Exclusion abusive de notre camarade Eliane par l’ANACR* 04

ANACR* (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance)

LR: Nous connaissons bien Eliane Mouvillon, de tous les combats, elle n’a pas manqué celui des Gilets Jaunes, contrairement à ses accusateurs, semble-t-il. Nous ne disposons certes que du pénible récit d’Eliane mais elle a toute notre confiance et notre amitié car nous la connaissons bien.
Nous attendons avec impatience l’énoncé de la position de ses détracteurs, s’ils ont un peu d’honneur, ils vont publier rapidement un communiqué que nous étudierons avec soin. L’affaire pourra en rester là, c’est ce que nous souhaitons tous. Mais une mauvaise manière à l’égard de notre camarade Eliane ne sera pas tolérée surtout de la part de représentants de la mémoire de la Résistance et de ses idéaux de camaraderie et de solidarité.
Quelques éléments en attendant la suite.
6/04/2021
Bonjour,
Hors de question qu’on me mette à la porte d’une association sans explication.
Je vais comme certains me le suggèrent porter le pet plus haut en demandant le recours du médiateur de la République.
J’attends vos soutiens sans nommer personne sinon ils risquent de se plaindre de délation.
Merci camarades
Bises et on ne lâche rien !
Eliane
Voilà un troisième envoi puisque les deux précédents (17 et 23.03.21) sont restés sans réponse.
Je considère que c’est un mépris affiché qui rend encore plus ignoble l’acte d’exclusion.
J’adresse ce texte aux responsables ayant décidé de mon exclusion abusive (sans application de l’art 14 des statuts de l’association).
Je l’envoie pour information large à tous les camarades ou amis qui me connaissent par mes activités multiples au cours desquelles je n’ai jamais failli à l’honneur de la Résistance, bien au contraire.
Je reste à leur disposition pour fournir toutes explications utiles – Tel : 06 98 18 87 73
Eliane
Manosque le 26 janvier 2019 – Les gilets jaunes de forcalquier

Ecrit par Eliane Mévouillon le 05.04.21

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Toi qui me dit exclue,

Toi qui refuse de me donner la carte

Des amis de la Résistance…

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

A l’hommage rendu comme tous les ans

Sur les lieux où sont tombés

Nos martyrs résistants…

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Pour dire l’ignoble assassinat

D’une balle dans le dos, le six juillet quarante quatre

Des jeunes Biggi et Marini…

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Pour rendre hommage au premier résistant

Assassiné par un milicien

Le chef de maquis Gustave Lefèbvre dit Omer…

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu

Pour honorer les quatre résistants

Tués à l’explosion de la coopérative oléïcole,

Les amis Garcin, Roux, Galéra et Martin…

 

Ah certes on t’a vu paraître  quelquefois

Devant la stèle de Gabriel Besson

Honorant le chef de la Résistance de l’A. S. P.

Dont la dernière où tu paradais de tes nouveaux galons.

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

A Signes, vallon  des fusillés,

Maintenant nécropole nationale

Où ont été massacrés dix-huit de nos résistants

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Sur les hauteurs de Puimichel,

Lieu de maquis et de parachutage

Où nous avons fait construire une stèle du souvenir

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Aux rencontres des résistants d’hier et d’aujourd’hui

Sur le lieu de la bataille des Glières en Savoie

Où l’on déplore cent-vingt tués par les boches

 

Je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

-Où tellement peu souvent-

Dans les nombreuses manifestations

Où ont été évoqués les reculs sur les acquis du CNR…

 

Oh certes, tu n’as pas de leçon à recevoir m’as-tu lancé,

Si sûr de tes capacités à me la faire.

Mais je le répète je t’ai cherché, je ne t’ai pas vu,

Toutes les fois où j’ai honoré la Résistance…

 

Et tu me discrédites pour un mot de colère

D’il y a plus de deux années en arrière

Et pour lequel je me suis excusée à l’intéressée…

Je ne ferais plus partie de l’ANACR

Parce que tu l’as décidé

Et ce sans avoir reçu d’information préalable,

Ni même le moyen de me défendre ?

Tu ferais donc comme les patrons qu’on accuse

De licenciement abusif

Toi sensé être défenseur des droits sociaux ?

Tu assassines dans le dos

Comme les traîtres l’ont fait et le font encore ?

Militante depuis l’âge de 20 ans,

Je me bagarre contre la guerre,

Et pacifiste la rejetant,

Je suis fière d’appartenir aux résistants de notre temps,

Fière de faire honneur à mon père résistant

De la première heure,

Fière de faire honneur aux Résistants

Contre le fascisme d’hier ou celui qui demeure.

A réfléchir encore et encore

Je me désole à ne rien comprendre

Quel serait ce procès d’intention ?

Une cabale  politique montée contre moi ?

J’en reste à vouloir des explications

Celle que tout condamné réclame

Au nom de la dignité !

 

Ecrit par Eliane Mévouillon le 05.04.21

 

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