« C’est frustrant pour moi, ça m’interroge, pourquoi plus personne ne veut bouger dans ces secteurs-là ?« , a-t-il confié. Dimanche soir, son discours s’était aussi concentré sur l’abstention historiquement haute (près de 60%), une « insurrection froide« . Concernant le succès des Verts, le patron des députés Insoumis a estimé que « c’était plutôt bon signe que les électeurs des villes aient voté écolo, ça centralise l’écologie, donc la question des biens communs« .
Compte-t-il dialoguer avec eux en vue de la présidentielle de 2022? « D’abord laissons-les se mettre en place, régler leurs problèmes entre eux. Il y aura des discussions, des rencontres. Mais ce qui ne serait pas normal, c’est que tout le monde se précipite en-dessous de l’arbre de Noël en disant ‘et moi, et moi ?' ». « Une candidature commune, on verra« , a poursuivi le député des Bouches-du-Rhône. « Il faut d’abord qu’eux-mêmes intègrent leur dimension nouvelle. Ils sont d’une grande férocité, à Lyon ils ne nous ont pas laissé une seule mairie d’arrondissement alors que nous en avions« , s’est-il plaint à propos de leur accord de second tour.
M. Mélenchon a aussi pointé des divergences de fond : « Quand David Cormand, l’un des plus respectés dans l’écologie politique, dit ‘Vive l’Europe des régions’ ou d’autres ‘À bas l’État jacobin’, on va avoir du mal à discuter« . « Et on peut pas parler de la planification écologique, ils n’aiment pas le plan, ça leur rappelle l’Union soviétique« , a-t-il ironisé. Mais « ce qui nous différencie, ce n’est pas l’écologie, c’est le social« , a estimé le tribun.
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