Jérôme Rodrigues laissé libre après sa garde à vue dans une affaire de violences conjugales

LR: D’abord écouter la femme et ne pas faire confiance à l’appareil politico-judiciaire de la macronie…

Ce Gilet jaune, soupçonné de violences psychologiques et/ou physiques contre sa compagne, dénonce une « cabale du gouvernement ».

Jerome Rodrigues, blessé à l’œil, s’exprime depuis l’hôpital Cochin, à Paris, le 27 janvier 2019. AFP/CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
Par J-M.Dé, V.Ga. et C.Si.
Le 28 juillet 2019
Jérôme Rodrigues, visage du mouvement des Gilets jaunes , a été placée en garde à vue dimanche en Vendée pour des soupçons de violences conjugales. Alors qu’il passait le week-end chez des amis dans la commune de Thorigny, près de La Roche-sur-Yon, il a été arrêté par des gendarmes, eux-mêmes prévenus par des pompiers.

Dimanche matin, Jennifer Velasques, 30 ans, a appelé les pompiers en raison d’une crise d’angoisse et de douleurs au ventre, selon le parquet. Les pompiers ont décidé de prévenir les gendarmes car, « dans un contexte d’altercation », ils avaient perçu que le téléphone avait été arraché des mains.

Sur place, les gendarmes ont appris « que M. Rodrigues et Mme Velasques s’étaient vivement disputés, leurs hôtes ayant été alertés en s’interposant mais précisant n’avoir pas vu de violences physiques », selon la même source.

« Il y au moins des violences psychologiques »

L’avocat du manifestant, Me Arié Alimi, dénonce un « coup de publicité orchestré par le parquet ». Contactée par le Parisien, l’intéressée tient la même version. Auditionnée par les gendarmes à la mi-journée après un bref passage à l’hôpital – aucune ITT prescrite -, elle ne souhaite pas porter plainte. « Un officier a tenté de me faire dire que j’avais été victime de coups. C’est n’importe quoi ! Je n’ai essuyé aucun coup, il n’a même pas tenté de me lever la main dessus », nous confie Jennifer, 30 ans.

Plus tard dans la soirée, la garde à vue de Jérôme Rodrigues a été levée. Le procureur va maintenant se faire remettre le dossier et il décidera alors s’il classe l’affaire ou s’il engage des poursuites. «En l’état, il y a au moins des violences psychologiques», estime-t-il.

Le Gilet jaune se dit dimanche soir victime d’une « cabale du gouvernement ». « Si on met des gens en prison parce qu’ils crient, c’est pas possible », a-t-il déclaré au Parisien. Dans un extrait d’audition, dévoilé sur Twitter par le procureur de la République, Jérôme Rodrigues a reconnu s’être « énervé » : « J’ai crié, je lui ai jeté de l’eau avec une bouteille qui se trouvait à proximité (…) j’ai hurlé, j’ai fait des gestes mais je ne l’ai pas touchée ».

 

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Des antécédents avec les forces de l’ordre

Pour rappel, c’est au soir de l’acte 11 des Gilets jaunes, le 26 janvier, que Jérôme Rodrigues a été propulsé en première ligne du mouvement. Ce jour-là, place de la Bastille, il perd l’usage de l’œil droit dans des circonstances encore troubles. Le manifestant affirme avoir été visé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) alors qu’il tentait de disperser les manifestants encore présents.

1 Comment

  1. ils sont en trin d’en faire un martyr et l est tout à fait normal que Jérôme soit sous pression ce qu l’est moins c’est qu’il n’a que sa femme lorsque cela déborde,il devrait s’entourer beaucoup plus ,ce qui mettrait le système en marge de son intimité ! et bravo à sa femme qui le soutient avec autant de force et de courage !

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