LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE TUE : PLUS DE 10 000 DÉCÈS SUPPLÉMENTAIRES CET ÉTÉ
Les chiffres viennent de tomber, entre le 1er juin et le 15 septembre, l’autorité de santé publique dénombre 10 420 décès supplémentaires par rapport à l’année précédente.
Un bilan conséquent qui augmentera probablement dans les années qui viennent et qui pourtant reste dérisoire face au nombre de victimes que le dérèglement climatique a faites dans le Sud Global cette année.
Les trois épisodes de canicule comptabilisent à eux seuls 2 816 morts, c’est 16,7 % de plus que les prévisions basées sur les cinq années précédentes.
Cette surmortalité relative avoisine les 20% dans 4 régions du Sud, l’Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui semblent avoir été les plus touchées et ont été particulièrement frappées par la canicule.
Parmi les chiffres on compte aussi celui d’environ 5700 morts du COVID cet été (tout effectif). Un lien de causalité entre la chaleur extrême et épidémie est mis en avant par ce rapport de SPF, qui rappelle que « La chaleur peut avoir un impact sanitaire, y compris en dehors des périodes de canicule, définies lorsque les moyennes sur trois jours des températures minimales et maximales dépassent les seuils d’alerte minimum et maximum du département ».
Une situation à ne pas prendre à la légère qui va s’aggraver avec la hausse du mercure, le nombre de cas de COVID long et la détérioration du système de santé publique.
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