Ce type de tempête n’intervient « qu’une fois par génération », a affirmé le National Weather Service américain à Buffalo. De fortes chutes de neige et des températures polaires frappent les Etats-Unis, depuis jeudi 22 décembre.
Plusieurs records de froid ont ainsi été battus : -53°C dans l’Ouest canadien, -38°C dans le Minnesota. C’est également le cas plus au sud, là où les températures sont habituellement plus douces à cette époque de l’année. Au Texas, -13°C ont été relevés à Dallas et -8°C à Houston (Texas). Combiné au blizzard et à la neige, les ressentis en plaine peuvent parfois atteindre les -55°C.
On a affaire à une « vague de froid historique », explique Cyrille Duchesne. Le météorologue à la Chaîne Météo décrit un phénomène météorologique appelé « bombe dépressionnaire ». Ses causes sont assez classiques : il est causé par un puissant conflit entre deux masses d’air, l’une très froide en provenance de l’Arctique, l’autre tropicale venu du golfe du Mexique.
Cependant, la pression atmosphérique a cette fois chuté très vite, en moins de 24 heures. Résultat : des chutes de températures parfois vertigineuses ont été constatées, comme à Denver où le thermomètre a perdu jeudi 33 degrés en à peine 7 heures, enregistrant avec -31 degrés sa température la plus froide depuis 1990.
Le Québec bientôt touché
« Un froid de cette ampleur pourrait provoquer en quelques minutes des engelures sur la peau exposée, ainsi que de l’hypothermie et la mort si l’exposition est prolongée », a alerté le National Weather Service américain. Cela rend tout déplacement « dangereux voire parfois impossible ».
Pour ce week-end, la dépression, actuellement située au niveau des Grandes Plaines et des Grands Lacs, devrait se déplacer vers le Québec, qui risque « d’être très touché » avec notamment des vents violents et des chutes de neige importantes. Dans une moindre mesure, elle va également se diriger vers le nord-est des Etats-Unis, précise Cyrille Duchesne.
Poster un Commentaire