RETRAITES A 65 ANS : UNE DECLARATION DE GUERRE DE MACRON

Jacques Chastaing a partagé une publication.

9 h 
RETRAITES A 65 ANS : UNE DECLARATION DE GUERRE DE MACRON
C’EST DES MAINTENANT QU’IL FAUT PREPARER LA RIPOSTE : LA GREVE GENERALE
La Première ministre a confirmé que les contours de la réforme des retraites seront présentés le 15 décembre pour une entrée en vigueur avant la fin de l’été 2023, ce qui signifie le report du départ à 65 ans – 3 ans de travail de plus pour tous – qui commencera fin 2023 avec 4 mois de travail de plus pour pour ceux nés en 1961, puis 8 mois début 2024, etc.
C’est une déclaration de guerre.
Le gouvernement veut détruire le droit à la retraite.
Tous les chiffres montrent que les années 2020, 2021 2022 sont excédentaires pour les caisses de retraite et pas qu’un peu, de trois à quatre milliards. Mais Macron s’n fiche. Il prononce contre vérité sur contre vérité et s’assied sur tous les chiffres en parfaite connaissance de cause, il veut détruire la possibilité de e protéger contre l’âge, exactement comme il en train de détruire le droit à la protection contre le chômage et qu’il el fera demain pour la maladie. Il veut voler l’argent des cotisations pour les donner à ses amis milliardaires. comme il donne déjà de 144 à 157 milliards aux entreprises, les grandes principalement, comme il annonce qu’il va faire des coupures d’électricité pour les pauvres alors que les compagnies d’énergie n’ont jamais gagné autant d’argent, en même temps qu’il ferme les yeux sur l’évasion fiscale des riches, dans les 150 milliards. C’est-à-dire que les aides aux entreprises et l’évasion fiscale coûtent deux fois plus cher au produit intérieur brut que les retraites.
Mais face à cette attaque majeure, nous avons largement de quoi nous défendre et faire échouer les plans de Macron. Ce coup de trop peut être l’élément unificateur qui manque à toutes les luttes et colères actuelles et le déclencheur d’une riposte générale.
Les luttes sont déjà très nombreuses contre l’inflation et pour des hausses de salaires. Leur faiblesse est d’être émiettées, entreprise par entreprise autour des NAO.
Mais l’attaque contre les retraites peut justement être le coup de trop qui peut unifier toutes ces colères parce que les français sont à 77 % contre cette mesure et cela par delà toutes les divisions de catégories et de professions. Cela peut faire de tous ces petits ruisseaux un seul fleuve qui emporte
non seulement cette contre-réforme des retraites mais aussi ce gouvernement et le système capitaliste.
En effet, la liquidation des retraites annonce un combat civilisationnel : dans quel monde voulons-nous vivre ? Un combat qui englobe ce qui est sous-jacent à tous les combats actuels mais qui ne peut pas trouver d’expression commune dans des luttes chacun dans son domaine, salaires, licenciements, écologie, féminisme, anti-racisme… Avec la remise en cause des retraites, il ne s’agit plus seulement de limiter les effets de l’inflation comme on peut dans son coin ou faire entendre son indignation. Il s’agit de notre survie, mourir au travail avec un abaissement considérable de l’espérance de vie, ou renverser ce système inhumain qui détruit les hommes comme la planète tout en préparant la guerre. La question des retraites nous dit qu’il faut un autre projet de société, parler de la protection des plus faibles, parler de l’appropriation collective des moyens de production pour les mettre au service de tous en préservant la nature, bref construire tous ensemble le monde d’après sans oppression ni exploitation.
Les classes populaires se battent. Nous avons la force, la combativité et la détermination. On l’a vu avec les Gilets Jaunes qui continuent encore après quatre ans. On l’a vu encore avec l’indignation contre le pass sanitaire. On le voit toujours avec les très nombreuses luttes pour les salaires depuis plus d’un an.
Il y a aujourd’hui 100 sites GRDF en lutte pour 200 euros depuis plus de 15 jours ; la majorité des site RTE en grève pour 200 euros parfois depuis plus longtemps encore ; 16 sites Sanofi en grève pour 300 euros aussi depuis plus de 15 jours ; la majorité des sites de maintenance RATP en grève pour 300 euros depuis le 18 octobre ; des grèves nationales pour les salaires chez Leclerc les 2 et 3 décembre ; chez Action le 1er décembre ; des grèves programmées dans le commerce et la SNCF le 7 décembre ; des grèves reconductibles chez CNR, Dalkia pour 200 euros à partir des 28 et 29/11 et France Fermetures à partir du 23/11 ; des grèves avec 50 manifestations dans le travail social et médico-social le 29 novembre et une reconduction déjà annoncée début 2023 ; une grève de la psychiatrie le 29/11; des grèves chez Castorama, Amazon et Galeries Lafayette pour le Black Friday et d’autres encore à venir ; une grève chez Worldline les 25 et 28/11 ; débrayages continus chez Safran depuis des mois, la tension qui monte chez ArcelorMittal, Renault et PSA… et bien sûr de multiples grèves dans les hôpitaux, cliniques, ehpad et autres établissements de santé sans compter les grèves trés nombreuses et parfois dures dans de nombreuses petites entreprises comme par exemple au nettoyage de la gare de Lyon Perrache depuis plus de deux mois… mais aucune volonté des directions syndicales pour les faire connaître et les unifier… Et puis encore de nombreux succès es succès comme à EDF, Enedis, dans le Champagne et bien ailleurs ce qui montre que le patronat n’est pas si sûr de lui que ça. Ajouté à cela et en même temps, les manifestations des femmes le 25/11, des motards le 26/11, des chômeurs le 3 décembre…
Nous sommes une force considérable si nous sommes unis, et la question des retraites peut nous unifier. Nous faisons tout, depuis les billets de banque jusqu’aux cravates des riches. Sans nous, ils ne sont rien. Nous pouvons inverser la formule de Macron et fait que lui, il ne soit rien : nous n’étions rien, devenons tout !
Macron nous donne l’occasion de fédérer toutes les révoltes avec les retraites et la détestation générale de ce qu’il est et représente.
Alors, ne ratons pas l’occasion. N’attendons pas que d’autres s’en emparent pour dévoyer et faire échouer ce combat. C’est dés maintenant et en riposte à la provocation du 15 décembre que nous devons annoncer partout, dans nos entreprises, bureaux, services, universités, lycées dans nos syndicats, nos assemblées de Gilets Jaunes, nos associations de lutte pour le climat, contre le sexisme ou le racisme, sur les réseaux sociaux, avec nos voisins et dans notre famille, que oui, nous sommes une force, que nous voulons la grève générale et avons commencé à la préparer, partout, dés maintenant.
Il ne faut plus tarder
Jacques Chastaing le 4 décembre 2022
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