Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
C’est la fin de la #greve16janvier les forces de l’ordre sont massivement présentes sur la place, il n’y a presque plus de manifestants. La circulation va rouvrir dans quelques minutes. Pour la 1ere fois, la manif contre la réforme s’est déroulée sans violences ni lacrymogènes.
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Un important cordon de policiers fait face aux manifestants pour qu’ils quittent la Place d’Italie. Il reste des dizaines de manifestants sur la place. #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
La queue de cortège est arrivée, les forces de l’ordre avancent sur la Place d’Italie, demandant aux manifestants d’avancer pour quitter les lieux. L’ordre de dispersion est donné à 19h. #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Les cortèges syndicaux continuent à arriver sur la Place d’Italie. Le défilé était donc assez conséquent. #greve16janvier
-Stan
JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »
Après avoir rencontré des cheminots et agents RATP sur leurs piquets de grève, elles participent maintenant aux nombreuses actions qui rythment le mouvement depuis une semaine. « On était hier à l’occupation du rectorat de Paris, y a jusqu’à 3 actions par jour, c’est fou ! », confie Manuela. « Même si c’est tard, je sens que ça enfle. On voit désormais plein de corps de métiers différents », souligne Isabelle. « On découvre la culture du syndicalisme et de la grève des cheminots… », explique Manuela. « Humainement c’est très intéressant », complète Isabelle. « Mais c’est très dur, ajoute Manuela. On est très fatigué mais absolument pas prêt à renoncer, la détermination est dans la rue. » « Samedi, sous les lacrymogènes, le cortège éducation a reculé mais a ré-avancé, on a commencé à résister physiquement, malgré les gaz. C’est une occupation du terrain », pointe Isabelle, qui ajoute :
« De toute façon à chaque fois qu’un ministre ou un député LRM prend la parole, ça nous donne encore plus la rage. »
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Tous les gens souhaitant quitter la Place d’Italie sont filtrés par les forces de l’ordre. Les gens se plient au dispositif sans râler. #greve16janvier
Aline Leclerc@aline_leclercBeaucoup de rues fermées par la police ou des grilles ou les deux. Du coup les gens ne savent pas oú sortir et remontent le cortège en sens inverse pour trouver ou ça passe. « On n’arrête pas de nous dire que c’est la prochaine rue, mais c’est jamais la bonne » déplore une femme.
-Thomas AR
Pierre Bouvier@pibzedogLe cortège se déverse sur la Place d’Italie dans des nuages de fumigènes, au bruit des fanfares, avec des slogans à la gloire des « gilets jaunes », dans le calme. #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Des cheminots arrivent sous les fumigènes Place d’Italie : « Emmanuel Macron, président des patrons, on va niquer ta reforme » #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Si certains manifestants ont fait demi tour, bloquant quelques minutes le cortège, il n’y a pas eu de recours aux lacrymogènes. Le cortège repart sans le calme vers Place d’Italie. #greve16janvier
Pierre Bouvier@pibzedog
Il est près de 17 heures sur la Place d’Italie à moitié remplie, avec une forte présence policière. #greve16janvier
Pierre Bouvier@pibzedog
Il est près de 17 heures sur la Place d’Italie à moitié remplie, avec une forte présence policière. #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
Place d’Italie, le cortège n’avance plus sur la place, il est bloqué plus bas car certains manifestants antifascistes ont fait demi-tour, retournant vers le défilé #greve16janvier
La CGT annonce 120 000 manifestants de moins que jeudi dernier
Près de 250 000 personnes manifestaient jeudi à Paris pour réclamer le retrait de la réforme des retraites, a annoncé la CGT, co-organisatrice de cette sixième mobilisation interprofessionnelle depuis le début du mouvement, le 5 décembre. Jeudi dernier, près de 370 000 personnes avaient manifesté à Paris, toujours selon la CGT.
Les chiffres des autorités ne sont pas encore disponibles. Jeudi dernier, selon le ministère de l’intérieur, ils étaient 56 000, à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et des organisations de jeunesse).
SUR LE TERRAIN
Aline Leclerc@aline_leclerc
« Tout le monde veut la retraite des flics » scande le cortège. Après des menaces de mobilisation en décembre, les policiers ont obtenu de conserver leur régime spécial. « C’est injuste, si leur réforme est si géniale pourquoi les flics n’y ont pas droit ?» ironise une gréviste.
Aline Leclerc@aline_leclerc
Gros bataillon de profs dans le cortège #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaudLa tête de cortège est arrivée dans le calme Place d’Italie, sous le soleil et la fumée des fumigènes, au chant de « Macron démission ». #greve16janvier
L’avant du cortège parisien #greve16janvier est arrivé sur la place d’Italie, fin du parcours. En plein contre jour et dans le silence, devant un défilé très étiré – quelques manifestants sont encore près de Montparnasse.
« Est-ce que je vais garder mon poste ? c’est ça que les gens ont dans la tête, explique Jean-Pierre Mercier. Alors que normalement ils devraient être dans la rue, c’est le moment d’aller exprimer leur colère. Pour l’instant la résignation est la plus forte mais ce ne sera pas éternel. Tant qu’il y a des travailleurs en grève, ça pose problème à Macron. Les cheminots sont un peu une lumière dans la nuit. »
Plus de 42 000 personnes ont manifesté contre la réforme des retraites dans une vingtaine de villes hors Paris, selon un décompte provisoire de l’AFP réalisé en milieu d’après-midi à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures. Les manifestants étaient notamment 8 000 à Marseille, 7 300 à Toulouse, 4 500 à Bordeaux, 4 000 à Nantes, 3 300 à Montpellier, ou encore 3 100 à Rennes, selon les autorités.
Des chiffres partout en net recul par rapport à la précédente journée de mobilisation du 9 janvier, et souvent au plus bas depuis le début du mouvement social, le 5 décembre. La tendance est identique du côté des syndicats, qui n’ont jamais revendiqué si peu de participants à Marseille (110 000), Bordeaux (20 000), Nantes (8 000), Limoges (6 000), Rennes (5 000) ou Bayonne (3 000).
Simon Auffret@S_Auffret
Ambiance silencieuse à l’avant du cortège #greve16janvier, à l’arrivée sur le boulevard de l’hôpital. Les manifestants avancent rapidement, la plupart sans banderoles – les camions des syndicats sont loin derrière. Les gendarmes accompagnent le défilé.
Pierre Bouvier@pibzedog
Il n’est pas encore 16 heures, la tête du cortège aborde le boulevard de l’hôpital. #greve16janvier
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
En arrière plan, un gendarme filme la manifestation, devant lui, des crs postés près de l’hôpital des gardiens de la paix. #greve16janvier
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