Soutien aux 7 personnes mises en cause dans une association de malfaiteurs à visée d’actes terroristes et criminels
Le 11 décembre dernier, le parquet anti-terroriste a annoncé l’inculpation de 7 personnes qualifié.es de « militant-e-s d’ultra-gauche », désormais éparpillé.e.s dans différentes prisons parisiennes, loin de leurs proches. Le temps est venu de se mobiliser contre cette mascarade.
Le 11 décembre dernier, le parquet anti-terroriste a annoncé l’inculpation de 7 personnes qualifié.es de « militant-e-s d’ultra-gauche ». Le temps est venu de se mobiliser contre cette mascarade.
Une opération de com’ aux conséquences graves
Voilà quelques semaines que « l’affaire » est parue dans les médias. Malgré son gonflement artificiel par des personnalités d’extrême-droite et quelques journalistes complaisant.es, le soufflé est déjà en train de retomber.
L’exposition de l’intimité de certain.e d’entre elleux (description physique et mode de vie) et un assemblage chaotique d’éléments disparates n’arrive décidément à terroriser personne. Dans les médias on nous chie par exemple pêle-mêle : des produits communs « pouvant entrer dans la composition de… », des « tenues de black block » (Des K-way noirs ?), quelques écoutes de conversations anti-flics, un voyage en Colombie, la parade de la Reine des Neiges sur laquelle a travaillé l’un d’elleux et, bien sûr, des fusils de chasse comme il en existe par millions sur le sol français, n’arrive décidément à terroriser personne.
L’ensemble de ces éléments construisent un imaginaire qui justifierait l’enfermement de ces personnes, soit disant dangereuses pour la société, tout en divulguant sans scrupules leurs identités.Cette affaire tombe en plein débat de société sur la question des violences policières et en pleine mobilisation contre la loi Sécurité globale.
En attendant que les inculpations pour « association de malfaiteurs terroriste » soient retirées on pourrait se contenter de sourire de ces tentatives de manipulations grossières, si cela n’explosait pas en pleine face de militant.es, de leurs familles et de leurs ami.es.
Le fait est que pendant ce temps, des lieux et des personnes se trouvent soumises à une haute surveillance pour les besoins de l’« enquête », deux de nos camarades sont actuellement sous contrôle judiciaire, et surtout, cinq autres croupissent en taule pour une durée indéterminée. Cet état de faits est inacceptable.Ne laissons pas les flics faire le récit de nos vies, de nos liens et de nos luttes !
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