La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est dite « choquée » par des « violences inadmissibles et incompréhensibles » et a fait part de son « soutien aux manifestantes et manifestants ».
Plusieurs milliers de personnes ont participé à une « marche nocturne » pour un « féminisme populaire antiraciste », samedi 7 mars à Paris, à l’appel de collectifs et d’associations féministes. Le cortège est parti de la place des Fêtes à destination de la place de la République. Alors que la semaine écoulée a été marquée par les vives réactions au César décerné au réalisateur Roman Polanski, les militantes ont chanté et brandi plusieurs slogans faisant référence à la tribune incisive de l’autrice Virginie Despentes publié le 1er mars par Libération et à l’actrice Adèle Haenel.
https://twitter.com/Roz_N_Roll/status/1236401172778549253
Effet Adèle Haenel Aïssa Maïga et Virginie Despentes dans la #marchefeministe #JourneeInternationaleDesDroitsDesFemmes pic.twitter.com/PyzKIxE8pz
— Mathilde Larrere (@LarrereMathilde) March 7, 2020
Comme le montrent les images du journaliste Rémy Buisine présent aux abords de la place de la République samedi soir, les forces de l’ordre ont chargé les manifestantes avant de tenter de disperser la foule avec du gaz lacrymogène.
« Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes et radicales et en colère. »
Cortège féministe dans les rues de Paris à la veille de la journée internationale des droits des Femmes. pic.twitter.com/x1jeWL1MhW
— Remy Buisine (@RemyBuisine) March 7, 2020
Anne Hidalgo se dit « choquée »
Plusieurs militantes et des associations féministes se sont émues dimanche des « violences policières ». « Je suis atterrée de voir que le ministère de l’intérieur a choisi de déployer des moyens pour réprimer les femmes plutôt que de renforcer les moyens de lutte contre les violences machistes », s’est indignée sur le réseau social Twitter la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert.
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