Lors d’un point presse organisé hier, le ministre de la Santé a insisté sur le maintien de l’obligation vaccinale pour les soignants. Néanmoins, aux Antilles, la date butoir a été repoussé à la fin de la quatrième vague.
A trois semaines du couperet de l’obligation vaccinale contre le Covid, le gouvernement se montre intransigeant avec les soignants récalcitrants et peut compter sur le soutien des fédérations hospitalières, malgré les vives inquiétudes exprimées par des responsables syndicaux.
Pas de sursis pour les soignants. Annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron, l’obligation vaccinale pour les personnels des hôpitaux et des Ehpad (ainsi que les pompiers, ambulanciers et aides à domicile) entrera bien en vigueur le 15 septembre (au moins une injection) comme prescrit par la dernière loi de gestion de la crise sanitaire.
« Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie », a prévenu Olivier Véran, le ministre de la Santé, promettant « des contrôles systématiques » pour « toute prescription jugée suspecte ».
Sauf pour les Antilles
« La loi s’appliquera » donc partout, a-t-il insisté, à l’exception des départements d’outre-mer submergés par la quatrième vague épidémique – en particulier la Martinique et la Guadeloupe – où la mesure sera « repoussée de l’autre côté de la vague » car « on n’allait pas leur rajouter cette contrainte ».
Le ministre de la Santé a bien entendu soufflé que nul n’était en mesure de connaître la fin de la vague de covid-19 qui frappe les Antilles.
Regardez sa déclaration :
Depuis le 13 juillet 2021, les syndicats de soignants aux Antilles sont vent debout contre le principe de l’obligation vaccinale dans leur profession. Au regard du faible taux de vaccination en Martinique et en Guadeloupe, la date butoir du 15 septembre paraissait inatégnable. Une réalité qui s’est imposée au gouvernement.
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