La persécution de Julian Assange doit cesser

16 h 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Julian Assange : mettre fin à un acharnement inadmissible ( PCF)

Depuis plusieurs mois, les communistes alertent sur la situation de Julian Assange, fondateur de Wikileaks, arrêté le 11 avril 2019 par la police britannique suite au retrait illégal de son droit d’asile ordonné par le Président de l’Equateur Moreno, en totale violation de l’Article 14 de la »Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. »

Julien Assange est accusé d’avoir publié des révélations et des images de crimes de guerre commis par les États-Unis en Afghanistan et en Irak.

Son arrestation illégale a constitué une grave atteinte aux droits de l’homme et à la liberté d’information. C’est pourquoi elle a été fermement condamnée par le Parti de la gauche européenne, ainsi que par Patrick Le Hyaric qui est intervenu le 15 avril au Parlement européen pour demander la protection d’Assange en vertu des conventions internationales des droits humains.

En outre, Julien Assange est, depuis le 16 avril, lauréat 2019 du « Prix des Journalistes, Lanceurs d’Alerte et Défenseurs du Droit à l’information » (avec Motarjemi & Rui Pinto), décerné par le groupe de la Gauche Unitaire Européenne/NGL.

S’il est extradé aux États-Unis, Julian Assange risque 175 ans de prison. Une condamnation qui résonnerait comme un avertissement envers tous les lanceurs d’alerte et journalistes. Elle serait grave dans un monde où les États-Unis et l’OTAN, exacerbent les tensions et le surarmement.

Dès à présent, les conditions de détention de Julien Assange à la prison de haute sécurité de Belmarsh sont qualifiées de torture par Nils Melzer, rapporteur spécial de l’ONU, et sa famille s’inquiète de l’aggravation alarmante de son état de santé physique et psychologique. En outre, la juge de Westminster Vanessa Baraitser vient de décider son maintien en détention, bien que sa peine pour s’être « soustrait à la justice » expire le 22 septembre.

Il est temps que cet acharnement cesse. Julian Assange doit recouvrer la liberté et sa sécurité doit être garantie.

La procédure d’extradition à son encontre doit donc immédiatement s’interrompre, et une commission indépendante de l’ONU doit pouvoir s’assurer de ses conditions de détention et de santé.

Le Parti communiste français demande que la France intervienne en ce sens auprès des autorités britanniques et des Nations unies.

Parti communiste français,

Paris, le 19 septembre 2019

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