HIER SOIR, MACRON NOUS A DÉCLARÉ LA GUERRE ET TENTE UN COUP DE FORCE
RAPPELONS-LUI QU’IL EST LES 3% ET QUE NOUS SOMMES LES 97%
Discours d’une rare violence hier soir contre la retraite, contre les soignants, contre les non vaccinés, contre les jeunes… précisé quelques minutes après par Véran : « « A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vaccinés, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payés ». C’est-à-dire que Macron veut utiliser la pression vaccinale pour détruire le statut de la fonction publique en licenciant sans préavis des salariés de la santé, en dehors de tout cadre légal, alors qu’on manque déjà d’agents de santé dans les hôpitaux et ailleurs.
Macron et son gouvernement se fichent de notre santé. Ils l’ont montré tout au long de l’épidémie en étant la honte du monde entier, en ratant tout, en étant incapables de fournir des masques des tests, des respirateurs, des vaccins et du personnel quand il le fallait mais en remplaçant ce je-m’en-foutisme total par la répression policière.
Aujourd’hui ils continuent en fermant des lits, des services et des hôpitaux et pire maintenant, ils amplifient cette répression en menaçant de licencier les personnels de santé tout en s’asseyant sur la loi qui protège la fonction publique.
Qu’on soit pour ou contre la vaccination n’est pas le problème, nous ne devons pas nous laisser diviser par Macron et être tous unis, syndicalistes, gilets jaunes, militants et citoyens contre le coup de force de cet apprenti dictateur à 3%
NON AU LICENCIEMENT DES AGENTS DE SANTÉ !
MOBILISATION IMMÉDIATE !
le 13 07 2021
EN HOMMAGE AU 14 JUILLET (RE)PRENONS LA BASTILLE
(Les sans papiers et pas mal de gilets jaunes appellent à manifester le 14 juillet, les uns contre l’esclavagisme moderne…. les autres aussi…. surtout après le discours de Macron d’hier. Allons-y tous !)
CONTRE L’ESCLAVAGISME MODERNE
LES SANS-PAPIERS SANS-CULOTTES (et pas mal de gilets jaunes)
PRENNENT LA BASTILLE
Il y a 229 ans, en août 1793, était proclamée à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) la première abolition de l’esclavage. En février 1794, une délégation, comprenant deux noirs, deux métis et deux blancs, intervenait à l’Assemblée Nationale pour demander, et obtenir, que cette abolition soit officialisée et votée par la Révolution.
Symboliquement, cette délégation était porteuse du drapeau tricolore, sur lequel étaient dessinées trois silhouettes noire, métisse et blanche représentant :
L’ÉGALITÉ DE L’ÉPIDERME ET L’UNITÉ DU GENRE HUMAIN.
Aujourd’hui NOUS, travailleuses et travailleurs sans-papiers, vivant et travaillant en France, occupant des emplois en manque permanent de main d’œuvre tels que la restauration, le BTP, le nettoyage, l’aide à la personne, garde d’enfants, ménage… arborons ce drapeau pour prolonger le souffle du combat contre l’esclavagisme, que nous subissons au quotidien.
Sous-payés, surexploités, sans congés, heures supplémentaires non payées, sans droit au chômage ni à la retraite, payant nos impôts et nos cotisations salariales, nous sommes, comme nos ancêtres, en lutte contre cet esclavagisme moderne, aux ordres de patrons voyous, profitant au maximum de cette main-d’œuvre à très bon marché, à laquelle nous sommes contraints d’appartenir.
Le gouvernement actuel, comme ceux qui l’ont précédé, refuse de nous régulariser car il sait combien notre surexploitation est, depuis des décennies, une aubaine pour l’économie française.
Pour que cesse définitivement cette violation continuelle de l’égalité des droits
Afin d’obliger un patronat sans scrupules de nous déclarer, de payer les charges patronales et nous rémunérer décemment,
Pour en finir avec le travail au noir que nous subissons, nous exigeons :
LA RÉGULARISATION DES TRAVAILLEUR(E)S SANS-PAPIERS
RASSEMBLEMENT MERCREDI 14 JUILLET A 15 H 00
PLACE DE LA BASTILLE (DEVANT L’OPÉRA)
(Le tableau représente la révolution de 1830 et pas celle de 1789, mais ça fait rien, on comprend)
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