Nantes : les Masques Blancs veulent démasquer la politique sanitaire et éveiller les consciences
Entiérement vétus de blanc et le visage dissimulé sous un masque vénitien également blanc une trentaine de membres du mouvement Les Masques Blancs a défilé ce samedi 20 mars dans le centre-ville de Nantes. Une performance artistique qui entend dénoncer l’atteinte aux libertés individuelles.
La démarche est saccadée, presque martiale, les robots blancs impressionnants, une musique lugubre s’échappe de hauts parleurs.
Et une voix résonne : « Le virus est très contagieux, isolez vous de la population »
« Evitez tout contact humain, les câlins sont dangereux, le toucher est dangereux, les autres sont dangereux »
Dans le cadre luxuriant et ensoleillé du Jardin des Plantes de Nantes, la performance artistique de ce collectif anonyme qui répète ce type de scénographie dans une cinquantaine de villes en France fait son effet.
« Notre démarche c’est d’avoir une performance percutante pour éveiller les consciences par rapport à la politique sanitaire actuelle« , explique Pierre Salaun le référent des Masques Blance pour les Pays de la Loire.
Les actions des masques blancs sont de plus en plus nombreuses en France à l’exemple de Narbonne, ou Auch. Comme le relève le journal l’Independant pour la manifestation de Narbonne : « Entre performance artistique, happening et manifestation, le collectif des masques blancs s’inscrit dans le courant des covidosceptiques et «rassuristes», tout comme le mouvement Reinfo covid qui était présent à leurs côtés et dénonce le port obligatoire du masque. »
Et à Nantes, le caractère inquiétant de cette performance artistique ?
« C’est voulu« , assume Pierre Salaun « certains disent qu’on n’exagère pas, certains trouvent qu’on exagère le discours ambiant actuel véhiculé par les médias et par nos représentants et nos gouvernements« .
« Volontairement on en rajoute une couche pour que les gens finissent par ouvrir les yeux » rajoute-t-il.
Quand les gens ont peur ils sont plus facilement manipulables
– Pierre Salaun – référent des Masques Blancs pour les Pays de la Loire
Comme dans toute bonne performance de théâtre de rue il y a aussi l’effet de surprise qui joue.
Dans le deuxiéme acte de cette sarabande les protagonistes se démasquent après avoir défilés dans le Jardin des Plantes et, la musique se faisant plus festive, tombent le masque.
Ils se prennent par la main et invitent les passants qui les regardent, devant le parvis de la nouvelle gare de Nantes, à rentrer dans leur farandole.
Une performance artistique qui se veut apolitique et non complotiste.
Selon les Masques Blancs de Nantes eux mêmes la chorégraphie est inspirée par l’opération « Mask Task Force » de la chorégraphe belge Barbara Désirant montrée sur ce message posté sur le réseau social Facebook
D’autres sources indiquent que, bien que popularisé en Belgique, l’initiative serait née en fait en Autriche quelques mois plus tôt, en décembre 2020, comme vu sur cet autre message posté sur le même réseau social.
« Je ne nie pas qu’il y ait une crise sanitaire« , précise le porte parole des Masques Blancs, » mais il y a différents moyens de la gèrer tout simplement« .
Les Masques Blancs avaient déjà joué leur scénographie à Nantes le 6 mars, le 13 mars Place Graslin et le 16 mars devant la Préfecture.
Une nouvelle performance est prévue samedi 27 mars à Nantes.
Angers pourrait être également au programme des Masques Blancs prochainement.
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