Commémoration des 150 ans de la commune

Aujourd’hui rendez-vous à 14h à Château-Arnoux devant le monument aux morts pacifiste : commémoration des 150 ans de la commune.
A lire et à méditer ! A nous de nous emparer de l’histoire sans le sang bien sûr !
La Commune de Paris, une expérience inédite.
La Commune de Paris a 150 ans. Le 18 mars 1871, le peuple de Paris se soulevait contre le gouvernement français. Cet épisode historique méconnu fut l’ébauche de nombreuses avancées sociales et démocratiques avant d’être réprimé violemment.
Gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple
Achevée dans le sang, l’histoire officielle ne retiendra de la Commune de Paris que la vision chaotique de l’événement. Mais la Commune de Paris est avant tout une expérience politique et sociale inédite.
Dans son programme du 19 avril 1871, la Commune résume ainsi : « La révolution communale, commencée par l’initiative populaire du 18 mars, inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique. C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie ses malheurs et ses désastres. »
En 72 jours, la Commune réalise une œuvre sociale considérable.
Inspirée des expériences révolutionnaires précédentes, les représentants de la Commune, élus démocratiquement innovent et expérimentent des mesures politiques, sociales et sociétales modernes : séparation de l’Église et de l’État, moratoire sur les loyers, possibilité pour les associations ouvrières de constituer des coopératives, interdiction du travail de nuit des boulangers, abolition des amendes et des retenues sur les salaires, adoption de la journée de 10 heures, égalité salariale entre les institutrices et les instituteurs, droit au divorce pour les femmes, reconnaissance de la citoyenneté aux étrangers…
L’œuvre politique et sociale de la Commune, son esprit novateur dessinera les contours des nombreuses conquêtes sociales pour améliorer les conditions globales des classes populaires au cours des décennies qui l’ont suivie.
Un épisode fondateur du mouvement ouvrier.
Ces 72 jours ont marqué l’histoire sociale et politique de la France. « Le véritable crime de la Commune, c’est d’avoir commencé à bâtir une société qui ne repose plus sur la quête effrénée du profit et s’intéresse d’abord au bonheur des uns et des autres. Tout ce qui appartient à l’intelligence populaire et au partage des richesses est quelque chose qui fait horreur aux puissants », éclaire l’écrivain Gérard Mordillat dans les colonnes du journal l’Humanité.
Cette mise en chantier d’un monde nouveau résonne avec d’autant plus de force 150 ans après, que l’ambition de la Commune va à l’inverse de toutes les réformes mises en œuvre ses dernières décennies.
C’est dans ce contexte que la CGT, avec son Institut d’Histoire sociale, organise une série d’initiatives “ Comme un espoir mis en chantier” dont le coup d’envoi a été l’inauguration de l’exposition « Les 72 jours de la Commune » le 11 mai à Montreuil suivie d’une table-ronde animée par Gilbert Garrel, président de l’IHS, avec la participation de Michelle Audin, mathématicienne et écrivaine, Ludivine Bantigny, historienne et Roger Martelli, historien et président des Amis de la Commune de Paris.
Colette Bienvenu et 4 autres personnes
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