CORONAVIRUS. La crainte d’une seconde vague de l’épidémie de coronavirus se fait encore sentir

… alors que Jérôme Salomon a rappelé l’importance de maintenir le protocole sanitaire. Nouveau traitement sur les formes sévères de Covid-19, dernier bilan sanitaire, évolution de la pandémie… Les dernières infos.

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Le dernier bilan de l’épidémie de coronavirus a été communiqué, mardi 16 juin, par le ministère de la Santé. D’après les données des autorités, la situation sanitaire en France est la suivante :

  • 157716 cas confirmés par PCR (Ehpad compris), soit 344 de plus
  • 37901 cas confirmés en Ehpad, chiffre mis à jour mardi 16 juin
  • 29547 décès au total (Ehpad compris), soit 111 de plus
  • 19090 décès à l’hôpital, soit 38 de plus
  • 10457 décès en Ehpad, chiffre mis à jour mardi 16 juin
  • 10535 hospitalisations en cours, soit 217 de moins
  • 820 personnes actuellement en réanimation, soit 26 de moins
  • 73335 personnes sorties de l’hôpital, soit 291 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non au cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 103451 hospitalisations. De même, l’évolution des hospitalisations et des cas en réanimation en 24 heures correspond à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Entre lundi et mardi, en brut, 143 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 14 admissions en réanimation. Par ailleurs, le bilan total des décès (111 victimes recensées en 24 heures) s’explique par le fait que les données des Ehpad n’avaient pas été actualisées depuis le 9 juin.

Pourquoi la crainte d’une seconde vague refait-elle surface ?

En France, l’heure est au bilan et à l’optimisme : les chiffres des hôpitaux sont toujours sur une bonne dynamique, l’ensemble de la métropole est passée en zone verte et AstraZeneca, un laboratoire européen, a signé un contrat avec quatre pays de l’UE, dont la France, pour garantir 300 millions de doses de son projet de vaccin contre le coronavirus – dont les résultats finaux sont attendus à l’automne -, au marché européen (plus d’infos). Dans l’Hexagone comme dans le reste de l’Europe donc, la crise du Covid-19 ne se conjugue pas au passé, mais elle semble au moins avoir été mise en sommeil, Emmanuel Macron ne s’étant d’ailleurs pas caché, dimanche soir, pour se féliciter de pouvoir enfin « tourner la page du premier acte de la crise que nous avons traversé ».

Ce beau tableau est hélas contrarié par la situation jugée « extrêmement grave » en Chine et plus particulièrement à Pékin. Mardi 16 juin, un porte-parole de la mairie de la capitale chinoise, auteur de cet aveu d’inquiétude, a même révélé que la ville avait entamé « une course contre la montre » face à cette résurgence du nombre de cas de coronavirus, porté à 27 lors des dernières 24 heures, et à 106 au total depuis cinq jours. Une situation similaire est-elle possible en France ? Impossible pour l’instant de répondre à cette interrogation, mais au niveau mondial, l’OMS a dit suivre « de très près » la situation à Pékin, évoquant bel et bien les craintes d’une « deuxième vague ».

Mais dans une interview accordée pour le Figaro, le Pr Didier Pittet, épidémiologiste et médecin infectiologue aux Hôpitaux universitaires de Genève, se veut beaucoup plus rassurant sur cette résurgence épidémique en indiquant qu’il y n’y a « pas de raison de s’alarmer » et que ce phénomène est plutôt « rassurant ». « La seconde vague on la reconnaît à une hausse importante des infections et à une accélération des transmissions. Si le nombre de cas double tous les cinq jours, c’est sans doute le début de la deuxième vague (…) Les vaguelettes sont inévitables, c’est certain. Ce virus a toutes les caractéristiques pour s’établir dans une population. Il passera d’une personne à une autre tant qu’il en aura la possibilité, avec des conséquences médicales visibles chez un petit nombre d’entre elles. Ces cas peuvent rester circonscrits, et l’on parlera de foyers » explique le Professeur.

Les autorités sanitaires françaises restent prudentes. La commission d’enquête sur la gestion de la crise a interrogé, mardi 16 juin, le directeur général de la santé Jérôme Salomon sur la gestion de l’épidémie en France. Concernant la crainte d’une seconde vague, Jérôme Salomon a rappelé que « nous devons maintenir les bons gestes barrières » et l’ensemble des mesures sanitaires encore en vigueur. Une stratégie pour se préparer notamment à un « rebond cet automne ou cet hiver ». « Ne pas se préparer à une deuxième vague serait une faute majeure », a-t-il estimé. Il a également rappelé que « la vigilance et la prudence doivent rester de mise avec les nombreux déplacements des vacanciers » alors que la saison estivale approche.

Le dexamethasone, un nouveau traitement fiable ?

Un nouveau traitement a été mis en lumière, mardi 16 juin, par les les responsables du vaste essai britannique Recovery, le dexamethasone. Ce médicament, provenant de la famille des stéroïdes qui est réputé pour réduire le processus inflammatoire du corps humain, réduirait d’un tiers la mortalité chez les malades gravement atteints par le Covid-19. 2104 patients ont reçu ce traitement (par voie orale ou intraveineuse) pendant 10 jours. En comparant aux 4321 autres patients qui ne l’avaient pas reçu, les chercheurs ont déterminé que le traitement a réduit d’un tiers la mortalité chez les malades placés sous ventilation artificielle. « Une mort sur huit pourrait être évitée grâce à ce traitement » précise le communiqué publié mardi. « Le dexamethasone est le premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19 » indique également les responsables de cette étude en précisant que « le dexamethasone n’est pas cher, déjà commercialisé et peut être immédiatement utilisé pour sauver des vies à travers le monde. » Le Royaume-Uni, par l’intermédiaire de son ministre de la Santé Matt Hancock, a déjà indiqué que le pays utiliserait ce traitement dès mardi. Toutefois, l’étude indique également que le médicament n’a montré aucun bénéfice pour les patients qui ne nécessitaient aucune assistance respiratoire.

23:38 – « Les points clefs » de l’évolution de l’épidémie de coronavirus (2/2)

[Fin du direct] D’après le dernier point épidémiologique de Santé publique France, publié le 11 juin dernier, « plus de 2% des professionnels des établissements de santé infectés par le SARS-CoV-2 » et la « mortalité toutes causes confondues est revenue depuis la semaine 18 dans les valeurs habituelles observées au niveau national ».

23:32 – Ehpad : une situation sanitaire qui s’améliore et des mesures sanitaires assouplies

D’après le dernier communiqué de Santé publique France, mis à jour le 11 juin 2020, les indicateurs démontrent que la situation en Ehpad s’améliore, justifiant un assouplissement des mesures de déconfinement. « Le nombre d’établissements d’hébergement pour personnes âgées déclarant aujourd’hui un cas possible ou confirmé de Covid-19 est en forte diminution. En cohérence avec les consignes désormais applicables à la population générale, il a donc été décidé d’engager une étape supplémentaire dans le déconfinement de ces établissements », explique le communiqué. Le dernier bilan sanitaire fait état de 10457 décès et 37901 cas confirmés en Ehpad.

23:21 – Une nouvelle étude confirme que les moins de 20 ans ont deux fois moins de risques d’attraper la maladie (2/2)

Selon les conclusions d’une étude publiée mardi dans la revue Nature Medicine, les jeunes sont moins sensibles au Covid-19. Par ailleurs, les chercheurs ont simulé des épidémies de coronavirus dans 146 capitales à travers le monde, et ont conclu que le nombre attendu de cas variait selon l’âge de la population. Plus l’âge moyen des habitants est élevé, plus le nombre de cas par habitant l’est aussi.

23:11 – « Les points clefs » de l’évolution de l’épidémie de coronavirus (1/2)

D’après le dernier point épidémiologique de Santé publique France, publié le 11 juin dernier, en France et « à l’exception de Mayotte et de la Guyane », les autorités constatent la « poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de neuf semaines », la « réduction du nombre de nouveaux clusters et absence de diffusion communautaire non contrôlée à ce jour » et « l’absence de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie ».

22:42 – Une nouvelle étude confirme que les moins de 20 ans ont deux fois moins de risques d’attraper la maladie (1/2)

Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Medicine, mardi 16 juin, confirme que l’âge est un facteur clé dans la transmission et la propagation du virus : selon ses estimations, les moins de 20 ans ont deux fois moins de risques d’attraper la maladie que les plus de 20 ans. Par ailleurs, la proportion de patients qui déclarent des symptômes après avoir été infectés est de 21% chez les personnes âgées de 10 à 19 ans. Elle est de 69% chez les plus de 70 ans, selon les estimations de cette étude publiée dans la revue Nature Medicine.

22:31 – Le bilan de l’épidémie de coronavirus dans le monde

L’épidémie du nouveau coronavirus a fait au moins 438 250 victimes dans le monde depuis que la Chine a fait officiellement état de l’apparition de la maladie en décembre, selon les derniers bilans officiels transmis ce mardi 16 juin.

  • Plus de 8 090 290 cas d’infection ont été officiellement confirmés dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, dont au moins 3 698 500 sont aujourd’hui considérés comme guéris.
  • Depuis le comptage réalisé lundi 15 juin, 3 851 nouveaux décès et 114 921 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès sont les Etats-Unis avec 671 nouveaux morts, le Brésil (627) et le Mexique (439).
  • Les Etats-Unis, qui ont enregistré leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 116 567 décès pour 2 124 155 cas. Au moins 576 334 personnes ont été déclarées guérie

22:30 – Mayotte et Guyane : une surveillance accrue du virus

Les autorités sanitaires constatent à Mayotte, le « maintien de la circulation du SARS-CoV-2 à un niveau élevé » et en Guyane, « l’intensification de la circulation virale et deux clusters avec diffusion communautaire », note le rapport hebdomadaire du 11 juin 2020. Les conditions sanitaires n’étant pas réunies, les autorités guyanaises ont décidé de reporter le second tour des élections municipales qui devait se tenir le 28 juin prochain.

22:14 – France métropolitaine : le taux de positivité inférieur à 5%

D’après les autorités sanitaires, en France métropolitaine, « le taux de positivité était inférieur à 5% dans l’ensemble des départements, sauf pour la Marne (6,5%). Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas rapportés à la population pour 100 000 habitants) était au niveau national de 4,3/100 000 habitants ». « Il était inférieur à 10/100 000 h. pour la très grande majorité des départements. Les taux d’incidence les plus élevés ont été observés dans les départements de la Marne (19,3/100 000 habitants), la Meurthe et Moselle (20,9/100 000 h) et la Meuse (26,4/100 000 h) », détaille le rapport publié le 11 juin 2020.

21:59 – Une forte augmentation de la consommation de masques en France

Dans le cadre de l’enquête sur la gestion de la crise par les autorités, le directeur général de la santé Jérôme Salomon a été auditionné par la commission ce mardi 16 juin. Celle-ci doit vérifier si d’éventuelles défaillances ont été faites dans la gestion de l’épidémie. Au sujet des masques, « on en était à 117 millions [de masques] en janvier 2020, la consommation de masques en France est de 3 à 5 millions par semaine, avant une augmentation brutale à 40 millions », a indiqué Jérôme Salomon devant les députés de la commission d’enquête parlementaire.

21:45 – Occitanie : 508 victimes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie

508 personnes sont décédées des suites d’une infection au coronavirus en Occitanie. Mardi 16 juin, on recensait également 113 personnes hospitalisations (-18 en 24h) dont 16 admises en réanimation (-2 en 24h). Par ailleurs, 2 828 personnes sont sorties de l’hôpital (+19 en 24h). Hérault est le département qui tient le plus lourd bilan avec 121 décès liés à l’épidémie.

21:22 – Ile-de-France : 7 358 victimes de l’épidémie de coronavirus recensées

La région Ile-de-France a recensé, mardi 16 juin, 7 358 décès depuis le début de l’épidémie en France (+19 en 24h). 4 710 patients sont encore hospitalisés (-109 en 24h), dont 388 en réanimation (-10 en 24h). Bonne nouvelle : 26 540 personnes ont pu sortir de l’hôpital (+119 en 24h). Paris reste le département le plus endeuillé avec 1 731 victimes de la pandémie.

21:11 – « Il y a moins de malades que prévu », estime Jérôme Salomon

« Il y a moins de malades que prévu, et moins de personnes contact que prévu », a expliqué le numéro 2 du ministère de la Santé Jérôme Salomon. Ce mardi 16 juin, il a fait savoir qu’il souhaitait utiliser les tests, notamment pour « aller traquer les foyers potentiels » cet été. Le directeur général de la Santé était le premier responsable interrogé par la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire en France. Celle-ci doit vérifier si d’éventuelles défaillances sont à constater dans les politiques mises en place face à la propagation de la pandémie.

20:53 – La France était-elle prête pour faire face à une pandémie ?

Dans le cadre de l’enquête sur la gestion de la crise sanitaire, Boris Vallaud, député PS des Landes, a interrogé le directeur général de la santé Jérôme Salomon sur la note du 5 septembre 2016 dans lequel il disait que la France n’était pas prête à faire face à ce type de pandémie. « Je cherche désespérément un pays qui pourrait se targuer d’avoir été près d’avoir parfaitement géré cette pandémie compte tenu du caractère totalement inédit, meurtrier, brutal de cette pandémie. (…) Je pense que la France va dans le bon sens. Nous devons développer, nous l’avons fait, une culture du retour d’expérience à chaque événement, même s’il a été bien géré. (…) On peut quand même vraiment considérer qu’on a un niveau d’expertise de qualité. On a des agences régionales de santé qui ont répondu à l’exigence de surveillance et de réaction rapide lorsque des premiers cas sont survenus. […] La réponse de terrain a été de très haut niveau », a-t-il répondu.

20:42 – Les chiffres clés de l’épidémie de coronavirus en France (2/2)

Le dernier communiqué de Santé publique France, mis à jour le 11 juin 2020, fait état d’une situation sanitaire toujours en nette amélioration. Sur la semaine 23, du 1er au 7 juin 2020, les indicateurs hebdomadaires sont les suivants :

  • Le nombre de passages aux urgences pour suspicion de coronavirus : 2 688 en semaine 23 contre 3 964 en semaine 22.
  • Le nombre de nouvelles hospitalisations de patients atteints du coronavirus : 1 156 en semaine 23 contre 1 738 en semaine 22.
  • Le nombre de nouvelles admissions en réanimation de patients atteints du coronavirus : 129 en semaine 23 contre 226 en semaine 22.
  • Le nombre de décès liés au coronavirus (incluant les décès en hospitalisation et décès en EHPA et autres EMS) : 395 en semaine 23 contre 570 en semaine 22.

20:22 – Le bilan de l’épidémie de coronavirus en France ce mardi 16 juin

Le dernier bilan de l’épidémie de coronavirus a été communiqué par le ministère de la Santé. D’après les données des autorités, la situation sanitaire en France est la suivante :

  • 157716 cas confirmés par PCR (Ehpad compris), soit 344 de plus
  • 37901 cas confirmés en Ehpad, chiffre mis à jour ce mardi 16 juin
  • 29547 décès au total (Ehpad compris), soit 111 de plus
  • 19090 décès à l’hôpital, soit 38 de plus
  • 10457 décès en Ehpad, chiffre mis à jour ce mardi 16 juin
  • 10535 hospitalisations en cours, soit 217 de moins
  • 820 personnes actuellement en réanimation, soit 26 de moins
  • 73335 personnes sorties de l’hôpital, soit 291 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non au cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 103451 hospitalisations. De même, l’évolution des hospitalisations et des cas en réanimation en 24 heures correspond à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 143 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 14 admissions en réanimation. Par ailleurs, le bilan total des décès (111 victimes recensées en 24 heures) s’explique par le fait que les données des Ehpad n’avaient pas été actualisées depuis le 9 juin.

20:11 – Les chiffres clés de l’épidémie de coronavirus en France (1/2)

Le dernier communiqué de Santé publique France, mis à jour le 11 juin 2020, fait état d’une situation sanitaire qui continue de s’améliorer. Sur la semaine 23, du 1er au 7 juin 2020, les indicateurs hebdomadaires sont les suivants :

  • Le nombre de nouveaux cas confirmés de coronavirus (du 31 mai au 6 juin) : 2 899 en semaine 23 contre 3 777 en semaine 22.
  • Le taux de positivité (%) (du 31 mai au 6 juin) : 1,5 en semaine 23 contre 1,5 en semaine 22.
  • Le nombre d’actes SOS Médecins pour suspicion de coronavirus : 1 456 en semaine 23 contre 1 627 en semaine 22.

19:51 – Le nombre d’actes médicaux en baisse de 11%

D’après le dernier communiqué de Santé publique France, mis à jour le 11 juin 2020, en semaine 23 (du 1er au 7 juin 2020), l’association SOS Médecins rapporte « 1 456 actes médicaux pour suspicion de Covid-19 ». « Ce nombre d’actes était en baisse de 11% par rapport à S22 (1 627 actes), tous âges et par classe d’âge », détaille le rapport.

19:41 – Jérôme Salomon explique le comptage des décès en Ehpad

Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a expliqué le comptage des morts en Ehpad alors qu’il était interrogé ce mardi par la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire en France. Il a indiqué que les Ehpad étant de petites structures, l’objectif était de laisser les soignants s’occuper des résidents dans un premier temps. « Ça a pu être long pour avoir ces données, mais elles sont de grande qualité aujourd’hui », a-t-il déclaré.

19:39 – Crainte d’une seconde vague : Jérôme Salomon appelle à la prudence

La commission d’enquête sur la gestion de la crise a interrogé, ce mardi 16 juin, le directeur général de la santé Jérôme Salomon sur la gestion de l’épidémie en France. Concernant la crainte d’une seconde vague, ce dernier a rappelé que « nous devons maintenir les bons gestes barrières » et l’ensemble des mesures sanitaires encore en vigueur. Une stratégie pour se préparer notamment à un « rebond cet automne ou cet hivers ». « Ne pas se préparer à une deuxième vague serait une faute majeure », a-t-il estimé. « La vigilance et la prudence doivent rester de mise avec les nombreux déplacements des vacanciers », a-t-il ajouté, alors que la saison estivale approche.

19:37 – Un taux de positivité encore élevé à Mayotte et en Guyane

« A Mayotte, le taux de positivité était de 24,9% et le taux d’incidence de 80,9/100 000 habitants », explique Santé publique France dans son dernier communiqué mis à jour le 11 juin 2020. « En Guyane, le taux de positivité était de 19,2% et le taux d’incidence de 26,8/100 000 habitants », ajoute-t-il.

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Que sait-on de l’éventuel vaccin développé par AstraZeneca ?

Après des mois d’inquiétudes et d’enfermement, les « jours heureux » – pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron -, sont bien là. Le chef de l’Etat l’a confirmé, dimanche 14 juin dans son discours, « nous allons pouvoir tourner la page du premier acte de la crise que nous avons traversé ». Dont acte : les mesures du déconfinement ont à nouveau été très largement allégées, dans un optimisme affiché très clairement par le président de la République pour la suite des événements. Et puisque les bonnes nouvelles sont souvent groupées, on a également appris que la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient pré-commandé plus de 300 millions de doses d’un projet de vaccin contre le coronavirus développé par AstraZeneca, destinées à devenir prioritaires pour le marché européen si les tests s’avéraient concluant.

Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour le savoir puisque le président de la branche française de ce laboratoire britannico-suédois a fait savoir que les études en cours « nous permettrons d’avoir des résultats à l’automne ». « Si l’efficacité n’est pas prouvée, il pourrait y avoir différentes issues : ou on peut continuer, avoir un délai et avoir d’autres résultats, ou on passe à autre chose »,  a précisé Olivier Nataf, interrogé par Franceinfo, assurant que l’engagement d’AstraZeneca, « c’est de ne pas faire de profits sur ce vaccin et de le fournir à prix coûtant ». Et de donner davantage de détails sur le vaccin en lui-même : « C’est un vaccin que l’on appelle sur la base d’un vecteur viral. Vous prenez un virus qui est inactivé, on change son code génétique pour insérer le code génétique qui va permettre de produire la protéine du coronavirus. En produisant cette protéine, le patient va pouvoir développer une réponse immunitaire contre la protéine caractéristique du coronavirus ».

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