D’après une source gouvernementale interrogée par Les Echos, l’option privilégiée par le gouvernement serait celle d’un confinement le week-end. Un confinement made in MEDEF donc, pour tenter de stopper l’épidémie rendue hors de contrôle par la politique désastreuse du gouvernement.
mercredi 17 mars
L’épidémie ne cesse d’exploser en Île-de-France ces dernières semaines. Hier le taux d’incidence a ainsi atteint un niveau similaire au mois d’avril 2020, avec 419 nouveaux cas par semaine pour 100.000 habitants. Lundi soir le nombre de malades hospitalisés en Île-de-France était de 1.166, soit davantage qu’au pic de la deuxième vague à l’automne 2020.
Face à cette situation, générée par la stratégie du gouvernement visant à laisser circuler l’épidémie pour garantir la continuité de l’économie et ce sans mesures et moyens sanitaires supplémentaires, Jean Castex et Olivier Véran prendront la parole demain à 18h. Or, d’après Les Echos, l’option privilégiée par le gouvernement serait celle d’un confinement le week-end.
« C’est, le plus possible, le juste milieu. Au-delà de l’acceptabilité, il faut faire vachement gaffe à la santé mentale, notamment des plus jeunes. Un confinement le week-end, cela reste sanitairement intéressant, et le message envoyé n’est pas « A part travailler la semaine, on ne peut rien faire d’autre » » rapporte ainsi une source gouvernementale interrogée par le journal patronal.
Une source à qui l’on aimerait répondre que, bien au contraire, le confinement le week-end apparaît comme l’expression la plus pure du confinement « made in MEDEF », prévu pour effacer la moindre trace de vie sociale tout en imposant la continuité du travail au service de l’économie.
Quoi qu’il en soit, et quelque soit la décision finale du gouvernement, une chose est sûre : c’est sa gestion catastrophique de l’épidémie qui nous a mené à cette situation critique, payée par des centaines de morts supplémentaires. Et celui-ci ne compte évidemment pas changer ses priorités. En ce sens, à un an du confinement premier confinement, la nécessité d’une gestion sanitaire entre les mains des travailleurs et travailleuses apparaît comme une urgence plus impérieuse que jamais.
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