Jamiroquai au Capitole et le Bull(e) Market qui ne bouge pas une oreille, ni une corne

La première chose que l’on peut dire ce matin c’est que l’on vit une époque formidable. Aux Etats-Unis, alors que si tu te fais choper 2 kilomètre-heure en dessus de la limitation et que tu ne te jettes pas spontanément sur le capot avec les mains dans le dos, la police est toujours à la limite de te tirer dessus au fusil à pompe – et si tu n’es pas bien blanc, c’est encore pire – par contre dans le même temps, si t’es pas d’accord que le type pour qui tu as voté et le parti auquel tu crois depuis que tu es né dans une cabane au fin fond d’un état du Sud, n’est pas réélu comme tu le voulais, tu prends le Capitole d’assaut et tu peux aller te faire prendre en photo à la place d’honneur du Congrès ou faire des photos de la boîte mail de Nancy Pelosi, pendant que le Dow Jones – qui est encore ouvert – termine au plus haut de tous les temps et que les flics qui sont censés protéger le Capitole, ne savent plus comment on sort un flingue de son holster, alors que d’habitude ils ont tendance à ne même pas le remettre dedans. La différence entre Wall Street et Main Street n’a jamais été aussi grande et incompréhensible.