Manif de fou à Foix !

Nia Loup

7 h

Arrestation d’un GJ devant la préfecture. Tous les GJ et les syndiqués se sont battus avec les flics, on s’est fait gazer…Le GJ s’est échappé. Toute la manif part au comico déposer plainte. De trouille les flics se sont enfermés dans le commissariat !!!!
REVOLUTION !!!!! CA CRAQUE CA CRAQUE !!!!!🏴‍☠️🏴‍☠️☠️☠️☠️

Petite parenthèse hyper importante : A ceux qui auraient filmé ou pris des photos des scènes. Merci de ne pas publier ces vidéos directement sur FB sans s’assurer au préalable que les personnes ne puissent être identifiés, Merci pour eux. Même le visage flouté, les vêtements peuvent être identifier en remontant la manif. Je sais c’est frustrant, mais nous sommes en guerre et en face ils ne nous feront pas de cadeaux reflex d’auto protection…Encore Merci pour nos guerriers 🏴‍☠️🏴‍☠️🏴‍☠️


https://www.ladepeche.fr/

Retraites : deux motions de censure contre le gouvernement, des manifestations dans la régionDes altercations ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les manifestants à Foix. DDM Maellyss Hedin

  • Défilé à Toulouse, ce mardi 3 mars 2020, pour demander le retrait du projet de retraite.
    Défilé à Toulouse, ce mardi 3 mars 2020, pour demander le retrait du projet de retraite. Photo DDM – Xavier de Fenoyl
  • Dans le cortège toulousain sur les retraites, ce mardi 3 mars 2020.
    Dans le cortège toulousain sur les retraites, ce mardi 3 mars 2020. Photo DDM – Xavier de Fenoyl
      Réforme des retraites,
Publié le 

l’essentielSuite au recours de l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, plusieurs manifestations étaient organisées ce mardi dans la région et en France. Les deux motions de censure de la gauche et la droite sont débattues cet après-midi à l’Assemblée Nationale.

Accusé sur sa droite comme sur sa gauche d’un « fiasco » sur les retraites, Edouard Philippe, confronté mardi à deux motions de censure à l’Assemblée, a dénoncé les « combines procédurales » ayant conduit au recours à l’arme du 49-3 sur cette réforme « ambitieuse ».

Après 13 jours d’un parcours hors norme à l’Assemblée en première lecture pour ce projet emblématique visant à créer un système « universel » par points, le Premier ministre avait signé samedi la fin de la partie avec le recours surprise à cet outil constitutionnel permettant de faire adopter le texte sans vote. Aussitôt, LR et les trois groupes de gauche – PS, PCF et LFI – ont déposé des motions, qui feront l’objet d’un vote tard dans la soirée, seules les voix favorables étant recensées.

« Vous avez fracturé le pays »

Dans un hémicycle pas comble, le chef de file des députés LR Damien Abad a défendu la première, pointant un « fiasco parlementaire sans précédent » sur une réforme qui fera des Français les « grands perdants ». Au nom des groupes de gauche, le communiste André Chassaigne a fustigé dans la foulée un « désastre démocratique », après le recours à l’arme « funeste » du 49-3 qui « parachève la chronique du fiasco annoncé de cette réforme ».

« Vous avez fracturé le pays », a renchéri la socialiste Valérie Rabault, tandis que Jean-Luc Mélenchon (LFI) a taclé un 49-3 « décidé sournoisement », promettant la poursuite d’une « guérilla populaire et parlementaire, pacifique ». Opposé aux motions, Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir) a pour sa part regretté le « spectacle lamentable » donné par l’Assemblée. « Pourquoi n’avons nous pas pris un mois de plus? » a demandé Philippe Vigier (Libertés et Territoires). « Nous avons fait cent fois le tour de la loi », a jugé Patrick Mignola (MoDem), tandis que Gilles Le Gendre (LREM) a lancé sous des huées à la gauche de la gauche à l’origine de milliers d’amendements: « le 49-3, c’est vous! ».

Après ces interventions contrastées, à l’image des débats depuis deux semaines, le Premier ministre a donné calmement la réplique, insistant sur une réforme de « justice sociale »: « ceux qui défendent le statu quo (…) racontent bien trop souvent des calembredaines ». Récusant tout « coup de force », il a observé qu’il aurait fallu « 8 semaines », week-end compris, pour arriver au bout. Avoir une minorité qui « bloque systématiquement les questions de fond » n’est pas à l' »honneur du débat parlementaire », a ajouté Edouard Philippe. Rappelant les amendements retenus in fine par le gouvernement, il a aussi vanté « un texte de compromis », « qui a évolué ».

« 49-3 on n’en veut pas »

Le rejet des motions ne fait aucun doute et va entraîner de facto l’adoption du projet de loi: ni LR avec 104 députés, ni la gauche avec 63 élus, ne peuvent rassembler la majorité de 289 voix requise pour faire chuter le gouvernement. Mais les opposants à la réforme, mobilisés depuis le 5 décembre, continuent le combat: ils ont manifesté à nouveau mardi à Paris et en province contre ce « passage en force ». Au sein des cortèges clairsemés, les slogans clamaient « Macron traître et retraites » ou « 49-3, on n’en veut pas ».

La séquence se déroule dans un climat déjà tendu pour l’exécutif, entre nouveau coronavirus et élections municipales. En interne, la majorité est aussi confrontée à un enjeu de cohésion, avec des départs au compte-gouttes qui se poursuivent.  
Lors de la réunion hebdomadaire des députés LREM, Edouard Philippe les a appelés à « rester soudés », évoquant « une période de combat politique très intense ».

Les députés ont encore au menu à partir de mercredi, le projet de loi organique accompagnant la réforme et objet de 1.800 amendements, Gilles Le Gendre jugeant « jouable » son examen d’ici dimanche soir. La réforme poursuivra ensuite son parcours au Sénat, à majorité de droite, en avril, avant de revenir à l’Assemblée, le gouvernement visant toujours une adoption définitive avant l’été. Entre-temps sont attendues les conclusions de la « conférence de financement », dont la CGT et FO ont claqué la porte.

A l’instar de Jean-Luc Mélenchon qui ne veut « aucune violence », plusieurs élus ont appelé à ne pas « attiser » les colères, alors que depuis samedi plusieurs permanences et locaux de campagne ont été ciblés, dont ceux du Premier ministre au Havre.

Des manifestations dans la région

Les syndicats qui bataillent depuis des mois contre la réforme des retraites appellent à manifester dans toute la France ce mardi. À Toulouse, le défilé a eu lieu ce mardi matin. À Albi le rendez-vous était fixé à la mi-journée, à Foix à 14 heures, à Cahors à 16 heures. Dans plusieurs départements de notre région, le lieu de rassemblement est fixé en fin d’après-midi devant les préfectures ou sous-préfectures.

À Toulouse, la manifestation s’est élancée à 10 heures du haut des allées Jean-Jaurès. 3500 personnes ont manifesté selon les syndicats. La préfecture de Haute-Garonne n’a pas encore donné de chiffre.

Agen, quelques centaines de manifestants sont rassemblés depuis 14 heures place de la préfecture. Des contestataires à la réforme des retraites qui ont bravé une pluie battante pour dénoncer l’utilisation du 49-3. « Une option anti-démocratique » pour la CGT 47 qui appelle à poursuivre de plus belle le mouvement. Pour l’heure, aucun défilé dans les rues du centre-ville n’est prévu au vue des conditions climatiques.

Les manifestants se sont donnés rendez-vous devant la préfecture à Agen.

Du côté d’Albi, le rassemblement a eu lieu devant la préfecture à la mi-journée. Ils étaient environ 70 manifestants a s’être rassemblés ce matin devant la Préfecture d’Albi, unis contre la réforme des retraites. L’utilisation de l’article 49.3 était considérée par beaucoup d’entre eux comme « le coup de poing de trop ». « On ne peut plus parler de démocratie à l’heure qui l’est. Le gouvernement fait la sourde oreille et fait passer des réformes en cachette » déplore Gérald, artisan indépendant de 56 ans. Un constat partagé par Claudine, qui pense à ses petits enfants :  « la démocratie est clairement éborgnée. Quelle liberté va t-on laisser à nos enfants ? « 

Patrick Guiraud, secrétaire général de l’UD CGT Tarn, reste quant à lui confiant : « ce n’est pas parce qu’il y a ce 49.3 que tout est foutu. Le gouvernement est en difficulté. On va multiplier les mobilisations. On reste fixés sur la grande manifestation prévue le 31 mars. »

La CGT appelait au rassemblement ce midi devant la préfecture à Albi.

Foix, les manifestants s’étaient donnés rendez-vous sous la Halle aux Grains. Un cortège s’est élancé dans les rues du centre-ville de la préfecture ariégeoise. En tête du cortège, les syndicats ont affiché leur unité. Les manifestants ont fait une halte à la préfecture, où les syndicats ont accrioché des banderoles. La plupart d’entre eux ont lancé du papier hygiénique dans la cour et contre le grillage de la bâtisse. La police a alors fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Un militant CGT à été blessé lors de l’altercation :  » Ils tapent sur les corporations » a alors réagi Marie, retraitée et gilet jaune de la première heure. La manifestation a alors pris fin : certains participants se sont se dirigé vers le commissariat après que l’intersyndicale a annoncé vouloir porter plainte.

La Rédaction avec AFP
Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*