C’est hélas ce que vous n’avez jamais compris il y a des gilets jaunes de tous bords…..
Pourquoi vouloir les mettre d’un côté ou de l’autre ????
C’est ce qui a fait éclater le mouvement aux européennes…
David
Salut David !
Heureux de te lire …
Je suis libertaire, anticapitaliste et anti-électoraliste, à chaque fois que je suis intervenu c’est pour appeler à l’unité, à la fusion des révoltes, à ce que les gens s’auto-organisent, ne comptant que sur leurs propres forces. Tu me classes dans je ne sais quel « vous » ?
Le mouvement des GJ n’était pas et n’est toujours pas soluble dans une perspective politicienne, électorale. Comme tout mouvement social qui vit à son rythme, il ne se posera cette question que quand il sera en mesure de la résoudre. Pour l’instant, il n’est même pas capable de s’organiser dans la vallée de la Durance et la folie des RDV secrets prend toute son énergie restante.
CQFD, il y a effectivement des gilets jaunes de tous bords, mais tant que le mouvement dure et vit, les « bords » ne sont pas stables et figés et on peut toujours marcher et frapper ensemble. Personne n’a été mis de côté, car personne n’avait ce pouvoir.
Voir ci-dessous ce qu’en disait un expert: Lénine.
Ce sont ces conceptions unitaires avec tout le monde, à la base sans petite cuisine, qui a permis la « commune » de Forcalquier de perdurer, depuis les gilets jaunes jusqu’au « café des libertés ». Un exemple !
Appeler à voter Le Pen et risquer les horreurs que j’ai pris soin de détailler, c’est se carboniser, dommage !
A bientôt …
Ludovic
Les leçons de Lénine:
« La révolution russe de 1905 a été une révolution démocratique bourgeoise. Elle a consisté en une série de batailles livrées par toutes les classes, groupes et éléments mécontents de la population. Parmi eux, il y avait des masses aux préjugés les plus barbares, luttant pour les objectifs les plus vagues et les plus fantastiques, il y avait des groupuscules qui recevaient de l’argent japonais, il y avait des spéculateurs et des aventuriers, etc. Objectivement, le mouvement des masses ébranlait le tsarisme et frayait la voie à la démocratie, et c’est pourquoi les ouvriers conscients étaient à sa tête.
A propos de l’insurrection irlandaise de 1916
Quiconque attend une révolution sociale « pure » ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.
« La révolution socialiste en Europe ne peut pas être autre chose que l’explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce.
Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement – sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible – et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs.
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Note liminaire : Fondateur d’honneur des GJ de Moyeuvre-Grande, ma ville natale en Moselle, j’ai participé à différentes manifestations, que ce soit dans le 04, le 01, le 31, le 35, le 72, le 55, le 34 etc.
Cher Ludovic,
La réponse de David (que je ne connais malheureusement pas) est sentencieuse quand il écrit : » vous n’avez jamais compris il y a des gilets jaunes de tous bords ». Anarchiste, je ne me m’inclus pas dans le « VOUS » abusif auquel il a recours en excluant, peut-être involontairement, celles et ceux qu’il qualifie de « VOUS ». Tous les Gilets Jaunes sont, biologiquement mes soeurs et mes frères.
Par contre, je suis entièrement d’accord avec David quand il affirme : « Pourquoi vouloir les mettre d’un côté ou de l’autre ? » En effet, cette phrase confirme ce que j’ai retenu philosophiquement de mes participations « anonymes » à NOTRE mouvement.. Du point de vue de SPINOZA {1], le droit et l’État sont des « constructions » relevant de la technique juridique et administrative, tandis que le « fondement de la société », que les nominalistes (seuls comptent les individus, l’universel n’étant qu’un signe] nommaient au XIVe siècle la « référence », est un « nom vide » ; un « tiers symbolique » dont personne n’a la maîtrise. C’est cet « espace tiers », le monde commun de « Nuit Debout » et des »Gilets Jaunes », qui nous permet de vivre ensemble en y confrontant nos raisonnements et nos contradictions.
Or, je ne crois pas que David ait poussé son raisonnement jusqu’à cet « espace commun », dont « personne n’a la maîtrise », puisqu’il laisse entendre une division lors des européennes. Or, le recours à une élection, quelle qu’elle soit, ne pouvait que justifier un éclatement du mouvement. Ce dernier ne correspondait plus politiquement aux vues électoralistes de certains.
Parce ce qu’ils un UN et un MULTIPLE, les Gilets Jaunes ne peuvent être représentés que un « nom vide », c’est-à-dire par personne.
{1] afin de faire plaisir à celles et ceux qui m’en entretenu de ce philosophe hollandais du XVIIe siècle, lors d’un « Café des libertés ».
Note liminaire : Fondateur d’honneur des GJ de Moyeuvre-Grande, ma ville natale en Moselle, j’ai participé à différentes manifestations, que ce soit dans le 04, le 01, le 31, le 35, le 72, le 55, le 34 etc.
Cher Ludovic,
La réponse de David (que je ne connais malheureusement pas) est sentencieuse quand il écrit : » vous n’avez jamais compris il y a des gilets jaunes de tous bords ». Anarchiste, je ne me m’inclus pas dans le « VOUS » abusif auquel il a recours en excluant, peut-être involontairement, celles et ceux qu’il qualifie de « VOUS ». Tous les Gilets Jaunes sont, biologiquement mes soeurs et mes frères.
Par contre, je suis entièrement d’accord avec David quand il affirme : « Pourquoi vouloir les mettre d’un côté ou de l’autre ? » En effet, cette phrase confirme ce que j’ai retenu philosophiquement de mes participations « anonymes » à NOTRE mouvement.. Du point de vue de SPINOZA {1], le droit et l’État sont des « constructions » relevant de la technique juridique et administrative, tandis que le « fondement de la société », que les nominalistes (seuls comptent les individus, l’universel n’étant qu’un signe] nommaient au XIVe siècle la « référence », est un « nom vide » ; un « tiers symbolique » dont personne n’a la maîtrise. C’est cet « espace tiers », le monde commun de « Nuit Debout » et des »Gilets Jaunes », qui nous permet de vivre ensemble en y confrontant nos raisonnements et nos contradictions.
Or, je ne crois pas que David ait poussé son raisonnement jusqu’à cet « espace commun », dont « personne n’a la maîtrise », puisqu’il laisse entendre une division lors des européennes. Or, le recours à une élection, quelle qu’elle soit, ne pouvait que justifier un éclatement du mouvement. Ce dernier ne correspondait plus politiquement aux vues électoralistes de certains.
Parce ce qu’ils un UN et un MULTIPLE, les Gilets Jaunes ne peuvent être représentés que un « nom vide », c’est-à-dire par personne.
{1] afin de faire plaisir à celles et ceux qui m’en entretenu de ce philosophe hollandais du XVIIe siècle, lors d’un « Café des libertés ».