Près de neuf Français sur dix soutiennent la grève des urgences

Près de neuf Français sur dix soutiennent la grève des urgences, les deux tiers ne sont pas convaincus par le plan d’Agnès Buzyn pour l’hôpital

Ce mouvement est encore largement soutenu au sein même de l’hôpital : 93% des personnels hospitaliers soutiennent la grève.

Une grève aux urgences de la Timone, à Marseille. (Photo d’illustration.) (VALERIE VREL / MAXPPP)

Près de neuf Français sur dix (89%) soutiennent encore la grève des urgences. C’est ce qui ressort du sondage Odoxa pour franceinfo et Le Figaro publié dimanche 29 septembre.

Le soutien des Français reste dans les mêmes proportions qu’au mois de juin. Ils étaient 92% il y trois mois. Ce mouvement est encore largement soutenu au sein même de l’hôpital. 93% des personnels hospitaliers soutiennent la grève, soit trois points de moins qu’au mois de juin. Ces soutiens s’expliquent notamment par le sentiment, pour une grande majorité de Français, que les services des urgences hospitalières se dégradent. Près de sept Français sur dix (69%) estiment que ces urgences se détériorent. Ce sentiment est largement partagé par 87% des personnels hospitaliers.

14% des Français ont eu recours aux urgences par pur confort

Selon cette enquête, les Français avouent ne pas être étrangers à la détérioration du service rendu aux urgences. 27% avouent s’être déjà rendus aux urgences pour une raison qualifiée de « non-légitime ». 18% y sont allés parce qu’ils n’arrivaient pas à avoir un rendez-vous chez un médecin, 14% y ont eu recours par pur confort et 7% pour ne pas avancer les frais.

Le plan dévoilé par la ministre de la Santé Agnès Buzyn le 9 septembre pour répondre au malaise des hôpitaux n’a pas convaincu les Français. Ce plan n’est pas suffisant pour 64% d’entre eux. Un avis partagé par 86% des personnels hospitaliers.

Cette enquête Odoxa pour franceinfo et Le Figaro a été réalisée par internet, les 18 et 19 septembre sur un échantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et du 18 au 24 septembre sur un échantillon de 1 082 professionnels de santé hospitaliers.

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