A l’issue de son week-end de rentrée, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), par la voix de sa présidente Roxane Hellandsjö-Pros, a annoncé qu’elle déposerait un préavis de grève pour le 14 novembre prochain pour “tous les étudiants en médecine souhaitant prendre part aux mobilisations”. L’association se joint ainsi à la mobilisation lancée par le collectif Inter Hôpitaux pour obtenir un plan d’urgence pour l’hôpital public.
Roxane Hellandsjö-Prost@Roxane_ANEMF[#GRÈVE – 14 Novembre]L’@ANEMF déposera un préavis de grève pour le 14 novembre, pour tous les #étudiants en #médecine souhaitant prendre part aux #mobilisations !
Les étudiants s’engagent pour l’avenir du système de #santé !
“Les étudiants ne veulent pas hériter d’un système de santé à l’abandon”, a tweeté pour sa part Clara Bonnavion, l’ancienne présidente de l’Anemf.
Une journée de mobilisation de grande ampleur
L’Anemf rejoint les rangs d’une mobilisation déjà bien étoffée. Les médecins de ville ont également été appelés à “arrêter leur activité”, par le Dr Jérôme Marty, président du syndicat UFML.
Les internes parisiens avaient eux aussi annoncé, il y a une semaine, franchir le pas pour témoigner de leurs ras-le-bol. “Les internes ont un rôle à jouer, ils doivent participer aux actions qui se mettent en place. La grève se justifie par la nécessité de permettre aux internes de s’absenter des services pour aller manifester le 14 novembre”, témoignait ainsi le secrétaire général du Syndicat des Hôpitaux de Paris (SIPH) Victor Desplats à Egora.
D’autres assemblées générales sont enfin prévues d’ici le 14 novembre. Les internes de Marseille se sont notamment donné rendez-vous le 6 novembre pour “discuter” de l’actualité de ces derniers jours : la grève des internes parisiens, la grève annoncée du 14 novembre et le temps de travail des internes”.
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