Le « convoi de la liberté » a quitté le Var sous les applaudissements et les klaxons

Vers 15h30 ce mercredi, le « convoi de la liberté » a quitté Brignoles, puis le Var, direction Les Bouches-du-Rhône, sous les applaudissements et les klaxons. Le convoi doit passer par Aix-en-Provence et faire une première escale ce soir à Avignon, où les participants passeront leur première nuit.

Marine Le Pen dit « comprendre » les « convois de la liberté »

La candidate RN Marine Le Pen a dit mercredi « comprendre » le mouvement des « convois de la liberté » opposé au pass vaccinal, en appelant ces manifestants à aussi voter à l’élection présidentielle.

« Évidemment que je le comprends, c’est une autre forme de gilets jaunes », a précisé sur Europe 1 la candidate d’extrême droite à la présidentielle. « La mondialisation sauvage, sans régulations, sans limitations posées par le pouvoir politique pour protéger les populations, ont fait de nos sociétés des cocottes-minute et le moindre événement peut faire sauter le couvercle », a-t-elle souligné.

A gauche, le numéro 2 de La France insoumise, Adrien Quatennens, « encourage les Insoumis qui souhaitent y aller », réclamant « l’abrogation » du pass vaccinal.

Quant au président des députés LR, Damien Abad, il a affirmé le contraire. Il a dit au micro de franceinfo qu’il ne « croyait pas à la violence, aux oukazes. Ce convoi des libertés, c’est parfois malheureusement un convoi de l’oppression ».

[EN IMAGES] Le convoi a quitté Brignoles pour Aix-en-Provence en début d’après-midi

Le « convoi de la liberté » a quitté Brignoles mercredi vers 15h, direction de la prochaine étape, Aix en Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

Les manifestations anti-mesures sanitaires au Canada inspirent une mobilisation internationale

Les manifestants anti-mesures sanitaires au Canada sont devenus les nouveaux héros des conservateurs et des opposants aux restrictions qui appellent à amplifier la mobilisation, de New York à la Nouvelle-Zélande.

Inspirés par les camionneurs canadiens, à New York, plusieurs centaines d’employés municipaux ont manifesté lundi contre la décision de la ville de limoger à partir de vendredi ceux qui refusaient la vaccination contre le Covid-19. Ils dénonçaient « la tyrannie médicale et la vaccination obligatoire », arborant un grand drapeau du Canada.

La veille, une centaine de chauffeurs routiers avaient manifesté dans l’Alaska contre la vaccination obligatoire, en soutien à leurs collègues de l’autre côté de la frontière.

« Complotisme absolu… » Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti affirme ne pas soutenir les « convois de la liberté »

Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, invité au micro de RMC mercredi en fin de matinée, a affirmé ne pas soutenir les « convois de la liberté », dont le premier est parti de Nice ce matin.

« Je crois en la science, je crois au progrès, je crois au vaccin, il nous a protégés », a-t-il ajouté. « J’ai voté en faveur du pass sanitaire car il était une incitation à se faire vacciner. »

« Quand j’entends des messages qui relèvent du complotisme absolu, et que des politiques reprennent ces messages, c’est criminel et irresponsable », a-t-il conclu.

Un impressionnant ravitaillement avait été prévu mercredi 9 janvier à Brignoles pour le « convoi de la liberté » par la population locale, qui attendait de pied ferme la caravane en début d’après-midi.

Photo G.L.

Contestation au Canada: les manifestants ne désarment pas, certaines provinces allègent les restrictions

Face à la détermination des manifestants qui bloquent le centre de la capitale Ottawa depuis plus de dix jours, un mouvement semblait s’engager mardi au Canada pour assouplir les restrictions sanitaires contre le Covid parmi les plus strictes au monde.

Dans le centre d’Ottawa, entre 400 et 500 camions occupaient toujours mardi les rues pour s’opposer aux mesures sanitaires, une situation « hors de contrôle » pour la ville qui a déclenché ce week-end l’état d’urgence.

Le Premier ministre Justin Trudeau, resté silencieux pendant plusieurs jours, a dénoncé lundi le mouvement et estimé qu’il fallait que « cela cesse ».

« Nous sommes tous fatigués des restrictions, de devoir faire des sacrifices quasiment tous les jours mais notre responsabilité en tant que gouvernement, c’est d’assurer la santé et la sécurité de tout le monde », a-t-il dit mardi 9 février à la Chambre des communes.

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