Après les Yvelines et l’Essonne en Ile-de-France, le tribunal administratif des Hauts-de-Seine a suspendu mardi l’arrêté préfectoral qui avait imposé le pass dans deux grandes surfaces de ce département limitrophe de Paris, au motif qu’il empêchait l’accès des personnes à des biens et services de première nécessité. Le pass a également été suspendu dans le Haut-Rhin. Une suspension a aussi été demandée dans la capitale; une audience est prévue mardi au tribunal administratif de Paris.
Le pass reste en revanche exigé dans tous les autres lieux où il s’applique depuis le 9 août : restaurants, bars, cinémas, trains longue distance…
Le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) demande sa suspension nationale pour les grandes surfaces. Il évoque « une chute d’un quart de la fréquentation dans l’ensemble des centres commerciaux », « non seulement (dans) les grands centres commerciaux métropolitains soumis au contrôle du pass sanitaire dans lesquels elle atteint 30% à 40% mais également (dans) tous les centres dans l’ensemble des territoires ».
« La confusion est totale dans l’esprit de nos concitoyens, entre la question des plus de 20.000 mètres carrés, celle du taux d’incidence, les endroits où le taux est bas et où les arrêtés ne sont pas retirés, les départements où les arrêtés ont été suspendus », regrettait lundi auprès de l’AFP le délégué général du CNCC, Gontran Thüring. « L’incertitude est l’ennemi de la confiance et de la consommation. »
A la demande du gouvernement, de nombreux préfets avaient commencé le 16 août à imposer le pass sanitaire pour les surfaces de plus de 20.000 m2 dans les départements où le taux d’incidence de l’épidémie dépassait les 200 pour 100.000 habitants sur une semaine.
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