« Qu’est ce que tu as fait aujourd’hui papa ou maman? J’ai créé un super banc pour que les pauvres ne puissent pas dormir dessus. »
Guillaume Meurice, soutien de la fondation, nous a présenté les lauréats des catégories « Fallait oser », « C’est pas mieux ailleurs », « Le Clou », « Bouge de là », « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » et « Ni vu, ni connu ».
Selon l’humoriste, cette année, les candidats sont toujours sur un bon niveau et les fournisseurs de mobilier urbain redoublent d’inventivité et de créativité. Il se dit d’ailleurs très impressionné par ce processus de création.
Lorsque les bancs du métro ou ceux des parcs sont remplacés par des fauteuils individuels ou par des « assis-debout », il ne s’agit ni de coquetterie, ni de réponse à un besoin. Bien souvent, l’intention est plutôt de rendre le mobilier urbain le moins confortable possible pour éloigner les personnes les plus démunies de nos vies et de nos regards.
Ironie du sort : le banc, un des éléments phares du mobilier urbain, semble pourtant avoir été pensé pour que les badauds puissent s’y asseoir, à plusieurs, pour profiter d’un peu de repos ou échanger quelques mots…
La Fondation Abbé Pierre a créé la plateforme soyonshumains.fr qui permet de signaler et de dénoncer les dispositifs « inhumains » repérés par les citoyens.
Par Lila Blumberg, publié le 03/03/2020
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