Du coup, quand sort un livre comme “Au royaume de la CGT”, sous titré “la résistible ascension de Philippe Martinez”, nous sommes partagés entre la légitime curiosité sur les coulisses de la plus grosse machine syndicale de France et les questionnements.
A quoi sert ce type de récit ?
Va-t-il nourrir la défiance anti-syndicale qui est déjà forte en France ?
En tout cas, notre confrère Jean-Bernard Gervais sait de quoi il parle. Journaliste de profession, il entre en 2016 à la CGT comme conseiller en communication.
Juste après la défaite contre les lois travail. Il découvre, si on se fie à ce qu’il a écrit, un monstre bureaucratique, où tout n’est que calculs politiciens, loin de la beauté et de la détermination des piquets de grève et du militantisme des gens de peu.
A-t-il un peu forcé le trait ?
Peut-on écrire sans conséquences un brûlot contre une puissante centrale syndicale, au vu de voir nos écrits récupérés par les adversaires du mouvement social ?
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