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[ad_1] 2021-07-19 19:32:56 Source
Vendredi 16 juillet, le conseil d’État a censuré l’une des premières mesures mise en place par Perdriau lors de son premier mandat en 2015 : un arrêté dit « anti-mendicité » qui interdisait notamment « l’occupation abusive de l’espace public », « le regroupement de plus de deux chiens » ou « la diffusion de musique » qui serait « audible par les passants ».
En 2015, la Ligue des Droits de l’Homme ainsi que des conseillers municipaux d’opposition avaient aussitôt porté un recours devant la justice administrative qui les avait déboutés en première instance en 2017 et en appel en 2019.
Le conseil d’État a annulé vendredi dernier les principaux articles de deux arrêtés de Perdriau, visant à restreindre les libertés de déplacements de « personnes troublant la tranquillité publique » justifié par une prétendue « augmentation de la délinquence et des incivilités ». Le conseil d’État a notamment mis en avant le fait que cet arrêté contrevenait au principe de proportionnalité qui doit régir les mesures de police et considère ces mesurs comme « excessive dans leur restriction de liberté » [1]
Rappelons que notre joyeux drile ne s’est pas arrêté là dans sa politique anti-pauvres et sécuritaire… En 2016, il avait notamment pondu un arrêté anti-chifonnage, interdisant la fouille des poubelles car c’est bien connu à Saint-Étienne « personne ne meurt de faim » [2], tout en affirmant vouloir tout mettre en oeuvre pour un « pour un Saint-Étienne plus propre, où on flâne le week-end ».
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