4 mars 2021. Dimitris Koufontinas est encore vivant, dans un état critique et somnolent, à la limite du point de non retour. Le juge du Tribunal de première instance s’étant déclaré hier incompétent pour traiter la demande, c’est le Conseil des tribunaux pénaux de Lamia qui va décider aujourd’hui si, oui ou non, Dimitris Koufontinas va faire l’objet d’une suspension de peine. L’avocate de ce dernier, Ioanna Kourtovic, a rendez-vous ce matin à Lamia (centre-est de la Grèce) avec toutes les pièces nécessaires, signées par les médecins et le directeur de l’hôpital où se trouve le prisonnier en grève de la faim et de la soif. La faille juridique est l’article 557 du code de procédure pénale qui précise que « si la personne qui purge la peine est hospitalisée conformément aux dispositions relatives au traitement des détenus et si, en raison d’un mauvais état de santé, elle se trouve dans un état qui nécessite un traitement continu dans un établissement de santé pour éviter des dommages irréparables pour sa santé ou des risques pour sa vie, il peut demander de bénéficier d’une suspension de peine afin de continuer son traitement par ses propres moyens ». Si, dans la journée, le Conseil des tribunaux pénaux de Lamia ordonne la suspension de l’exécution de la peine de Dimitris Koufontinas, cette première suspension pourra aller jusqu’à 5 mois et pourra ensuite être prolongée à la demande de l’intéressé si son état de santé le justifie. Reste à savoir maintenant si la décision sera favorable et si Dimitris Koufontinas va tenir bon jusqu’à cette issue hypothétique. En tout cas, le mouvement de soutien est de plus en plus fort en Grèce, avec des échos un peu partout dans le monde (prochain article). À suivre dans la journée. Yannis Youlountas
#koufontinas_hungerstrike #δημήτρης_κουφοντίνας #koufontinas #σακελλαροπούλου_πάρε_θέση #Dimitris_Koufontinas Yannis Youlountas | 4 mars 2021
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