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Ce lundi 17 février commence l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi visant à instaurer la « retraite par points ».
Après des débats houleux en commission, qui ont permis de soulever de nouvelles imprécisions ubuesques du projet de loi (comme cet indicateur sur lequel sera basé la valeur du point et qui… n’existe pas [1]), la loi arrive donc ce lundi dans l’hémicycle. Le débat parlementaire s’annonce interminable, l’opposition (insoumis, communistes, socialistes, Les Républicains et UDI confondus) ayant déposé plus de 40 000 amendements dans une volonté assumée de faire trainer les débats pour gagner du temps et faire « obstruction » au projet de loi.
Une manifestation avait lieu aujourd’hui à Paris à l’occasion de cette nouvelle étape de la réforme des retraites. Elle devait, justement, se rendre de la place de l’Opéra au parvis de l’Assemblée nationale. Quelques milliers de personnes étaient présentes et se sont trouvées bloquées par les gendarmes à leur arrivée devant le parlement. Après quelques bousculades et des interpellations, des prises de paroles d’élus, de grévistes et d’intellectuels se sont enchainées. Frédéric Lordon était notamment présent : « Les éditorialistes peuvent glapir que la démocratie est ébranlée par la bite à Griveaux (sic). Mais nous sommes nombreux à voir que la démocratie est plutôt menacée par les yeux crevés, les mains arrachées (…) et plus encore par la destruction d’un modèle social ! »
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