Plan de relance : le Medef demande de nouvelles mesures pour les secteurs en difficulté

LR: Encore une fois, les grands patrons mettent en avant les petites entreprises – qu’ils pillent de mille manières – pour obtenir de nouvelles aides de l’Etat honni, quand ils savent bien qu’ils contrôleront tous les guichets  pour passer à la caisse et ensuite, de mille manières, les distribuer aux actionnaires et augmenter leurs salaires.
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES06/01/2021 

Pour certains secteurs, l’année 2021 s’annonce tout aussi « catastrophique » que 2020.

Geoffroy Roux de Bezieux à Paris, le 26 août 2020. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Hôtels, événementiel, stations de ski… Les secteurs les plus en difficulté doivent être soutenus par un « deuxième volet » du plan de relance, a estimé mercredi 6 janvier le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.

Le plan de relance de 100 milliards d’euros adopté fin 2020 « a été conçu pour réinvestir et réindustrialiser le pays (…) mais je pense qu’il faut le compléter avant l’été » par « un volet sur toute l’économie présentielle, c’est-à-dire l’économie qui souffre » aujourd’hui , a jugé Geoffroy Roux de Bézieux sur franceinfo . Si le plan « a plutôt bien démarré » jusqu’ici, « il n’y a rien (…) pour les hôtels, pour l’évènementiel, les stations de ski, pour tous ces gens-là, qui ont eu une année 2020 catastrophique et auront de nouveau une année 2021 catastrophique », a-t-il noté.

Par ailleurs, selon lui, il faudra « peut-être réfléchir à un moyen de faire sortir l’épargne », emmagasinée par de nombreux Français en 2020, qui ont réduit leur consommation durant les confinements ou par précaution et peur de l’avenir.

Jusqu’à 200 milliards épargnés par les Français

Selon la Banque de France, cette épargne a atteint 130 milliards d’euros l’an dernier et pourrait grimper à 200 milliards en 2021.

Si le président du Medef se dit défavorable à une baisse massive de TVA, il défend des mesures « ciblées » comme un chèque vert, tel que déjà proposé au printemps par le Medef, mais aussi par plusieurs économistes.

Revenant sur la réforme des retraites voulue par le gouvernement et mise en suspens pendant la crise, le patron du Medef a rappelé son opposition à une reprise des discussions d’ici 2022 sur l’instauration d’un régime par points.

En revanche, il a estimé que le débat sur une augmentation des trimestres de cotisations, comme en 2013 dans la réforme portée par Marisol Touraine, pourrait s’ouvrir avant la fin du quinquennat. « C’est une méthode assez juste car ça prend en compte l’âge de début de travail » et ne pénalise donc pas ceux qui ont commencé à travailler tôt, a estimé M. Roux de Bézieux.

 

Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*