PARIS (Reuters) – Le Conseil constitutionnel a rejeté jeudi une requête des Républicains réclamant l’annulation de la validation des comptes de campagne d’Emmanuel Macron, mis en question après des révélations sur d’importants rabais obtenus par le chef de l’Etat, alors candidat en 2017.
Les Sages ont jugé la demande de réouverture du dossier « irrecevable » en raison du dépassement du délai légal pour le contester et procéder au réexamen des comptes.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui a validé les comptes le 21 décembre 2017, n’avait pas eu connaissance du montant des remises au moment des vérifications.
Les décisions de la CNCCFP ne peuvent toutefois faire l’objet d’un recours devant le Conseil constitutionnel que par le candidat concerné, « dans le mois suivant leur notification », précisent les Sages, qui n’ont pas voulu déroger à la législation en vigueur.
Une plainte déposée par l’association anticorruption Anticor, qui concernait également les comptes de campagne de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, et Benoît Hamon, a été classée sans suite le 21 septembre dernier par le parquet de Paris.
(Caroline Pailliez, édité par Jean-Philippe Lelief)
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