets jaunes constituent bien cette minorité qui est persécutée. »

Nous avons des blessés, nous avons des morts, nous avons des mutilées, nous avons au moins 25 personnes éborgnées et quasiment une dizaine de personnes ayant perdu une main suite à l’emploi des armes interdites dans toutes les autres pays de l’UE .

Les avocats ont aussi transmise un dossier sur l’emploi des gaz, assisté par un professeur donc le nom n’est divulgué pour le moment, pour des raisons qu’on comprend. Seuls les avocats ayant pris en charge la plainte et la CPI connaissant son identité. Je n’ai aucun douté sur le fait que son nom apparaîtra prochainement dans la presse, suite à une fuite ou travail des services secrets …

« La nature même des Gaz, leur composition a changé depuis quelques semaines, ce sont des gaz qui sont interdits, qui ne peuvent pas être utilisés contre une population civile et pourtant ils le sont » dit Maître Sophia Albert-Salmeron !

Je vous invité aussi à lire mon article portant le titre
Gilets Jaunes : gaz lacrymogènes, dangereux pour la santé, mais… silence de l’État et des médias !
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/gilets-jaunes-gaz-lacrymogenes-211591

Un court extrait de cet article :
L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993. Quoique bannie des conflits militaires, cette arme reste curieusement autorisée contre les manifestants civils, pour mater des conflits intérieurs, en situation de guerre sociale « domestique ». En France, en avril 2015, le Défenseur des droit relevait dans un rapport que « la police allemande n’utilise pas de gaz lacrymogène, considérant que des personnes non agressives ou non violentes pourraient en subir les effets indûment ».
https://reporterre.net/Les-gaz-lacrymogenes-dangereux-pour-la-sante-mais-silence-d-Etat

Les nouveaux gaz employés ces dernières semaines peuvent entrainer, entre autres, des troubles pulmonaires à long terme, voire des crises d’asthme, tant du côté des gilets jaunes que des forces de l’ordre qui sont également exposées !

Je tiens entre autre à attirer votre attention sur le fait intolérable que la persécution ne se limite pas aux Gilets jaunes mais s’applique aussi aux personnes soutenant les Gilets jaunes comme les journalistes des médias libres et même aux avocats (par exemple Maître Sophia Albert-Salmeron), comme démontre la vidéo suivante, qui est dans le viseur du gouvernement Macron :

Pour un motif bidon fabrique par la police, peut-être même par le pouvoir politique… car les ordres viennent d’en haut, Maître Sophia Albert-Salmeron vient d’être convoquée pour le Jeudi 4 juillet 2019 devant le tribunal correctionnel, (adresse : Tribunal de grande instance à 84078 Avignon, 2 Boulevard Limbert), à une date certainement pas choisi au hasard, car c’est le jour de l’anniversaire de sa petite fille … ! Encore une mesure qui montre le mépris incommensurable envers les GJ de la part du gouvernement Macron.

J’appel ici, solennellement, toutes les Gilets jaunes de France à soutenir Sophia Albert-Salmeron ce jour la pour que la justice soit faite, sachent que la justice en France n’est pas indépendante. Il n’existe pas de séparation des trois pouvoirs, sans parler du quatrième pouvoir celui les médias dominantes !

Le cordon ombilical entre le pouvoir politique et le parquet n’a jamais été rompu ; c’est que les procureurs qui ont le pouvoir de diligenter les enquêtes sont soumis à l’autorité hiérarchique du Garde des Sceaux, qui lui-même est placé sous l’autorité du chef de l’Etat. C’est qu’en bref, en France et à la différence de nombreuses autres grandes démocraties, la séparation des pouvoirs – et notamment la séparation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire – est une fiction. Ce qui nuit très gravement à l’impartialité de la justice.

Les médias dominants, TF1, FR2, FR3, BFM TV, LCI, etc. voire la presse, Le Monde, le Figaro, etc. ont-ils porté ces informations à la connaissance des français ?
A ce jour, je dois constater que ce n’est pas le cas et pour cause !!!
Ce sujet est certainement censuré car il faut protéger le « général » Macron !
Certainement des mesures sont déjà en cours pour saboter, voire torpiller la plainte qui a été déposée à la CPI !

« Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupable et de faire des coupables des innocents. Et c’est ça le pouvoir. Parce qu’ils contrôlent l’esprit des masses »
MALCOLM X

« Les misérables » de Victor Hugo sont aujourd’hui dans la rue, avec un gilet jaune.
Ils veulent vivre décemment et ne plus dépendre des caprices des Profiteurs qui s’enrichissent sur leur dos. Ils ne lâcheront rien en préparant l’acte 33 samedi prochain.

Ps. : Un grand MERCI à mon copain Gérard, pour son aide à la rédaction de cet article.

Autres sources :

https://fr.sputniknews.com/france/201906141041433148-macron-et-castaner-vises-par-une-plainte-a-la-cour-penale-internationale-pour-crime-contre/

https://www.epochtimes.fr/emmanuel-macron-et-christophe-castaner-vises-par-une-plainte-pour-crimes-contre-lhumanite-devant-la-cour-penale-internationale-891793.html

mazig 24 juin 11:47
Cessons de rêver , la CPI ne condamnera jamais un politique occidental ; quels que soient les crimes ou les exactions qu’il ait pu commettre. Ce pseudo tribunal fantoche n’est là que pour des dirigeants du tiers monde , aux premiers desquels les états pauvres d’Afrique. Macron et Castaner doivent se marrer jusqu’aux larmes et bien dormir.

« Les juristes, que ce soit en France ou à l’étranger, ont élaboré une définition précise du crime contre l’humanité par catégories, afin d’éviter des interprétations extensives. Ainsi, dans le nouveau code pénal français, quatre séries de crimes répondent à cette définition :
1) le génocide ;
2) la déportation, l’esclavage ainsi que les exécutions, les enlèvements et les tortures lorsqu’ils sont exécutés massivement et systématiquement ;
3) le crime contre l’humanité commis en temps de guerre sur des combattants ;
4) enfin l’entente pour commettre de tels crimes.
Dans tous les cas, les crimes sont commis en exécution d’un plan concerté.

 

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