SOLIDARITE AVEC LES DEUX PROFS ENTARTREURS
« Pour qui a vécu comme enseignant ou proche d’enseignant les interminables cinq années avec Blanquer, son mépris de chaque instant, ses manipulations, sa désinvolture incompétente, sa gestion chaotique de toutes ses réformes iniques, sa tentative d’instrumentalisation des lycéens (le faux syndicat), sa manière de jouer l’opinion publique contre les profs de manière infiniment plus systématique que ses prédécesseurs (imaginons un ministre de l’intérieur faire ça avec ses flics), pour toutes les soirées de stress à attendre des protocoles sanitaires délirants, pour son refus d’avoir profité de cette crise sanitaire pour repenser l’architecture future des écoles, pour s’être appuyé sur la Société française de pédiatrie qui était la seule au monde à dire que les enfants n’étaient pas contagieux ni même porteurs du virus, pour les burn-out, les larmes, pour les concours où personne ne se présente plus, pour utiliser le discours de l’extrême droite en lançant des colloques contre l’islamogauchisme alors qu’une nouvelle vague submergeait les écoles, pour Parcours sup et les angoisses généralisées des parents et des mômes,etc…, je trouve que la tarte à la crème de Montargis est vraiment bien peu de chose.
Il est évident que les deux profs vont prendre cher parce qu’ils sont profs et qu’un prof « ne devrait pas faire ça ». Sans doute. Moi, qui pourtant déteste toute forme de violence physique et de brutalité, moi qui déteste le poujadisme et la violence envers les élus, ce que d’ailleurs n’est pas Blanquer, ce n’est pas une tarte à la crème que je lui aurais envoyé, c’est ma main dans la gueule. Une simple question d’humanité.
Et ma solidarité envers les deux profs de Montargis est totale et inconditionnelle. Les idées ont des conséquences. Une tarte à la crème pour avoir détruit l’école de la république et préparer la privatisation du second quinquennat, c’est bien peu cher payé. »
(Cornelius Rouge)
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