Changer de Cap : favoriser la convergences des luttes sociales écologiques et démocratiques

Lettre N°24 ; 23 mars 2021 ;

Depuis un an le gouvernement et les milieux dirigeants sont confrontés à une crise sanitaire qui n’en finit pas, et se double d’une crise économique sans précédent.

Quand le Premier Ministre déclare qu’« une crise comme cela, on n’en a tous les 100 ans », cela sonne évidemment comme une justification maladroite de l’incompétence du gouvernement, mais témoigne aussi d’une absence de toute réflexion sur le long terme. Car il ne faudra pas entendre 10 ans pour que d’autres crises graves apparaissent, et la gestion risque fort d’être la même : un mélange d’incompétence, de cynisme des milieux dirigeants, qui pour sauver leurs profits n’hésitent pas à sacrifier une partie de la population, de remise en cause des droits fondamentaux, de fabrication du consentement par la propagande, l’intimidation et la peur.

En même temps, le système s’adapte très vite à la situation nouvelle et en profite pour accélérer le passage un capitalisme de surveillance généralisée, de restriction des libertés, d’austérité perpétuelle et de démantèlement de l’action publique. L’objectif est toujours le même : tout transformer en marchandises au profit des puissants et les nantis.

Cependant, l’injustice et l’irresponsabilité sont allés trop loin, avec d’un côté les milliards distribués aux industries polluantes, la gestion chaotique de la crise, l’enrichissement éhonté des plus riches, et par ailleurs l’explosion de la précarité et du chômage, la trahison des engagements sur le climat, la condamnation arbitraire de millions de commerces non essentiels et des lieux culturels, alors que les supermarchés restent ouverts.

Comme le montre cette lettre, on voit se multiplier aujourd’hui les mobilisations nationales et locales, comme si progressivement la peur devenait inopérante sur beaucoup de territoires. Aujourd’hui 75 théâtres sont occupés. Les marches pour le climat ont repris, principalement avec des jeunes. Les marches pour les libertés se sont également multipliées le week-end dernier.

Les occupations et les manifestations favorisent les convergences multiformes : les occupations des théâtres rassemblent tous les métiers de la culture, les intermittents du spectacle et les précaires de différents secteurs, pas seulement culturel. La mobilisation contre la réforme de l’assurance-chômage est au coeurdes revendications. Convergence également à Forcalquier entre les gilets jaunes, loin d’être morts, les syndicalistes et les jeunes,. Mobilisation des habitants à Florac autour des sans-papiers. On pourrait multiplier les exemples d’actions communes.

Les marches pour le climat du 19 mars, deux ans après la Marche du siècle, ont regroupé des milliers ou des centaines de manifestants dans de nombreuses villes, selon leur importance. L’appel à une nouvelle marche pour une vraie loi climat dès le 28 mars montre qu’il s’agit d’un premier acte.

Bien sûr, la peur est toujours présente, notamment dans les grandes villes et les quartiers populaires où la pression de l’épidémie est beaucoup plus forte et menaçante. On n’a pas retrouvé encore les grandes foules de 2019. Mais la colère et la soif de dignité sont toujours là et s’expriment. Pour le jour du printemps c’est un bon signe. Les hirondelles sont de retour.

Théâtres, climat, libertés, assurance chômage : petit tour de France des mobilisations

70 théâtres occupés en France

A la date du 20 mars, 70 lieux de culture sont occupés en France, à partir du mouvement lancé il y a 3 semaines au théâtre de l’Odéon (Voir ici les dernières informations ). Les occupants sont des syndicalistes, des metteurs en scène, des comédiens mais aussi des intermittents de la restauration ou de l’entretien. Partout, les mêmes revendications se font entendre : 1 Le retrait de la réforme de l’assurance chômage, initialement retoquée par le Conseil d’Etat, prévue pour le 1er juillet. (1,5 milliards d’économie sur les pauvres, recul des droits pour 800 000 précaires, durcissement de la possibilité d’indemnisation) 2. Une nouvelle année blanche pour les intermittents. 3. La réouverture des théâtres et salles de spectacle avec un protocole sanitaire. (voir ici)

Le retrait de la réforme de l’assurance-chômage est bien la revendication centrale. (Voir le blog de Juliette Bouchery : « cette fois, enfin, c’est tous ou personne. Tous les précaires, tous les boulots discontinus, les étudiants désespérés et les enseignants vacataires, les uberisés, les saisonniers, les gens dont le métier a disparu et surtout tous les chômeurs, avec cette revendication première : revenir sur la réforme de l’assurance chômage » à lire ici.

Les vendredis de la colère contre la réforme de l’assurance-chômage

34 collectifs d’occupation des lieux de culture appellent depuis le 22 mars à organiser tous les vendredis des journées d’actions coordonnées partout en France autour du mot d’ordre Pas de réouverture sans droits sociaux pour toutes et tous. « Nous, occupant·e·s des lieux de culture, affirmons que notre lutte dépasse les revendications du secteur culturel et appelons à la mobilisation générale contre le projet de réforme de l’assurance chômage ». Alors que la gestion de la crise sanitaire empêche des millions de personnes de travailler,  que plus d’un·e chômeur·se sur deux n’est pas indemnisé·et que le chiffre historique de 10 millions de pauvres a été dépassé,  e gouvernement impose une réforme de l’assurance chômage d’une violence inouïe. Elle appauvrit de façon écrasante les plus précaires  d’entre nous. C’est inacceptable, indigne, obscène.  Nous sommes déterminé·e·s à obtenir son retrait définitif. Nous exigeons que tou·te·s les chômeur·ses soient indemnisé·e·s immédiatement.  Voir ici l’appel et la liste des signataires, qui va certainement s’allonger;

Marches pour le climat : des milliers de manifestants le 19 mars, un nouvel appel pour « une vraie loi climat » le 28 mars

C’est le retour des marches pour le climat, en France et partout dans le monde. A l’initiative de Youth for climate on a compté le 19 mars, en France, plusieurs dizaines de milliers de manifestants, souvent très

jeunes, dans une quarantaine de villes : 10 000 à Paris, 6000 à Rennes, 5000 à Caen, 3000 à Nantes. Mais cela n’est qu’une première étape.

350 organisations lancent un nouvel appel à de nouvelles marches le 28 mars pour une vraie loi climat. À la veille de l’entrée du texte à l’Assemblée nationale, elles appellent les Français à se mobiliser pour une loi ambitieuse reprenant les 150 mesures de la convention citoyenne pour le climat. Déjà 114 événements au moment où nous mettons sous presse. Voir ici l’appel et la carte

Appel des soulèvements de la terre

Un appel des soulèvements de la terre a été lancé le 10 mars 2021 pour appeler à des vagues d’occupation de terres et de blocages contre le bétonnage, les 27 mars aux Vaites à Besançon, 10 et 11 avril à Rennes à la Prévalaye, 22 et 23 mai à Saint Colomban en Loire-Atlantique, 3 et 4 juillet sur les terres à défendre en Île-de-France.

Cet appel est signé par de très nombreuses organisations, Alternatiba, ANV COP 21, ATTAC, sciences citoyennes, le collectif pour le triangle de Gonesse, Notre-Dame des Landes, et de nombreuses organisations locales, fermes, coopératives, associations. Il est soutenu par de nombreuses personnalités.

Il rappelle que la catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là, et le marché capitaliste et ses institutions précipitent le ravage de la biodiversité.

La terre n’est pas du capital, mais le vivant, le paysage, les saisons. Il est grand temps d’établir un rapport de force pour faire redescendre l’écologie sur terre, alors qu’un tiers de la surface du territoire national va changer de mains avec le renouvellement des générations d’agriculteurs.  Pour signer c’est ici

 

…et la multiplication des manifestations locales

De divers côtés nos correspondants nous signalent localement des manifestations parfois importantes dans des petites villes, dont rien ne sort dans la presse. Luttes pour les libertés, soutiens aux sans-papiers, ou simplement « refus d’être instruments de la démence des vendeurs de peur ». Nous restituons ici quelques informations partielles que nous avons glanées, mais nous sommes très preneurs des informations que vous pourrez nous envoyer.

À Forcalquier, 800 manifestants pour les libertés le 20 mars, gilets jaunes, syndicats et groupes jeunes

Depuis le printemps, une centaine de gilets jaunes se réunissent chaque lundi face à la mairie pour pique-niquer et dire qu’ils tiennent aux libertés publiques, manière de défier le maire, jeune technocrate élu de justesse face à la liste liste Forcalquier en commun.

Mais samedi 20 mars se sont 800 manifestants qui ont défilé pour les libertés dans les rues (400 selon la gendarmerie), « la plus belle manif à Forcalquier depuis la belle époque des gilets jaunes ».

Le fait marquant de cette manifestation aura été la fusion réussie entre 3 groupes qui ne se fondent pas toujours et pas de cette manière là : les gilets jaunes toujours présents, les représentants du mouvement syndical, mais aussi le renfort du mouvement qui se dessine autour du « Café des libertés », avec beaucoup de nouvelles et nouveaux manifestant.e.s, plus jeunes, plus féminin.e.s, qui pour beaucoup manifestaient pour la première fois. Voir la page des gilets jaunes de  Forcalquier

A La Rochelle, « on veut danser encore, ne soyons pas sans résistance, les instruments de leur démence … »

À la Rochelle, et dans de nombreuses villes, magnifiques manifestations de danse en plein air à l’initiative des intermittents, avec toute la population, pour dire :« On veut danser encore, passer nos vies sur une grille d’accords. Contre les marchands de peur en abondance, ne soyons pas sans résistance, les instruments de leur démence…» A écouter  absolument   Voir ici la vidéo

À Lannion, les revendications communes des intermittents et les précaires occupant le théâtre

AC ! Trégor et le Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor-Goëlo ont organisé un rassemblement le 20 mars devant le Carré Magique à Lannion, commun avec les occupants la salle de spectacles.

Ils exigent le retrait des réformes de l’assurance-chômage, des retraites, de la loi sécurité globale. Ils demandent l’extension du RSA aux moins de 25 ans, la mise en place d’une réelle politique d’aide envers les étudiants et retraités, une prolongation de l’année blanche pour les intermittent et son extension à tous les précaires, extras et saisonniers. L’occupation de la salle de spectacle est assurée depuis le 15 mars à la fois par les intermittents du spectacle et les personnes précaires qu’elles soient ou non du secteur culturel. Voir ici pour plus d’informations

A Florac), 400 personnes se mobilisent pour soutenir 3 sans-papiers parfaitement intégrés

A Florac (2000 habitants), 400 personnes ont manifesté devant la sous-préfecture pour faire échec à l’expulsion de la famille Kaldani et d’Ali, un jeune malien. Au même moment, à 30 km de là, à Mende, 10 000 habitants, 500 citoyens défilaient contre la multiplication des Obligations de Quitter le Territoire.

Celles-ci frappent des gens parfois très impliqués dans la vie locale, des élèves parfaitement intégrés dans leur classe. De nombreux instituteurs participent au mouvement. Beaucoup en Lozère connaissent le jeune Malien. Passionné de musique, celui-ci , fait partie de plusieurs batucadas, du foyer rural, a été bénévole au festival des Aériennes.

Pour la maire de Florac, Flore Thérond, cette situation est incompréhensible, d’autant plus que ces réfugiés sont bien intégrés dans ce département qui manque d’habitants. Elle déclare : « Tout le monde sait que la Lozère est le département le moins peuplé de France. La seule possibilité pour la Lozère de se développer, c’est d’accueillir de nouvelles populations d’où qu’elles viennent. Toute nouvelle installation est très importante ». Après réception à la sous-préfecture, la mobilisation se poursuit. Voir ici l’article de Midi Libre

Mobilisations victorieuses des femmes de ménage et salariés du nettoyage

Les salariés du nettoyage des hôpitaux de Paris après 5 jours de grève et avec le soutien des personnels se sont hospitaliers et de FEETS-FO ont obtenu de Challancin, repreneur de la sous-traitance, le respect de

la convention collective des entreprises de propreté. Mais la sous-traitance reste de la maltraitance. Voir ici l’information détaillée.

De même, les femmes de ménage de l’Assemblée nationale ont obtenu un 13e mois, après l’action de 68 députés de tous bords, à l’initiative de François Ruffin qui avait déclaré : « les députés sont correctement rémunérés, mais quand on voit les fiches de paie des femmes de ménage en sous-traitance, qui nettoient nos bureaux, toilettes et salle de commissions pour 10 € bruts de l’heure, ce n’est pas digne ». Voir ici l’article de Sud-Ouest

Appel à témoignages

Nous restituons ici quelques informations partielles que nous avons glanées, mais nous sommes très preneurs des informations que vous pourrez nous envoyer. Faites nous connaître les mobilisations locales, rassemblements, occupations. Nous essaierons d’en restituer un maximum dans la prochaine lettre.

Merci si vous pouvez nous envoyer une quinzaine de lignes à l’adresse contact(at)changer2cap.com, avec un lien vers une source (journal, page Facebook ou site Internet), vos coordonnées et si possible une photo.

Les succès du mois

Victoire judiciaire contre les pesticides

L’arrêté pris par le maire de la commune de La Montagne (44) réglementant les pesticides pour protéger la population avait été attaqué par le préfet de Loire-Atlantique. Le juge des référés a rejeté le 5 mars le recours de la préfecture et a donné raison au maire. Il met en avant l’absence d’atteinte aux libertés individuelles et publiques et rappelle la compétence du maire en la matière, en qualité d’officier de police judiciaire.

Plusieurs autres villes repassent à l’offensive et prennent des arrêtés de « protection de la population » en se fondant sur le trouble de voisinage et la réglementation des déchets. Un Collectif des maires anti pesticides s’est créé, avec des villes comme Arcueil, Bagneux, Cachan, Gennevilliers, L’île-Saint-Denis, Malakoff, Montfermeil, Nanterre, Savigny-le-Temple et Sceaux. Il propose un modèle d’arrêté qu’on peut télécharger. Voir ici l’article de Bastamag et le lien vers le collectif

En Italie, 60 000 livreurs requalifiés en salariés

En Italie, c’est pas comme chez nous ! Les géants de la livraison à domicile ont fait l’objet d’une gigantesque enquête du parquet de Milan avec à la clé des sanctions à hauteur de 733 millions.

Les milliers de témoignages recueillis ont révélé des manquements graves aux obligations de sécurité, incompatibles avec le statut de travailleur autonome conféré aux livreurs, dont le rendement est conditionné à leur vitesse de livraison.

Le parquet de Milan a ordonné la requalification en salariés plus de 60 000 livreurs à Uber Eats, Deliveroo, Just Eat et Foodinho-Glovo. A cela s’ajoute des violations en matière d’assurance et de défaut de sécurité des engins mis à disposition. Voir ici le petit journal de Milan .

Première étape pour les salariés de Carrefour Marseille.

Les salariés du plus grand Carrefour de Marseille ont levé le blocage après avoir obtenu 4 emplois et des avantages financiers. Estimant leur lutte inachevée et exigeant la levée des sanctions, ils poursuivent cependant leur grève dans cette entreprise passée de 546 à 442 employés en un an. Voir ici l’article

Victoire de la solidarité entre la boulangère et son apprenti

Dans l’Ain, Mamadou Yaya Bah, 20 ans, jeune migrant guinéen menacé d’expulsion imminente, va pouvoir rester sur le territoire français. La préfecture de l’Ain lui a remis un récépissé de demande de titre de séjour. La boulangère avait entrepris une grève de la faim de 15 jours qui a porté ses fruits. « C’est un jour de victoire », a déclaré Mamadou Yaya Bah, 20 ans, à sa sortie de la préfecture, récépissé en main, après avoir serré dans ses bras Patricia Hyvernat sous les applaudissements d’une dizaine de soutiens. Pour cette dernière, « C’est une nouvelle vie qui s’annonce pour lui ». Voir ici l’article du Parisien

200 personnalités ont dénoncé dans une tribune publiée le 2 mars le « terrible gâchis humain et social » représenté par les migrants arrivés mineurs en France mais menacés d’expulsion une fois majeurs. Elles ont proposé dans des mesures « de « bon sens » pour favoriser leur intégration. Voir ici Info-migrants

Agir et comprendre

Pétition contre un non-lieu dans le scandale du chlordécone aux Antilles

Après 15 ans d’instruction, des milliers de morts du cancer dues à l’épandage du chlordécone pendant des dizaines d’années en Martinique et en Guadeloupe, des magistrats évoquent aujourd’hui la possibilité d’un non-lieu dans le dossier judiciaire en cours, pour des motifs administratifs fallacieux (prescription). Les antillais se mobilisent et lancent une pétition, déjà signée par plus de 40 000 personnes. Pour en savoir plus et signer ici la pétition

Appel à lever les brevets sur les vaccins

40 ONG européennes appellent à lever les brevets sur les vaccins et les médicaments. Elles dénoncent la position scandaleuse de l’UE qui prône la charité mais s’oppose à des dérogations aux droits de propriété intellectuelle. Elles y voient l’aboutissement d’une politique commerciale qui place le profit bien avant la santé publique.

Leur appel très argumenté demande que dans un premier temps, l’UE soutienne la dérogation demandée par l’Inde et l’Afrique du Sud. Dans un deuxième temps, ils demandent une réforme plus large des règles relatives aux droits de propriété intellectuelle, tant au niveau mondial qu’au niveau national ». Voir ici l’article de Stop CETA et la carte des pays défenseurs des Big Pharma.

80 architectes proposent d’autres manières de construire

S’élevant contre la logique de métropolisation et le marché néolibéral, qui détruisent les lieux de vie, de nature et de sociabilité, 3 jeunes architectes ont lancé un appel, signé par 80 architectes, anthropologues, militants, étudiants, qui invite  à abandonner le monde des lobbies du béton et à enrayer l’urbanisation intensive qui épuise le vivant.

Ils proposent d’autres manières de construire et appellent à expérimenter les savoir-faire locaux, privilégier les lieux et leur singularité, inventer une culture sensible des amitiés, du commun et du vivant. Voir ici l’article de Reporterre

Les étudiants d’AgroParisTech occupent le domaine de Grignon pour le consacrer à l’agroécologie

Les étudiants d’AgroParisTech occupent depuis le 15 mars le domaine de Grignon, que le gouvernement veut vendre pour quelques dizaines de millions d’euros. Leur objectif est de dénoncer « l’erreur, sur le plan écologique, patrimonial et social, que représenterait le rachat du domaine par un investisseur privé pour y construire des immeubles ».

Ils proposent de faire du domaine un lieu de référence pour l’agroécologie et la transition écologique, questions vitales aujourd’hui. Pour soutenir le projet Grignon 2000 c’est ici

Une solide expertise contre les violences policières

INDEX est une agence d’expertise indépendante qui enquête sur les violences policières en France, non-lucrative, entièrement financée par des dons. Elle produit des enquêtes video qui font appel à la modélisation 3D pour établir les faits autour de ces affaires, de façon objective. Les mêmes, sous un autre nom, ont publié leurs enquêtes sur l’affaire Adama Traoré. Voir ici la vidéo sur la mort de Gaye Camara, abattu par la police à Epinay-sur-Seine, le 16 Janvier 2018.

Agenda, vie du Collectif

Après le forum : comment agir face à l’explosion de la précarité ?

Les 3 séances organisées par Zoom, qui ont rassemblé au total plus de 70 personnes, ont donné lieu à des des témoignages qui ont suscité un immense élan d’échanges sur des expériences concrètes et motivantes d’auto-organisation des précaires. L’ensemble des débats peut-être partagé en replay sur le site en cliquant ici. Un appel « Précarité, ne fermons pas les yeux » a été lancé. Pour le voir et le signer c’est ici.

Assemblée générale du Collectif « Changer de cap » le 26 mars.

Alors que la crise sanitaire et économique rend difficiles les mobilisations massives, le collectif se définit de plus en plus comme un lieu ressource et un espace d’échanges pour mutualiser les actions porteuses d’alternatives, multiplier les occasions de réflexions, entretenir l’espoir et la mobilisation.

Son assemblée générale, vendredi 26 mars de 18h30 à 21h30, par Zoom, constitue un moment important pour débattre de ces orientations et du devenir du collectif et pour constituer de petites équipes relativement autonomes autour des différents chantiers.

Le collectif étant l’affaire de tous, adhérents et non adhérents à l’association y sont conviés. Si vous souhaitez participer, merci de nous envoyer un message sur contact(at)changer2cap.com

Cette lettre ne dit pas tout : vous en trouverez beaucoup plus sur le site

Parlez-nous de votre action, faites nous part, de vos questions ou propositions

Vous pouvez aussi nous contactez sur contact(at)changer2cap.com

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