« L’objectif est de monter d’un cran depuis la mobilisation du 9 janvier, et d’aller crescendo jusqu’au 24 janvier », date de la présentation du projet au conseil des ministres, a expliqué Sébastien Menesplier.
« La lutte ne s’affaiblit pas dans le secteur de l’énergie, nous recensons 30.000 grévistes, contre 60.000 au plus fort de la mobilisation le 5 et le 9 décembre », a-t-il assuré.
« Nous assumons les coupures et leurs conséquences, les plaintes de la direction d’Enedis », a-t-il ajouté.
La coupure a affecté la navette OrlyVal mais « pas la tour de contrôle d’Orly », assure M. Menesplier. Plusieurs communes (Orly, Rungis, Thiais, Wissous, Antony…) ont été touchées.
Pour sa part, Enedis a indiqué à l’AFP avoir « eu connaissance de cette coupure un peu avant 06H00 du matin ».
« On a fait intervenir nos techniciens d’astreinte au plus vite pour rétablir l’électricité. Tout a été rétabli avant 08H00 du matin, il n’y a plus de foyers privés d’électricité », assure l’entreprise, qui souligne que « s’il y a un acte de malveillance avéré sur le réseau de distribution, Enedis le condamne et on ira porter plainte ».
La CGT Energie a annoncé lundi dans un communiqué une semaine « rythmée par la grève et des actions innovantes partout en France (…) pour une retraite solidaire décente et pour l’exigence du service public ».
Le syndicat affirme bloquer mardi sept centres logistiques Serval d’Enedis-GRDF sur 11 en France. Ces centres stockent et expédient le matériel de chantier vers les sites d’Enedis et GRDF (réseau électrique).
La CGT projette également de mettre « au minimum technique » les terminaux méthaniers d’Elengy Fos Cavaou et Montoire et d’opérer « des baisses de production dans le thermique, l’hydraulique et le nucléaire ».
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