Une note des renseignements territoriaux, datée du 26 juillet, observe les différences et similitudes entre le mouvement des «gilets jaunes» et les mobilisations contre l’extension du passe sanitaire.
Les rassemblements anti-passe sanitaire, qui ont réuni plus de 160.000 personnes dans toute la France samedi 24 juillet, selon les autorités, seraient «urbains», alors que les «gilets jaunes» venaient davantage des «territoires», selon une note des renseignements territoriaux que dévoile Le Parisien .
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Si les «gilets jaunes» se retrouvaient sur une opposition nette à l’augmentation des taxes sur les carburants, le mouvement anti-passe sanitaire rassemble autant d’antivax, que des personnes qui critiquent plus généralement la politique sanitaire du gouvernement, des inquiets, ou encore des antisystèmes, rapporte Le Parisien. Une hétérogénéité qui se retrouve dans les codes de manifestation. La note précise que les anti-passe sanitaire «ne bénéficient pas d’un symbole de ralliement», même si certains ont arboré du blanc pour ne pas se faire prendre à partie.
Au contraire, les «gilets jaunes» se sont retrouvés autour de cette fameuse chasuble, «symbole qui a permis de donner aux militants un vrai sentiment d’appartenance à un mouvement original pourtant dépourvu d’une hiérarchie structurée».
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Cependant, les similitudes avec le mouvement des «gilets jaunes» que l’on retrouve épisodiquement sur les mobilisations actuelles restent nombreuses. Pas de réelles organisations, des manifestations non déclarées avec appel sur les réseaux sociaux, des citoyens peu habitués à manifester, et une cause partagée : la défense de la liberté.
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Et sans surprise, relève Le Parisien, la note précise qu’une «majorité de ‘gilets jaunes’ (65%) soutient les mobilisations actuelles». Plus de 1500 «gilets jaunes» ont été recensés par le Service central du renseignement territorial (SCRT) dans une soixantaine de villes, soit 1% de l’ensemble des manifestants en France.
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