Jusqu’à présent, le gouvernement a assuré qu’il n’y avait pas de risques de pénurie d’essence dans les stations-services.
RÉFORME DES RETRAITES – La mobilisation contre la réforme des retraites parviendra-t-elle à s’imposer dans les raffineries? Ce lundi 30 décembre, la CGT de Total a appelé à bloquer l’intégralité des raffineries de France entre le 7 et le 10 janvier.
Sur franceinfo, Thierry Defresne, délégué central du syndicat chez Total a appelé à “un blocage total” des raffineries du pays “pour faire en sorte qu’aucun produit ne sorte pendant 96 heures”.
″À l’issue de ces 96 heures de grève, on se posera la question de savoir si l’on passe à l’étape de l’arrêt des installations”, explique-t-il.
Ces dates ne sont pas choisies au hasard: le 7 janvier coïncide avec la reprise des négociations à Matignon entre le gouvernement et les syndicats, avant une grande journée de mobilisation le 9, à l’appel de l’intersyndicale.
Depuis le début de la mobilisation, l’éventualité d’un blocage des raffineries a inquiété les automobilistes et quelques stations-service se sont parfois retrouvées à sec. Toutefois, les ministères de la Transition écologique et de l’Intérieur ont assuré à plusieurs reprises qu’il n’y avait aucun risque de pénurie.
Pour l’instant, la production n’a été interrompue dans aucune des sept raffineries de France hexagonale. Seules deux d’entre elles ont connu des difficultés d’expéditions vers les stations-service.
C’est notamment le cas de celle de Grandpuits en Seine-et-Marne, bloquée depuis le 5 décembre. Ce lundi 30, les grévistes ont d’ailleurs annoncé la reconduite de leur mouvement, tout en annonçant que les expéditions allaient reprendre mais en “quantité infime”, rapporte Le Parisien.
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