Luttesinvisibles
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Parmi eux, les policiers qui les 16 et 17 juillet 1942 sur ordre des nazis, arrêtent 13 452 Juifs de la région parisienne, les rassemblent au Vélodrome d’Hiver pour qu’ils soient massacrés dans les camps.
« Et rappel, pour les policiers qui se croient couverts parce qu’ils ont obéi aux ordres, nombreux furent condamnés à la fin de la guerre après des appels publics à la délation. 20 policiers furent condamnés à mort, 4 000 jugés, 1 000 condamnés. Le commissaire divisionnaire Fernand David , « David les mains rouges » comme l’avait surnommé la presse de l’époque fut à la tête de la BS 1, l’une des deux brigades spéciales des renseignements généraux parisiens qui avaient livré des centaines de résistants aux pelotons d’exécution allemands. Devant ses juges, David se présenta comme un « petit fonctionnaire » qui s’était contenté d’obéir aux ordres de ses chefs.
Mais le zèle qu’il avait mis dans l’accomplissement de sa mission avait laissé des traces : promotions ultra-rapides, primes, décorations.
Radio-Londres l’avait d’ailleurs averti qu’il aurait des comptes à rendre. Condamné à mort, Fernand David fut exécuté le 5 mai 1945 au fort de Montrouge. » Jean-Pierre Ravery
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