LR: Rien de tel qu’un Sophie de Menthon, si bien particulée, pour exprimer cette vieille haine de classe que sait si bien exprimer la bourgeoisie française, à la suite de l’ancien régime, face à un peuple, il est vrai pas toujours docile. Et c’est le journal à vocation économique « Challenges » appartenant au groupe Claude Perdriel, ex propriétaire du Nouvel Observateur, prétendument de gauche qui recueille cette copie poisseuse et puante. Un appel à l’ordre sans retenue, de belle facture, en tous points identiques à ceux placardés dans les années 30, avec le succès que l’on sait.
Par Sophie De Menthon le 18.07.2019
ÉDITO – Stop aux fausses bonnes consciences, aux faux humanistes, aux faux pacifistes, aux faux hommes de gauche qui hurlent à la dictature dès que l’on tente de rétablir l’ordre.
Des affrontements ont eu lieu entre la police et des jeunes, sur l’avenue des Champs-Elysées, après le défilé du 14 Juillet.
RAFAEL YAGHOBZADEH/AP/SIPA
Nous en avons seulement par-dessus la tête de ces violences, de ces attaques, de ces scandales dont on nous abreuve jusqu’à la lie jusqu’à ce que le suivant chasse l’autre.
Qu’avons-nous fait au Bon Dieu ?
Nous en avons assez que le plus beau feu d’artifice qui soit, celui du 14 juillet de cette année accompagné d’un concert féerique, ait été l’occasion pour que des minables cassent, encore, ce qu’ils trouvent sur les Champs-Elysées. La fête nationale une bonne occasion ? Nous sommes outrés que le même soir des individus sous prétexte qu’ils gagnent une demi-finale de football se comportent comme des voyous prenant même le périphérique à l’envers ! Marre que des hordes régulièrement s’en prennent aux forces de l’ordre, aux pompiers à coups de mortier dans les banlieues… 195 voitures brûlées à Paris en deux nuits, mais ça c’est presque de l’ordinaire ! D’ailleurs, la préfecture ne veut plus communiquer de chiffres, ils ont peur que les intéressés veuillent établir des records. Nous en avons assez que nos policiers et nos gendarmes « principalement pris pour cible » soient épuisés et impuissants et que les mêmes scénarios se reproduisent sans cesse.
Nous en avons assez des fausses bonnes consciences, des faux humanistes, des faux pacifistes, des faux hommes de gauche le cœur dans la poche (même plus sur la main) qui hurlent à la dictature dès que l’on tente de rétablir l’ordre. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs et tout un chacun comprend qu’au bout de ces mois d’exaspération, on ait le coup de matraque trop leste.
Reprendre la France en main
Ras-le-bol qu’on nous gâche la vie, qu’on nous abîme le plaisir de ce magnifique défilé de nos Armées qui sont notre dernier rempart, incarnant le sens de l’honneur et du dévouement et qu’on en profite pour siffler le chef de l’Etat ! Honte que des politiciens s’en saisissent pour en remettre un peu sur le dos d’Emmanuel Macron, comme si c’était lui qui provoquait ces crachats républicains.
Ras-le-bol que des profs qui croient avoir la science infuse confisquent les copies du bac de nos enfants au nom d’une « non-concertation », sachant qu’ils ont géré quasi seuls l’Education nationale depuis des années pour en faire un mammouth qui perd des places tous les ans.
Ras-le-bol que tous les « interpellés » (434 agités violents le 14 juillet) soient relâchés sans sanction après chaque manif, ce qui est une véritable incitation à recommencer. Nous sommes exaspérés et de tout cœur avec tous ceux qui ont perdu du chiffre d’affaires, ceux dont les voitures ont été brûlées, les vitrines saccagées, les produits volés, les riverains qui ne sortent plus. Nous ne supportons plus non plus, le déni, le prétexte du droit au droit de grève, les apitoiements sur les manifestants molestés et les reculades. Nous ne comprenons pas cette immigration passoire indifférenciée qui fait de ces malheureux immigrés des parias cachés dans des conditions insalubres et dangereuses, tout cela parce que nous sommes incapables de les accueillir et que nous faisons semblant …
Mais quand va-t-on reprendre la France en main ? Faire preuve d’autorité, de ce minimum répressif qui garantit la sécurité et la vie d’une vraie démocratie ? De quoi les gouvernants ont-ils si peur ? Est-ce parce qu’ils sont impuissants, parce qu’ils ont peur de s’attaquer à tous ces sujets de société ? C’est évidemment plus facile de dérembourser l’homéopathie ou d’interdire la fessée !
Proposer un minimum d’ébauches de solutions
La France silencieuse n’en peut plus, la France macroniste, la France de droite, la France de gauche, la France du bon sens, la France des valeurs partagées et non pas celle du fameux « populisme » que nous encourageons au contraire en ne réagissant pas, de peur d’être qualifiés… de populistes !
Nous finissons par mépriser ces reculades, ces errements, ce manque de courage, ces ministres pas si intègres que ça et ces conseillers pas si vertueux… Cette dégradation nous ronge depuis des années, maintenant nous voulons un chef qui n’ait pas la main qui tremble lorsqu’il s’agit de prendre les moyens d’arrêter ce climat de mini guerre civile larvée. Nous voulons un ministre de l’Intérieur exemplaire qui fasse peur aux casseurs et aux délinquants, une justice implacable et l’exécution des peines prononcées : 80 % des mandats d’amener ne sont pas exécutés, selon la gendarmerie.
Et si nous n’avons pas les moyens de nettoyer certaines zones de trafic et de banditisme, si nous n’avons pas assez de prisons, pas assez de forces de l’ordre, etc., qu’on le dise et que l’on nous annonce au moins des ébauches de solutions au lieu de baigner dans ce non aveu d’impuissance permanent. Sinon les « braves » Français iront chercher ailleurs cet ordre républicain et gageons que nous n’y gagnerons pas au change.
En attendant comme dit la chanson : Vive les vacances ! Les dossiers au feu, les ministres au milieu !
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