Manifestation géante à Rome contre l’extrême droite

Workers from the Italian Labour Union (UIL) react during an anti-fascist rally called by Italian Labour unions CGIL, CISL and UIL at Piazza San Giovanni in Rome on October 16, 2021, a week after a demonstration against the so-called Green Pass degenerated into an assault on the CGIL trade union building, led by the neo-fascist Forza Nuova party. (Photo by Alberto PIZZOLI / AFP)
Des militants du parti de l’Union italienne du travail lors de la manifestation contre l’extrême droite à Rome. Alberto PIZZOLI / AFP

Portant des pancartes «Fascisme, plus jamais», des dizaines de milliers de manifestants ont demandé l’interdiction du groupe néofasciste Forza Nuova (FN).

Cette manifestation a rassemblé au moins 200.000 personnes, selon les organisateurs, qui ont mobilisé 800 cars et 10 trains. Des leaders de FN figuraient parmi les personnes arrêtées après l’attaque du siège du syndicat CGIL (gauche), principale confédération syndicale du pays, lors de la manifestation anti-passe du 9 octobre.

Les appels se multiplient pour interdire Forza Nuova

«Ce n’est pas seulement une riposte au ‘squadrisme’ fasciste», a déclaré le secrétaire général du syndicat CGIL Maurizio Landini, utilisant le terme désignant des forces paramilitaires après la Première Guerre Mondiale devenues une forme de bras armé du fascisme italien. «Cette place symbolise aussi tous ceux qui en Italie veulent changer le pays, qui veulent fermer la porte à la violence politique», a-t-il ajouté devant les manifestants rassemblés.

Plusieurs centaines de personnes s’étaient opposées samedi dernier à la police dans le centre de Rome, dévastant entre autres, le siège de la CGIL. L’attaque était intervenue après une manifestation contre l’obligation, à partir du 15 octobre, du pass sanitaire dans tous les lieux de travail.

Les appels se sont multipliés en Italie pour interdire Forza Nuova, mise en cause après ces manifestations. «Les groupes néofascistes doivent être interdits, dès maintenant. Mais au préalable nous avons besoin d’une éducation antifasciste dans les écoles», a déclaré à l’AFP une étudiante, Margherita Sardi.

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