Le café des libertés à Forcalquier c’est quoi ?

Mais si le but poursuivi était, non de rester vivant, mais de rester humain ? George Orwell – 1984

Au Café des Libertés il y a des vieux, des jeunes, des enfants, bref il y a de tous les âges.

Certains portent un masque, d’autres pas.
Certains sont vaccinés, d’autres pas.
Certains hésitent à se faire vacciner, d’autres pas.
Certains ont des convictions et des opinions claires, d’autres doutent et se posent des questions.

Chacun trouve au Café des Libertés une liberté d’être, une opportunité de retrouver du lien social, une opportunité de discuter de la situation actuelle.
Car la démocratie se construit aussi par le dialogue, l’échange d’opinions, la pluralité et le respect.

Au Café des Libertés on discute, on rit, on chante, on danse, on critique, on s’exaspère, on pique-nique, on refait le monde…

Ce qui exaspère certains d’entre-nous c’est le discours infantilisant et culpabilisant de ce gouvernement.
Ce qui révolte certains d’entre nous c’est de faire porter le masque à des enfants à l’école, au collège et au lycée.
Ce que certains d’entre nous ne supportent plus c’est la logorrhée gouvernementale, les protocoles sanitaires, les restrictions de déplacement et de rassemblement, le couvre-feu.

Le confinement, le port du masque et la vaccination nous sortiront-ils de cette crise COVID ?
Le corps médical et les scientifiques ne sont pas unanimes, loin de là.

Alors notre but n’est pas de rester vivant sous une dictature sanitaire, mais de rester humain.


Le 1er Café des Libertés, en video

Café des Libertés – premier Acte

24 févr. 2021


Le 2ème Café des Libertés, en video


Le 3ème Café des Libertés, en video

Café des Libertés – avec interview au physicien Philippe Guillemant – Troisième Acte

Marzia Sartori


Le 5ème Café des Libertés, en video

Café des Libertés – Cinquième Acte

12 mars 202


Décision de déclarer le 9ème café des libertés (29 mars 2021)


Le 23 mars 2021, au lendemain du 8ème Café des libertés, une délégation de trois personnes participant à ces rassemblements ont rencontré Madame la sous-préfète du département accompagnée du Directeur du cabinet de la préfète et du Chef du renseignement territorial. Cette entrevue faisait suite à un entretien avec le maire de Forcalquier, David Géhant, la semaine précédente, avec une délégation de quatre autres personnes.
Dans ces rencontres, les personnes du Café des libertés, ont présenté certaines demandes, à savoir :

  • que le port du masque dans les rues de Forcalquier devienne une recommandation basée sur le libre choix de chacun, et non plus une obligation (aujourd’hui trois amendes pour non port de masque dans une période de 30 jours constituent un délit et sont passibles de 6 mois d’emprisonnement et 3750€ d’amende) ;
  • que les enfants ne soient pas obligés de porter le masque à l’école, qu’on les laisse respirer ;
  • que les gens puissent vivre et se rencontrer librement dans l’espace public tant on sait que les liens sociaux et la culture sont indispensables et même vitaux.

Lors du rendez-vous avec la préfète, les intervenants ont également fait valoir que la présence policière mobilisée depuis deux lundis était démesurée (60 gendarmes), considérant que ces rassemblements sont pacifiques et n’ont jamais représenté de problèmes de violence ou de dégradation. Enfin, ils ont montré que si les personnes continuent à venir à ces rassemblements malgré le risque de recevoir des amendes (et il y en a eu en nombre depuis le tout premier lundi), c’est bien que cet évènement répond à un besoin plus profond que simplement « faire la fête et boire un coup ».

Jusque là, le Café des libertés n’avait jamais été déclaré à cause de la nature même de ces déjeuners musicaux, qui se veulent une réappropriation de l’espace public, et dans lesquels chacun entend exercer son droit de réunion (Art.20 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme). Le Café des Libertés est né d’une volonté collective de se retrouver et de partager un moment ensemble. Chaque personne est libre d’agir et de venir sur la place publique, seul ou accompagné, pour s’exprimer et vivre. Les personnes apportent ce qu’elles souhaitent et c’est leur addition qui forme le Café des libertés.

De l’entretien avec Madame la sous-préfète du département, il est ressorti que les demandes ne seraient écoutées que si nous rentrions dans la légalité en déclarant en préfecture le Café des libertés.

Une demande en préfecture a donc été déposée pour le Café des libertés suivant, le lundi 29 mars sur la place Pierre Magnan (place de la Carline) par un des participants qui s’est porté volontaire, afin de montrer notre bonne volonté, mais également afin de réaffirmer notre désir de se réapproprier l’espace public en tant que libres citoyens de notre belle cité.


9ème Café des Libertés (lundi 29 mars) en video

Masques blancs et café des libertés à Forcalquier


10ème Café des Libertés (lundi 5 avril)

Pour cette 10ème semaine, une demande en préfecture avait été déposée pour déclarer la manifestation.

Faute au confinement ou au non-respect des gestes barrières lors de la précédente, elle a été refusée.
Le café des libertés s’est pourtant bien tenu ce lundi 5 avril, avec des participants déguisés pour un carnaval en musique avec chasse aux œufs et atelier cirque pour les enfants, et les plus grands.
Après avoir commencé place St Michel, la joyeuse troupe s’est déplacée jusqu’aux jardins du couvent des Cordeliers.

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