La foule est au peuple ce que le cri est à la voix

Qui aurait imaginé une chose pareille? Qui peut penser qu’une réforme aussi impopulaire et anti-sociale puisse être faite par plaisir? Il n’y a que vous, Mr le Président, pour faire intervenir une notion de jouissance dans le principe d’une souffrance collective infligée à tout le peuple français… Comme le disent les enfants, (là vérité sort toujours de la bouche des enfants): « C’est celui qui dit qui est ». Au regard de votre acharnement à légiférer en urgence, à choisir le format constitutionnel le plus tordu au mépris de la représentation nationale, après bien des coups tordus comme la réforme de l’assurance chômage, après 11 49-3; l’hypothèse se vérifie que vous trouviez en effet une certaine jouissance à nous piétiner la gueule… En psychanalyse on caractérise un comportement pathologique à raison de sa répétition… Hors depuis bientôt 6 ans, Mr le Méprisant de la République, vous nous infligez des souffrances à répétition, les gilets jaunes mutilés en savent quelque chose, comme les 9 millions de français pauvres, ou les chômeurs qui n’ont toujours pas trouvé de travail en traversant la rue… Seriez-vous atteint d’une perversion narcissique, Mr Macron? En attendant une réponse à cette question passionnante, nous sommes toutes et tous devenus foule depuis janvier dernier, au sens ou cette foule est un cri, un NON franc, massif.

« L’homme crie où son fer le ronge

Et sa plaie engendre un soleil

Plus beau que les anciens mensonges… »(Aragon)

Vous pouvez mentir encore, nous relevons la tête, et le jour se lève!

A Digne ce 23 mars nous étions près de 8000!

Notre colère est intacte, elle ne cessera qu’après le retrait de votre réforme. Vous débloquez, on bloque! Nous ne battrons pas en retraite!