Didier Guillaume favorable à la réouverture de tous les marchés

LR: Le commis de la FNSEA qui a pris toute sa part dans la catastrophe sanitaire et économique en cours, se pose en défenseur de l’agriculture française et des petits commerçants. Tous les ministres de l’agriculture depuis des décennies ont participer avec hardeur à l’édification de cet affreux modèle agro-industriel qui a permis l’éradication des paysans avec de surcroît, la mise en place du modèle de distribution qui lui est adapté, la grande distribution qui elle, a éradiqué le petit commerce. Seuls les nigauds peuvent penser que c’est avec ceux qui ont créer le problème que l’on va trouver la solution. Ces commerçant sont dans de telles conditions économiques qu’ils sont prêts à risquer leur vie et celle de leurs vieux clients pour « travailler » et faire des marchés un foyer de contamination, quand on interdit à un marcheur d’aller seul sur un chemin de campagne. Nous sommes « dirigés » par des phœnix !
REUTERS12/04/2020

DIDIER GUILLAUME FAVORABLE À LA RÉOUVERTURE DE TOUS LES MARCHÉS

PARIS (Reuters) – Le ministre français de l’Agriculture Didier Guillaume s’est dit favorable dimanche à la réouverture de tous les marchés en plein air et des halles alimentaires tant que les normes de sécurité sanitaire étaient respectées face à l’épidémie de coronavirus.

« Je suis favorable à l’ouverture de tous les marchés en plein air et de toutes les halles alimentaires », a-t-il déclaré sur France 3. « J’appelle les maires de France et les préfets à inciter à rouvrir ces marchés », à « condition qu’il y ait le respect des normes sanitaires ».

« Le marché, c’est le lieu où les personnes âgées notamment vont acheter leurs poireaux, deux pommes de terre, une salade (…) et puis surtout le marché c’est l’endroit où l’agriculture française passe 30 % de sa production de frais, de fruits et légumes », a-t-il fait valoir.

Epargnés dans un premier temps par les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les 10.000 marchés alimentaires de France avaient été contraints de fermer le 24 mars après la diffusion d’images sur les réseaux sociaux de personnes ne respectant pas la « distanciation sociale » sur certains marchés.

Cette décision avait suscité l’indignation notamment de la Fédération des marchés de France qui avait dénoncé une « inégalité de traitement » entre la grande distribution et les marchés de rue.

Depuis, des dérogations ont été accordées au cas par cas par certaines préfectures sur la base d’un guide de bonnes pratiques sanitaires mis au point après d’intenses discussions entre le gouvernement, la fédération des marchés de France et la FNSEA notamment.

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