(https://www.adam-salamon-phil
Les forces de l’ordre sont, de même que l’appareil judiciaire, attachées à la queue du pouvoir exécutif comme une casserole à celle d’un chien.
La violence commanditée par l’État s’exerce au nom de la loi, ce qui la couvre du manteau de la légitimité. C’est ce que le « nain » Darmanin appelle la « violence légitime ». Mais qu’est-ce que la Loi ? C’est la volonté officiellement formulée de l’État, comme, par exemple, les lois Perben II du 9 mars 2004, une pure construction juridique, qui affirme la dépendance du Parquet, organisé hiérarchiquement. Et, sous le seul contrôle de ce Parquet soumis, la Police bénéficie de pouvoirs supplémentaires. C’est donc uniquement une loi d’adaptation de la justice aux moindres désirs du pouvoir politique.
La loi de Macron, dans la filiation de celles de ses prédécesseurs, permet à l’État de restreindre abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester, de faire connaître une opinion, de s’informer, de penser pour finir.
Or, l’histoire a tant de fois montré combien il est aisé à des injonctions bureaucratiques de transformer des hommes ordinaires en « bourreaux volontaires », et que ce phénomène est favorisé par la déstructuration mentale et morale induite par le port d’un uniforme, en tant que symbole de l’esprit de corps.
Toujours est-il qu’il est bien malaisé de traiter comme des fonctionnaires ordinaires des êtres dont la déontologie repose sur la négation de toute indépendance d’esprit et de toute valeur humaine, et qui se mettent en rupture d’humanité.
Alors que le système politico-économique produit absolument n’importe quoi au nom de la croissance infinie de l’économie, il est logique et nécessaire que les forces de police soient par principe disposées à exécuter sans état d’âme et intégralement n’importe quelle mission du moment que l’ordre leur en est donné. Et cela quelle que soit l’iniquité de la loi qu’on leur intime d’appliquer, quelle que soit la nature du pouvoir qui a autorité sur elles.
On distinguera ici la gendarmerie territoriale, « force de proximité au contact de la population, [qui] assure la sécurité des personnes et de leurs biens 24 heures sur 24 » de la « mobile » (escadrons de gendarmerie mobile) et des CRS (dépendant de la Police nationale), qui consacrent tous leurs talents au maintien de l’ordre, au mépris de la liberté fondamentale de manifester, inscrite dans le droit français depuis 1935. C’est donc plus particulièrement de ces derniers, les Robocops de la « famille », qu’il est ici question, en espérant que les « territoriaux ne le deviennent jamais.
Daniel Adam-Salamon
Aujourd’hui en faisant des recherches sur internet pour prendre de vos nouvelles, je viens d’apprendre votre décès mon Adjudant
Je me rappelle de mon arrivée en Corse au PSIG de Ghisonaccia où vous etiez commandant de cette unité de depuis quelques années. & ainsi de ses hommes, Hervé, Jean Pierre, Fred, Bernard, Alain qui sont sous off et Fabien Jean Pascal, Cedric, Stéphane,Frantz, Olivier, Bastien et moi nous étions militaires du rang.
Je ne regrette rien de notre rencontre et ça a été un honneur et un plaisir de vous rencontrer et d’avoir été sous vos ordres même si ça n’a été que un an.
Hommage à Fernand, un gendarme-citoyen.