CORONAVIRUS. 65 morts de plus, mais 584 personnes en moins dans les hôpitaux

CORONAVIRUS. 65 morts de plus, mais 584 personnes en moins dans les hôpitaux : les derniers chiffres sur la situation du coronavirus en France ont été communiqués par la Direction générale de la santé.

SOMMAIRE

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Le dernier bilan du coronavirus en France a été publié ce mercredi 27 mai, en début de soirée, par la Direction générale de la Santé. Comme en fin de semaine dernière et pendant tout le week-end dernier, la DGS n’a pas donné les chiffres des établissements médicaux-sociaux, dont font partie les Ehpad. Ces données seront actualisées ce vendredi 29 mai, mais en attendant, ce dernier bilan confirme la bonne dynamique constatée à l’hôpital, avec 584 patients en moins, malgré les 65 décès des dernières 24 heures, toujours à l’hôpital.

  • 145746 cas confirmés par PCR, soit 191 de plus
  • 18 260 décès à l’hôpital, soit 65 de plus (28 596 décès au total sans le dernier bilan des Ehpad)
  • 15 680 hospitalisations en cours, soit 584 de moins
  • 1 501 personnes actuellement en réanimation, soit 54 de moins
  • 66 584 personnes sorties de l’hôpital, soit 705 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 101017 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 271 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 32 admissions en réanimation.

LIRE AUSSI

22:28 – Le point sur la situation en Ile-de-France

D’après les derniers bilans du ministère de la Santé publiés mardi 26 mai, 7 014 personnes sont mortes du coronavirus en Ile-de-France ( +26 en 24 heures). 6 663 personnes (- 244 en 24 heures) sont encore hospitalisées, dont 642 en réanimation ( -17 en 24 heures). 24 182 personnes ont pu sortir de l’hôpital guéries ( +264 en 24 heures). Paris reste le département le plus touché avec 1 680 victimes de l’épidémie (+4 en 24 heures) .

22:09 – Etats-Unis : la barre des 100 000 décès bientôt atteinte

Le nombre de morts dus à une infection au Covid-19 aux Etats-Unis frôle la barre des 100 000 décès, indiquent ce mercredi les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). On compte 99 031 morts (770 de plus qu’hier), pour 1,68 millions de cas positifs.

21:53 – Auvergne-Rhône-Alpes : 1 645 victimes de l’épidémie

D’après le dernier communiqué complet du ministère de la Santé, publié le mercredi 27 mai, 1 652 personnes sont décédées du coronavirus dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (+7 en 24 heures). 1 334 personnes sont encore hospitalisées (-70 en 24 heures), dont 134 admises en réanimation (-5 en 24 heures).  6 807 personnes ont pu sortir de l’hôpital guéries (+69 en 24 heures). Le Rhône est le département le plus touché avec 617 décès recensés (+1 en 24 heures) et 566 patients encore hospitalisés (-51 en 24 heures).

21:41 – Grand-Est : 3 389 morts du coronavirus depuis le début de l’épidémie

Le Grand-Est est la deuxième région la plus touchée par l’épidémie : le coronavirus a tué 3 389 personnes (+10 en 24 heures) tandis que 2 286 patients sont encore hospitalisés (-103 en 24 heures) , dont 181 en réanimation (-1 en 24 heures) . Bonne nouvelle : 10 564 personnes ont pu sortir de l’hôpital (+134 en 24 heures). Le Haut-Rhin dénombre le plus grand nombre d’hospitalisations avec 583 patients admis pour une infection au Covid-19 (-27 en 24 heures) .

21:27 – Coronavirus dans le Rhône: un mort en 24h à l’hôpital

Une forte diminution du nombre de patients hospitalisés a été constatée dans le département du Rhône, principal épicentre français de l’épidémie de coronavirus. L’épidémie de coronavirus a faitLa pandémie a fait 617 morts au cours des dernières 24 heures, selon les données rapportées par Santé publique France ce mercredi 27 mai. Le nombre de patients en réanimation dans les hôpitaux baisse mais bien plus lentement : on recense 63 patients en réanimation dans le Rhône, soit cinq de moins que la veille.

21:11 – Hydroxychloroquine interdite : l’institut de Didier Raoult « continuera les traitements les plus adaptés »

L’IHU Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le professeur Didier Raoult, a indiqué qu’il « continuera à traiter (ses) patients avec les traitements les plus adaptés », après l’abrogation des dispositions autorisant les hôpitaux à prescrire de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus.

20:54 – « On publie des choses qui ne sont pas dignes », estime Didier Raoult

Dans un entretien accordé à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, Didier Raoult, Infectiologue à l’IHU de Marseille, est revenu sur l’interdiction des essais cliniques de la chloroquine par l’OMS. « Comment se fait-il que dans une étude il y ait 8% de mortalité, et dans une autre (celle de l’IHU) 0% ? On publie des choses qui ne sont pas dignes. (…) On n’a pas caché des cadavres dans le parking », a-t-il déclaré.

20:37 – Un Français sur quatre ne voudrait pas se faire vacciner contre le coronavirus

Selon une étude publiée dans « The Lancet », près d’un Français sur quatre ne voudrait pas se faire vacciner contre le coronavirus. « Cette méfiance risque de devenir un problème lorsque le vaccin sera disponible », expliquent les scientifiques français du projet Coconel (Coronavirus & confinement, ndlr.), financé par l’Agence nationale de la recherche. D’après eux, le gouvernement doit entreprendre une communication « transparente » et « précoce » pour éviter que ce sujet ne suscite la polémique et la méfiance.

20:27 – Qu’est-ce que « l’immunité croisée » ?

L’expression « immunité croisée » désigne une immunité acquise lors d’une première contamination à un virus. Celle-ci protégera plus tard contre un autre agent infectieux (virus ou bactérie). « Ainsi, des individus pourraient avoir acquis une protection contre le Sars-CoV-2 en ayant étant exposés par le passé à d’autres coronavirus causant de banals rhumes », explique franceinfo.

20:12 – 71% des Français en faveur du port du masque

D’après un sondage réalisé par YouGov, 71% des Français privilégient l’usage de masques en tissu, des masques réutilisables et des masques à usage unique. 95% des sondés pensent que les entreprises doivent relocaliser leur production en France en priorité dans les secteurs de la santé (80%), de l’agroalimentaire (64%) et du textile (37%).

19:44 – Personnes vulnérables : le double jeu » du coronavirus et de la canicule

Les prévisions météorologiques annoncent un été « très chaud », phénomène particulièrement redouté alors que la propagation de coronavirus continue de progresser en France. Les personnes fragiles nécessitent « une protection particulière en période de canicule”, a noté sur BFM TV le docteur Richard Handschuh, membre du syndicat de médecins généralistes MG France. De son côté, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a appelé les états à prendre des mesures préventives “afin de tenter de les aider à gérer le double enjeu de la chaleur et du Covid », explique une porte-parole de l’organisation, Clare Nullis Kappel.

19:29 – 5 000 bouteilles de champagne offertes aux soignants

Le Syndicat général des vignerons et 600 donateurs ont décidé d’offrir 5 000 bouteilles aux personnels de santé de la région champenoise, pour les remercier de leur engagement contre la pandémie de coronavirus. Le syndicat « en fera cadeau les 10, 11 et 12 juin aux unités hospitalières Covid-19 du territoire de l’appellation (qui comprend la Marne, l’Aube, l’Aisne et la Haute-Marne) », détaille le Parisien.

19:28 – L’Assemblée approuve la mise en place de l’appli StopCovid

L’Assemblée a approuvé la mise en service de l’appli StopCovid par 338 voix contre 215 ce mercredi 27 mai, malgré les vives inquiétudes pour la vie privée que le projet a provoqué. Parmi ces critiques, Jean-Luc Mélenchon a rappelé devant les députés que « Tout ce qui est possible n’est pas souhaitable.. », en évoquant l’application. « J’aime mieux attraper le Covid dans un pays libre que d’y échapper dans un État totalitaire », a-t-il ajouté.

19:17 – Le bilan de l’épidémie de Covid-19 en France

Le dernier bilan du coronavirus en France communiqué par le ministère de la Santé ce mercredi 27 mai fait état de :

  • 145746 cas confirmés par PCR, soit 191 de plus
  • 18260 décès à l’hôpital, soit 65 de plus
  • 15680 hospitalisations en cours, soit -584 de plus
  • 1501 personnes actuellement en réanimation, soit -54 de plus
  • 66584 personnes sorties de l’hôpital, soit 705 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 101017 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 271 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 32 admissions en réanimation.
Dans son communiqué, la DGS indique que les données des EMS seront actualisées ce vendredi 29 mai.

19:14 – StopCovid : le Parlement doit trancher malgré les inquiétudes

Ce mercredi 27 mai, le Parlement vote pour ou contre le projet d’application de traçage des contacts StopCovid. Malgré les vives inquiétudes pour la vie privée, le gouvernement espère l’approbation des députés pour mettre en service le dispositif dès ce week-end. Parmi ces critiques, Jean-Luc Mélenchon a rappelé aujourd’hui que « Tout ce qui est possible n’est pas souhaitable.. », en évoquant l’application. « J’aime mieux attraper le Covid dans un pays libre que d’y échapper dans un État totalitaire », a-t-il ajouté.

18:57 – Des organisations médicales publient une déclaration dénonçant la violence contre les soignants

Les dirigeants de 13 organisations médicales et humanitaires mondiales représentant plus de 30 millions de professionnels de la santé ont publié une déclaration condamnant les actes de violence de plus en plus nombreux dirigés contre des soignants en pleine épidémie.

18:39 – Au moins 200 incidents de violence contre des soignants recensés

Au moins 200 incidents de violence contre des soignants ont été recensés depuis le début de la pandémie de coronavirus, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge. Le Comité a dénoncé une violence qui « prend de l’ampleur ».

18:20 – Pour le Dr Lévy-Bruhl, l’immunité collective est loin d’être prouvée

Si des chercheurs misent sur cette immunité, des médecins ne sont pas spécialement « emballés » par cette idée, c’est le cas du Dr Lévy-Bruhl. responsable de l’unité des infections respiratoires de Santé publique France. « Il est « prématuré de fonder un espoir sur une immunité croisée », hypothèse « loin de faire l’unanimité et loin d’être confortée ». « Il ne faudrait surtout pas faire passer à la population le message que tout va bien parce que nous nous sommes aperçus que tout le monde était protégé. »

18:05 – « Tous les indicateurs sanitaires sont à la baisse » selon la directrice de l’ORS Île-de-France

Sur l’antenne de France Bleu, Isabelle Grémy, directrice de l’Observatoire régional de santé Île-de-France, confirme la tendance générale sur l’absence d’une seconde vague même s’il faut rester prudent. « Tous les indicateurs sanitaires sont à la baisse de façon régulière depuis deux semaines. Mais nous ne sommes qu’à 15 jours de déconfinement, qui est très progressif, donc il faut rester vigilants, et absolument pas baisser la garde. »

17:50 – La seconde vague est à des « kilomètres » selon Yonathan Freund

Yonathan Freund, médecin urgentiste à Paris, explique à son tour que le spectre d’une seconde vague est très lointain : « Je suis convaincu qu’il n’y aura pas de deuxième vague au moment du relâchement du confinement, cet été. J’en suis convaincu mais je n’ai pas de preuves », assure le docteur Freund. « Depuis des semaines on se rend compte qu’il n’y a quasiment plus de cas d’infections aiguës au coronavirus. C’est valable sur la fin du confinement, mais aussi depuis le 11 mai, date de début du déconfinement. »

Des foyers, mais pas de seconde vague ?

Au début de la pandémie du coronavirus en France, le terme de « pic » était très souvent utilisé avant qu’il ne soit proscrit, laissant place au terme de « plateau » à cause d’une décrue très lente et non soudaine comme pouvait laisser entendre le terme de « pic ». La même chose est-elle en train de se produire sur cette fameuse « seconde vague » que les autorités et médecins redoutent ? Pour de nombreux spécialistes, la réponse est oui. S’il devait y avoir une seconde vague, elle serait déjà présente dans les hôpitaux comme l’explique l’épidémiologiste Laurent Toubiana dans le Parisien. Ce dernier se base sur les données mises en ligne par le ministère de la Santé et estime « que le virus a atteint pratiquement tous ceux qu’il pouvait atteindre », excluant donc l’hypothèse d’une seconde vague. « S’il devait y avoir une deuxième vague, cela se verrait déjà. On devrait voir une progression dans les chiffres des consultations des médecins de ville ou à l’hôpital, or cela n’est pas le cas. Nous sommes à seize jours après le déconfinement, qui a été initié le 11 mai, et même en tenant compte de la durée d’incubation, qui est de quatorze jours, cela signifie que le Covid-19 est en vrai recul. » En revanche, le professeur Jean-Daniel Chiche se veut un peu plus prudent même s’il admet que la possibilité de voir une seconde vague dans les prochains jours est assez faible. « Aujourd’hui, personne ne peut dire, sans risque de se tromper, qu’il n’y aura pas de deuxième vague (…) Mais si cela devait arriver, ce serait peut-être plus tard, au cœur de l’été, selon les projections de l’Institut Pasteur » assure-t-il. Pour lui, l’identification rapide des foyers est l’une des clés pour éviter cette seconde vague : « En France, tant qu’on arrive à identifier des clusters, à casser les chaînes de contamination, cela signifie que les chiffres ne sont pas hors de contrôle. »

Cependant, malgré ces indicateurs positifs, les gestes barrière sont toujours « indispensables » comme l’affirme Laurent Toubiana. Pour France Info, Aurélien Rousseau, directeur de l’Agence régionale de santé en Île-de-France, confirme également « qu’il y a des raisons d’être optimiste », mais explique qu’il faut également être capable de réagir si les prévisions changent brutalement. « le virus est toujours là et on n’est pas revenus à la normale. Il n’y aura pas de toute façon quelque chose qui passera du noir ou blanc sans mesures d’accompagnement, sans vigilance, sans progressivité et sans surtout une capacité en permanence de revenir en arrière si jamais les chiffres se dégradaient. »

L’immunité croisée peut-elle vraiment nous protéger du coronavirus ?

L’épidémie de coronavirus continue de reculer en France selon les derniers chiffres publiés hier, alors que le déconfinement est en cours depuis une quinzaine de jours déjà. Une observation statistique encourageante : le temps d’incubation du virus étant le plus souvent de 3 à 5 jours et pouvant aller jusqu’à 14 jours, un rebond de l’épidémie pourrait déjà être observé si une recrudescence des contaminations avait eu lieu à partir du 11 mai. Si les autorités continuent d’appeler à la prudence, une accélération du déconfinement est évoquée et sur le plan scientifique, plusieurs médecins se veulent par ailleurs rassurants. Une récente étude de l’institut Pasteur et du CHU de Strasbourg, pré-pbliée sur le site MedRxiv, montre que les anticorps développés par les personnes infectées par le SARS-CoV-2 semblent bien les protéger contre une réinfection. Une protection qui pourrait durer « de quelques semaines à quelques mois », estiment les chercheurs.

D’autres médecins suggèrent que l’épidémie qui a tué plus de 28 500 personnes dans le pays est en fin de parcours, bien qu’aucun vaccin n’ait encore été trouvé et qu’une portion infime de la population ait été touchée. Leur hypothèse : une immunité « croisée » pourrait protéger selon eux une large partie de la population, même si elle n’a pas contracté le coronavirus. Cette thèse a été initialement soulevée par des chercheurs américains dans la revue spécialisée Cell. Selon eux, l’exposition à d’autres coronavirus, bien moins dangereux que le Covid-19 et se traduisant par de simples rhumes, aurait permis de développer des anticorps qui se révéleraient efficaces contre le SRAS-CoV-2.

Cette analyse est néanmoins à nuancer. D’abord, l’étude de la revue Cell repose sur l’analyse de la réponse immunitaire en lymphocytes T chez des patients guéris du Covid-19 et chez les membres d’un groupe contrôle. Elle remarque que 40 à 60% de ces derniers présentaient les lymphocytes « spécifiques » permettent de lutter contre le coronavirus (les lymphocytes T CD4 et CD8 pour être exact). Mais par définition les personnes du groupe contrôle n’ont pas été contaminées par le coronavirus, ce qui réduit les conclusions de l’étude à une hypothèse et non une preuve de l’immunité croisée. Selon un long article publié mardi par la revue Vidal, consacrée aux professionnels de santé, ces études défendant la thèse le l’immunité croisée permettent bien « d’espérer une protection naturelle » d’une partie de la population. Mais « elles ne montrent en rien que cette immunité croisée puisse jouer un rôle dans le contrôle de la pandémie Covid-19, même si une modélisation semble suggérer un effet de ce type ». L’article soulève la question des personnes âgées, fortement touchées par le coronavirus et qui seraient moins nombreuses à développer des défenses immunitaires. Il souligne que cette population à risque n’a pas encore été exposée au coronavirus, notamment dans les régions où l’épidémie s’est peu propagée.

Quels sont les nouveaux clusters du Covid-19 en France ?

Alors que le déconfinement a débuté lundi 11 mai en France, la fameuse seconde vague est redoutée. Si, pour l’instant, la levée des restrictions du confinement ne se traduit pas forcément dans les chiffres émanant des hôpitaux, des nouveaux foyers de contaminations, des « clusters », sont nés :

  • Nantes (Pays-de-la-Loire). Le centre d’hébergement de Mellinet, qui vient en aide aux personnes précaires, a détectée 16 cas positifs sur une centaine de tests puis trois autres lors d’une seconde série de tests effectués sur 81 autres personnes. Un autre cluster de type familial cette fois a été repéré Nantes, avec trois personnes testées positives dans trois familles différentes qui partageaient le même hébergement.
  • Grand Est. Huit nouveaux foyers de contaminations ont été identifiés dans la région Grand Est depuis le 11 mai. Quatre départements sont concernés : la Haute-Marne (un cluster), la Moselle (quatre clusters), le Bas-Rhin (deux clusters) et la Meuse (un cluster). Le nombre de cas par cluster s’étend de trois à seize maximum, a précisé Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l’ARS du Grand-Est, lors d’une conférence de presse ce mardi 19 mai. A noter : parmi ces nouveaux foyers de contaminations, on en compte quatre dans des Ehpad, un dans un « établissement sanitaire », un dans « une structure d’aide sociale à l’enfance », un dans un « établissement médico-social pour personnes handicapées » et un dans une « emprise militaire ».
  • Les Ulis (Essonne). Un foyer de travailleurs étrangers situé au Ulis, dans l’Essonne, a été identifié comme un nouveau cluster. Trois personnes ont été testées positivement au Covid-19 dernièrement, alors que ce foyer, qui compte 325 locataires, comptabilise désormais douze cas, dont deux morts, deux « chibanis » de 76 et 78 ans, indique France Bleu. Les cas contacts doivent être testés et isolés, a fait savoir l’Agence régionale de santé Ile-de-France.
  • Seine-et-Marne. Un nouveau cluster a été identifié ce mardi 19 mai au sein d’une communauté religieuse de Seine-et-Marne, après la découverte de quatre patients du coronavirus. Une campagne de dépistage a été lancée.
  • Val-de-Marne. Pour la première fois dans le département depuis le déconfinement, un cluster a été identifié. Neuf ouvriers du chantier de désamiantage du lycée Georges-Brassens, à Villeneuve-le-Roi, ont été testés positifs au coronavirus. Une grand campagne de dépistage a déjà été lancée.
  • Les Herbiers (Vendée). Après le site maître Coq des Essarts, une autre entreprise de l’agroalimentaire, l’abattoir de la Scabev, a été signalée comme un foyer, avec trois cas confirmés en début de semaine. Les 50 salariés de l’entreprise ont été dépistés mercredi 20 mai et ce sont désormais 11 salariés au total qui sont positifs au coronavirus, soit 8 de plus.
  • Fleury-les-Aubrais (Loiret). 79 personnes travaillant à l’abattoir Tradival, à Fleury-les-Aubrais, ont été contaminées, selon une information de France Bleu dimanche 24 mai. Les premiers résultats des tests ont été livrés vendredi 15 mai, après trois cas de contamination au Covid-19 signalés chez des prestataires de Tradival, auprès de l’Agence Régional de Santé (ARS). Au départ, une trentaine de personnes contaminées étaient recensées. Un chiffre qui a plus que doublé en quelques jours au fur et à mesure des tests.
  • Carmaux (Tarn). Trois cas préoccupants ont été découverts à Carmaux, dans le Tarn, au sein du groupe scolaire Jean-Moulin, la semaine précédent la reprise des cours. Il s’agissait d’un enseignant et de deux employés. 174 tests ont ensuite été menés. Deux autres cas ont été découverts ce qui porte le foyer à  cinq cas positifs au total.
  • Saumur (Maine-et-Loire). 20 personnes ont été dépistées positives au coronavirus au sein du centre hospitalier de Saumur, dont 20 patients et 5 membres du personnel, selon une communication du directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation (ARS). Un foyer familial a aussi été détecté avec trois personnes testées positives. Elles avaient fréquenté le service de gériatrie du centre hospitalier.
  • Lannion (Côtes d’Armor). A Lannion un regroupement de cas a été identifié dans l’hôpital de la ville. 500 tests ont été menés et 50 personnes ont été identifiées comme positives, 27 professionnels et 23 patients, selon un bilan communiqué le 14 mai. Tous ces cas ont été hospitalisés ou confinés.
  • Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Un nouveau cluster a été détecté ce vendredi 15 mai après un signalement au sein de l’abattoir du groupe Kermené qui a été transmis le 13 mai à l’ARS par le Centre hospitalier de Saint-Brieuc, relatif à un patient diagnostiqué Covid-19. Ce dimanche, l’ARS annonce que 69 personnes sont positifs au coronavirus, soit 63 de plus après les 6 premiers cas détectés dans la semaine. L’ARS indique qu’une nouvelle campagne de dépistage se déroulera ce mardi.
  • Les Essarts-en-Bocage (Vendée). La Vendée est passée sous surveillance de l’Agence régionale de Santé après la découverte de plusieurs cas positifs dans une entreprise d’abattage de volailles, l’usine Arrivé (Maître Coq) située aux Essarts-en-Bocage. L’initiative de tester ces salariés avait été prise après la découverte de neuf cas positifs au sein de l’abattoir sur une durée de cinq semaines, à partir du 1er avril. Selon la préfecture, onze salariés ont été testés positifs, mais l’ARS n’a détecté « aucune chaîne de contamination au sein même de l’entreprise ».
  • Clamart (Hauts-de-Seine). Un salarié d’un foyer pour jeunes travailleurs, contaminé au coronavirus, a provoqué un dépistage massif du personnel et des résidents. Selon les résultats des analyses tombées vendredi 8 mai, sept jeunes asymptomatiques ont été testés positifs au Covid-19 ainsi qu’un agent.
  • Chauvigny (Vienne). Quatre membres du personnel du collège Gérard-Philipe de Chauvigny ont été testés positifs au Covid-19, a fait savoir le directeur général de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine samedi 9 mai. Un nouveau cas de coronavirus a été détecté ce mardi 12 mai dans la commune. Il s’agit d’une enseignante testée positive alors qu’un plan de dépistage a été lancé.
  • Loudun (Vienne). Un nouveau « cluster » à l’hôpital de Loudun, dans la Vienne, a été identifié. Vingt-trois cas de coronavirus, dont 13 parmi le personnel, y ont été recensés à l’issue d’une opération de dépistage réalisée sur 280 personnes dont les résultats ont été communiqués samedi 23 mai.
  • Eglise-Neuve-de-Vergt (Dordogne). En Dordogne, un homme, atteint du coronavirus, a assisté à des obsèques dans la commune d’Eglise-Neuve-de-Vergt, fin avril. Au total, 127 personnes, issues de la communauté portugaise, ont été dépistées, et 103 résultats sont parvenus. Neuf cas de Covid-19 sont pour l’instant confirmés. Il n’y a aucun état grave, assure l’ARS Nouvelle-Aquitaine. 12 autres personnes liées à ce foyer ont été dépistées jeudi 14 mai. Les résultats se sont révélés encourageants : les tests sont tous négatifs.
  • Tours (Indre-et-Loire). Selon l’Agence régionale de Santé, un nouveau foyer de contamination au coronavirus a été identifié dans la résidence universitaire Grandmont, à Tours. Six étudiants de cette résidence ont été testés positifs, un septième est toujours en attente de ses résultats. « Tous ces étudiants ont été relogés par le CROUS Orléans-Tours, placés en isolement, et sont suivis par le service de santé universitaire », a précisé l’ARS dans un communiqué ce vendredi. Au total ce sont 183 personnes qui sont actuellement testées.
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