LR: Michel Pezet, avocat de l’URSAFF qui lui a accordé des revenus importants et reposants, a été au coeur de tous les magouilles du PS Marseillais, une écurie d’Augias, il y a joué sa petite partition avec les Guérini et les Bernardini, et autres canailles. Avoir osé mettre Deferre en minorité dans une quelconque structure du PS marseillais et apprendre sa mort quelques instants après, a été fatalà sa carrière politique. Il plaide maintenant pour une marionnette de l »oligarchie, fille de sénateur socialiste et franc-maçon, la Domeizel. Il a débité des fadaises en bégayant dans une ambiance crépusculaire : Vieillir est un naufrage…
Signalé par Agnès;
La première loi d’amnistie, votée en mai 1988, et promulguée le 20 juillet suivant, est d’une générosité ahurissante: elle absout tous les auteurs de délits commis en relation avec le financement de campagnes électorales. Elle passe donc l’éponge sur toutes les malversations commises, qu’elles s’appellent «corruption», «trafic d’influence» ou «délit d’ingérence». Autant dire un blanchiment général qui permettra, notamment, au socialiste Michel Pezet, alors député, de bénéficier à la fois d’un non-lieu et de l’amnistie dans l’affaire des fausses factures de Marseille.
Où en est-on des amnisties en matière de financement politique?
Depuis la loi du 15 janvier 1990, tout parlementaire qui a commis une infraction, avant le 15 juin 1989, liée à son financement politique, est amnistié. En sont exclus les cas d’enrichissement personnel, de corruption et de trafic d’influence. L’ancien trésorier du Parti socialiste Henri Emmanuelli en sait quelque chose, lui qui a été condamné, en décembre 1997, à dix-huit mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité, dans l’affaire Urba, pour complicité de trafic d’influence.
La première loi d’amnistie, votée en mai 1988, et promulguée le 20 juillet suivant, est d’une générosité ahurissante: elle absout tous les auteurs de délits commis en relation avec le financement de campagnes électorales. Elle passe donc l’éponge sur toutes les malversations commises, qu’elles s’appellent «corruption», «trafic d’influence» ou «délit d’ingérence». Autant dire un blanchiment général qui permettra, notamment, au socialiste Michel Pezet, alors député, de bénéficier à la fois d’un non-lieu et de l’amnistie dans l’affaire des fausses factures de Marseille.
Cette loi de 1988 souffre d’un handicap majeur: elle écarte de l’amnistie l’ancien ministre de la Coopération Christian Nucci, poursuivi dans l’affaire Carrefour du développement: inculpé de complicité de détournement de fonds publics, il avait donc commis un crime et non un délit. Du coup, l’Elysée, non seulement soucieux de sauver Christian Nucci, mais surtout affolé par les développements judiciaires de l’affaire de la Sormae – qui mettait en cause de nombreux socialistes – fait voter par l’Assemblée nationale une seconde loi d’amnistie, promulguée le 15 janvier 1990. Ce texte fait référence, désormais, au mot «infraction», notion englobant à la fois les contraventions, les délits et les crimes. Cette fois, Nucci était sauvé: le 4 avril 1990, la Haute Cour de justice le faisait bénéficier de l’amnistie.
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